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Semaine 4 / 2.2 Analyser un nouveau produit

produits addictifs

D après les expériences décrites, les produits les plus addictifs sont ceux gratuits en apparence et basés sur le réseau social, sur une communauté que l on retrouve en ligne pour jouer, chatter (Facebook, Candy Crush et en suivant). Addict désigne, dans la plupart des cas des consommateurs soumis à la logique présentielle des sites de réseautage ou de jeux sociaux qui occupent les temps sociaux intersticels comme le trajet en métro, l attente du bus ou un temps 'mort' pour utiliser les informations en ligne et générer des profits en les vendant.

produits addictifs

je complète mon retour d'expériences d'utilisateur de l'internet boursier en relation avec d'autres jeux d'argent ou même tous les jeux gagnants /perdants . Par exemple sur la nécessité de passer du temps à s'imprégner calmement des règles du jeu ,internet brouille ce temps d'apprentissage :j'apprends et je suis incité et appliquer tout de suite=grosse dualité pour le cerveau . Autre exemple ,une multitude d'investisseurs ,mais aussi de parasites perturbent mes propositions de décisions :je réfléchis pour moi et je réfléchis aux positions des autres = grosse dualité pour les centres émotionnels. Autre exemple je me batis une stratégie ,mais le très CT et le Moyen ou long terme sont en contradiction radicale = idem perturbation cérébrale Une autre perturbation le difficulté du partage d'expérience avec d'autres vu la puissance individualiste de la solitude derrière son écran . Je pense que tout cela est travaillé par les concepteurs des sites boursiers en ligne

les sites de bourse en ligne

Les produits de bourse en ligne sur internet ressemblent fort aux autres jeux en ligne de ces 10 dernières années. PMU, Casino, Poker, ce sont des appats pour des joueurs invétérés qui se sont rués sur les plateformes de trading permettant de trader avec des sommes inférieures à 500€ et des leviers allant jusqu’à 1000,ils se lancent fleur au fusil sur la plateforme, double parfois leur compte puis finissent à 99 % à 0. La bonne méthode est de lire des analyses, écouter quelques vidéos, approfondir des livres spécialisés mais, toutes les images dans la conception et la méthode de l'Internet/boursier conduisent immanquablement à se lancer toujours trop tôt, sans technique, ni plan et finir en majorité par perdre Les plus patients se forment, prennent du temps, ne trouvent pas forcément la bonne formation, le bon style de trading, n’ont pas forcément la patience d’aller au bout du processus d’apprentissage et rejoignent les autres . Tout dans l'Internet boursier est fait pour croire que l'on sait ,alors qu'on ne sait qu'à 50% donc rien j'aimerais partager cette expérience avec des particuliers qui utilisent Internet àc bon escient sur la Bourse.

les sites de bourse en ligne

Je trouve votre présentation de ce sujet que je ne connaissais pas très intéressante, merci à vous. Oui, on comprend que ce soit un piège pour joueurs invétérés à des jeux d'argent: c'est exactement comme un jeu où on peut avoir l'illusion de maitrise. Pour ce qui est de partager avec des particuliers qui utilisent Internet à bon escient sur la bourse, pas sur qu'il en ait beaucoup sur ce forum, peut-être existe-t-il des forums d'échange à ce sujet. Mais je me demande quand même ce que c'est "utiliser Internet à bon escient sur la bourse". Investir en bourse, c'est jouer de l'argent, sauf en cas de "délit d'initié" où le jeu se passe alors ailleurs...

les sites de bourse en ligne

BSR merci ,la Bourse n'est pas un casino,c'est un espace de décisions d'investissements risqués.Donc où l'on peut se tromper et perdre`,mais aussi l'inverse.Dans un espace d'informations maitrisées la décision reste une émotion ,mais préparée le plus rationnellement possible.Mes propos sur ce blog sont de souligner le fait qu'Internet multiplie les biais perturbants à l'extrème comme dans les jeux ,sauf que la Bourse n'est pas un jeu.Et un des intervenants de vendredi de reconnaitre qu'internet et le numérique gamifiaient tout....mais que ceux qui se faisaient pièger par la gamification "illégitime" .....c'était parce qu'ils étaient déjà des joueurs invétérés.ce qui mérite discussion !!!

