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Semaine 3 / 2.1 Ce qui change avec le numérique : témoignages

le numérique me change le cerveau

....il permet plus de temps pour préparer ce dont nous avons besoin ,quelle info me manque pour répondre à la sécu ,où habite maintenant cet ami dont j'ai perdu la trace ,1000 questions comme cela qui nécessite une stratégie de recherche ,mais je peux aussi clique slt le nom ou le mot et je vois ce qui se passe,ce que cela donne ,c'est aussi se perdre dans le dédale des questions et des réponses ,l'anarchie s'organise alors toute seule ,le temps ne compte plus ,je m'étonne moi même ,je suis distrait et concentré à la fois ,le corpset scotché ou en mouvement ....

le numérique me change le cerveau

Je suis incapable de répondre à une telle question. Cela fait 30 ans que le numérique est entré dans ma vie (avec un Mac SE) Sur une telle durée, je ne peux pas faire la part de ce qui est dû au numérique, à l'évolution de la société, et à mon propre vieillissement.

le numérique me change le cerveau

Vous pouvez réfléchir par rapport à une technologie numérique particulière : par exemple l'arrivée d'internet à la maison, l'arrivée du haut-débit à la maison, le téléphone portable, facebook, etc. : qu'est-ce qui a changé pour vous sur l'attention, ou bien le rapport au temps, etc.

le numérique me change le cerveau

Le numerique permet d affiner et d echanger sur des sujets varies il peut aussi permettre a une opinion de se definir ou se renforcer voire d etendre le champ de connaissance des sujets et permettre d ecouter la contradiction.

le numérique me change le cerveau

En tout cas, l'utilisation du smartphone a supprimé les accents et les apostrophes...et c'est regrettable ! En dehors de ça, je trouve que l'attention est plus fluctuante avec le numérique, je mémorise moins bien (ou alors serait-ce l'âge...) une lecture sur écran que sur papier. De même, l'utilisation d'un GPS fait qu'on se laisse conduire et qu'on est souvent incapable de refaire un trajet sans cette aide voire de situer sur une carte le lieu atteint (on a une vision très en détail) ... Dans la relation aux autres, on se parle sans doute moins, on s'écrit plus (sms, mails), du coup le contenu n'est plus tout à fait le même, on "pense" plus à ce qu'on dit/écrit.

perception numerique

1 er paragraphe avant le numerique on avait les livres les journaux lorsque on lit un livre on absorbe par l attention on rentre dansle livre . l internet est apparu notre perception a change maintenant nos yeux sont rives sur les ecrans ordi tablettes parfois c est difficile de lire un ebooks est epuisant par rapport a la luminosite de ces appareils 2 paragraphe la perception de notre corps est transforme avant on se deplacait beaucoup on allait dans des magasins se promener . l ere numerique est apparu plus besoin de deplacer de son salon on acces au monde entier on devient dependant 3 paragraphe avant javais du temps on nest pas accapare par la vie moderne maintenant j utilise l ordi toute la journee on oublie sa vie pendant un moment4 paragraphe avant j utilisais le telephone cest bien d entendre la voix des proches maintenant je passe par le celebre reseau social avec les amis virtuels plus besoin de telephoner on se parle en ligne en direct on perd l habitude de se parler

perception numerique

tout à fait d'accord ces perceptions. cela a changé nos habitudes, nos comportements et nos relations avec les autres. Tout de même, si on aime lire, on garde la préférence pour les lectures sur papier. De plus, même si on n'a plus besoin de se déplacer aussi souvent qu'avant, parfois il devient nécessaire. la relation face à face est plus intéressante. Tout dépend aussi de son éducation...

Vos témoignages

Bonjour, Merci de répondre à ce message pour saisir votre réponse à la première question de la semaine : *qu’est-ce qui change avec le numérique concernant les capacités d’attention, la perception du corps, du temps, de l’identité et de la relations aux autres ?* Cordialement. Damien Aubert, membre de l'équipe technique

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Attention : Internet nourrit ma distraction : je ne pense pas être plus distrait, mais il est plus facile de sauter d'une distraction à l'autre désormais. Par rapport à un travail de bureau à l'ancienne l'ordinateur peut aussi faciliter ma concentration en aidant à la focalisation sur un écran, et en minimisant l'effort physique. Le téléphone portable offre un moyen quasi-immédiat pour occuper les temps vides (mais que s'y passait-il avant ?). Perception du temps : pas sûr que grand chose ne change par rapport à une montre.

