Décrivez votre relation vécue à un produit
J'ai une relation majoritairement utilitaire avec tous les objets numériques. Qui peut virer à l'agacement voire à l'exaspération quand ça marche pas ou que le temps de réponse est trop long. Auquel cas, je pose l'appareil et je fais autre chose.
Je n'aime pas acheter les terminaux numériques et surtout pas le dernier cri. C'est trop cher. Pour moi le plaisir que j'en retire ne vaut pas la dépense. Du coup, c'est mon mari achète : c'est lui qui m'a offert une tablette, un téléphone mobile perso et un PC. Si j'étais seule je me procurerais des appareils de 2de main et je m'abonnerais à internet. Les jeux très simples que j'aime y seraient tout à fait accessibles.
Il m'arrive en effet d'avoir des périodes de pratique intensive avec des jeux : démineur, tétris et autres jeux du même style, Farm Frenzy, Township. Ils servent à combler des périodes d'ennui ou à occuper des temps de loisir (=> jamais au travail, jamais à la place de m'occuper des enfants, jamais quand je reçois des invités etc.) Et puis ça passe au bout de quelques semaines ou quelques mois.
Quand le jeu me plaît vraiment, il tend à remplir la majorité de mes temps de loisirs mais jamais tous. Et je profite de chaque instant libre pour faire une ou deux parties, entre deux autres choses. Du coup, ça occupe quand même pas mal mon esprit et je développe des tactiques pour créer ces temps de battements. Au final, ça finit souvent par m'écœurer un peu et je ralentis. Exactement comme pour une cigarette, il suffit de chasser la pensée que je pourrais en fumer une pour que l'envie s'envole.
Apprendre à connaître un nouveau jeu est de toute façon un effort que je n'ai jamais envie de faire. A chaque fois c'est mes amis ou ma famille qui m'initient.
J'ai rêvé de Tétris au début où j'ai commencé à jouer, expérience partagée par d'autres personnes avec qui j'en ai parlé.
Sinon, j'adore recevoir des mails, ceux du boulot surtout. Je vérifie très souvent ma messagerie.
De façon générale, je me sens très réfractaire à l'addiction. Quel que soit l'excès, dès que je m'en approche, je me sens mal, physiquement (mal au cœur avec le café, la cigarette, le chocolat, l'alcool) ou moralement (je me sens merdique si je chèque mes mails 2 fois par heure quand je suis en RTT, si j'ai un peu bu tous les jours pendant une semaine d'affilé, si je n'ai pensé qu'à jouer à un jeu pendant une journée etc.), et j'arrête.