Minecraft - le drogué est aussi le dealer

Minecraft est un jeu de type sandbox (un monde "réaliste" sans règle préétablie, où le joueur est laissé libre de ses actions). Le but du jeu est, à la base, de construire ce qui nous plait, en exploitant les ressources du monde virtuel et malgré les challenges qu'il présente (monstres, pièges, rareté de certaines ressources, gestion santé/sommeil/usure, etc.). Au fil de ses parties, le joueur s'approprie son monde virtuel, le modelant à sa guise. Plus il passe de temps à l'intérieur, plus il doit continuer à s'y investir, pour ne pas rendre son investissement précédent inutile. D'où un phénomène d'addiction dans sa mécanique de base. Ses caractéristiques techniques modestes, et son piratage systématique, l'ont rendu très apprécié des joueurs, et surtout des ados. Une communauté très active s'est développée autour du titre, avec quantité de vidéo explicatives, parodiques et de présentation. Cette communauté, avec la bénédiction de l'auteur du jeu, s'est à son tour appropriée le jeu au travers de "mods", des modifications du jeu d'origine permettant d'aller encore plus loin dans les interactions et les possibilités. Les anciens consommateurs se sont ainsi mués en producteurs de contenu, fournissant toujours davantage de nouvelles choses à faire, de lieux à explorer et d'usages à découvrir. Chaque drogué est ainsi devenu un dealer, nourrissant sa propre addiction avec les addictions des autres, encouragé dans son investissement personnel par l'investissement personnel des autres. Minecraft est un exemple intéressant de création addictive non-commerciale. En effet, le jeu n'a jamais été réalisé dans une optique économique telle qu'on la pense dans Facebook ou sur mobile. L'auteur a eu une idée, et a été assez expert pour la mettre en oeuvre. Le concept, le bouche-à-oreille, puis la communauté ont fait le reste. Une illustration du web 2.0, où les consommateurs se font producteurs, par émulation réciproque, autour d'un contenu fédérateur et accessible.

Minecraft - le drogué est aussi le dealer

Votre utilisation du terme addiction semble plutôt positive, peut-être pourrait-on parler d'usage fort tout simplement ? Y-a-t'il des cas de joueurs de Minecraft en consultation ? (c'est une question pour les praticiens !)

Minecraft - le drogué est aussi le dealer

Minecraft est un exemple intéressant. il n'y a pas de "dealer" puisqu'il n'y a pas de "business", mais j'en connais plusieurs qui sont "accros" même s'ils ne consultent pas.Je connais aussi un collégien, fils d'amis, qui a littéralement plongé dans le jeu quand il l'a découvert. Il a d'abord construit seul un petit monde souterrain. Puis il s'est associé avec plusieurs autres plus âgés que lui pour construire un village entier. Il m'a fait visiter: beau et impressionnant! tellement qu'ils ont été repérés et invités à une grande réunion parisienne autour du jeu, ce dont il n'était pas peu fier. Pour lui cette immersion régulière n'était pas vécue comme une fuite de la réalité mais comme une sécurité passionnante où les rencontres étaient finalement plus intéressantes que les échanges pas toujours cordiaux avec les autres collégiens. Il a développé avec ce jeu un niveau de compétence en construction et architecture assez étonnant et dont il parlait volontiers.

Candycrush

Je ne connaissais pas mais j'en ai beaucoup entendu parler. Alors pour tous @ddict, j'ai été jouer à Candycrush. J'ai du mal à comprendre l'engouement démesuré même si je perçois comment ça peut nous attraper : le score (qu'on a envie d'améliorer), les moments où tout s'enchaîne et qu'on gagne plein de points... (Certainement les moments les plus jouissifs : on ne fait plus rien et ça fait tout seul), l'aspect très coloré, le bruitage, la vitesse à laquelle il faut aller... Mais c'est assez répétitif et pas très intéressant... Alors, passé l'heure des devoirs pour tous @ddicts, je n'y pense plus. J'ai fait 3 sessions (une demi-heure environ à chaque fois) et ça me suffit. J'aurais eu l'impression d'une perte de temps si ce n'était pas pour un travail particulier.

Candycrush

Merci de ce témoignage. Je rajouterais volontiers à ces caractéristiques l'univers sucré, censé sans doute nous ramener en enfance. Peut-être que ce type de jeu est-il passé de mode. Alain Auneau le soulignait dans le webinaire 4, la qualité de ce type de jeux semble devoir toujours augmenter. D'autres participants peuvent-ils raconter leur expérience avec Candy Crush (et éventuellement le niveau auquel ils sont arrivés à l'époque :-)

Candycrush

Même avis concernant ce jeu, pourquoi cet engouement?cette envie d'y jouer tous les jours? certains jouent sur leur portable ou tablette la journée, et dans la soirée sur le portable...effectivement on retrouve cet univers de notre enfance, les couleurs, les formes, l'accès à tous, l'envie de progresser au niveau de notre score... facilement captivant si on n'y fait pas attention! @ddict