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Capacité d'attention : on capte + de choses mais - en profondeur. On ne prend pas le temps de se poser pour analyser vraiment. La perception du corps : celui-ci se "customise" à volonté, on rajoute des options... Le temps s'accélère : un événement dramatique qui a suscité un flot incessant de réactions sur Internet, cela nous paraît déjà loin alors que cela est encore très récent (mais tellement de choses ont été dites...) L'identité : à la fois on a peur de révéler son identité (voire son intimité) et à la fois son identité devient plurielle, au fils des différents usages. La relation aux autres : Comme pour l'attention on a plus "d'amis" mais on peut s'en séparer plus facilement.

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Je souscris au commentaire précédent. Néanmoins, je n'ai pas l'impression qu'en ce qui me concerne il y ait un changement notable sur ces 4 critères, peut-être parce que j'étais déjà adulte quand on a adopté des usage numériques aussi étendus. Tout ça pour dire que peut-être il se peut que rien ne change pour certains. La question appelle en fait une typologisation de changements et des groupes de sujets formés selon la fréquence et l'intensité des changements constatés chez eux, et l'étude de ce qui les rassemble en dehors de faire partie de ce groupe.

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Je suis probablement un contre-exemple, mais bon ... ça a peut-être un intérêt sociologique, qui sait. J'ai pratiquement toujours vécu avec un objet électronique (ou interactif) à portée de main. Je n'ai jamais ressenti le besoin de rejoindre les autres, et mon cercle d'amis a toujours été restreint. Ce comportement s'est prolongé dans ma vie numérique. Je ne ressens donc pas de changements importants par rapport à avant, en dehors d'une plus grande multiplicité des activités potentiellement intéressantes à mes yeux. Avant j'avais le choix entre les bouquins, la console ou la télé. Maintenant, c'est à peu près pareil, avec Internet en plus. Mes occupations sont devenues "en ligne", mais sont restées "hors ligne" dans l'utilisation que j'en ai. En dehors de mes participations dans quelques forums, je ne fais rien de fondamentalement différent d'avant. Question de caractère, j'imagine. Il y a 1000 ans, je serai surement devenu moine ou lettré, pour continuer à lire et à gribouiller aussi souvent que possible.

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Je pense que je « butine » plus avec le numérique. par exemple quand je suis sur mon ordinateur, je peux utiliser internet, écouter la radio, lancer un ou plusieurs logiciels en même temps. J’ai parfois une sensation de zapping. Je crois que mon attention est mise plus à l’épreuve qu’auparavant. J’ai aussi remarqué que si je dois faire un travail ou une tâche un peu fastidieuse, j’ai besoin d’écouter de la musique en même temps. Ça m’aide à me concentrer. Alors que quand je lis un bouquin, je ne fais que lire (pas de musique, ni de radio) . peut être ai-je besoin de plus de concentration ? Comme je l’ai déjà évoqué dans d’autres posts, je pense que la notion du temps passé sur internet est très différente de la réalité. Souvent je prévois de rester seulement ½ heure et en fait au bout de 1 ou 2 heures j’y suis encore…. Parce qu’il y a toujours quelque chose à faire ou à voir. Encore plus si je suis connectée sur les Réseaux sociaux tels que Facebook ou pire Twitter. Puis que ça bouge réellement tout le temps.

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Chacun de nous possède son identité réelle et virtuelle. nous nous créons nous-même notre identité virtuelle au fur et à mesure de notre utilisation d'internet, de nos usages et de notre implication. par exemple dans ce mooc je suppose que certains sont très présents sur le forum, d'autre un peu moins et d'autre encore ne font que lire les posts ... on pourrait donc établir une typologie des usagers du mooc @ddict en fonction de l'implication de chacun (sans que cela soi un jugement) . Si on recueille les posts de chacun à la suite on peut établir une certaine identité virtuelle ou plutôt numérique liée à ce mooc.

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Mon attention est plus sollicitée depuis l'arrivée d'internet à la maison. Je surfe beaucoup, et en definitive, je survole beaucoup. RAS pour la perception du corps.Sommeil, fatigue et douleur ne sont pas assez pris en compte, mais rien à voir avec internet. Le temps : de même, depuis toujours, le temps me semble élastique. Trop court quand on est passionné, trop long quand on a mal par exemple. Le gros changement pour moi est la sociabilisation : depuis internet, il est beaucoup plus facile de rester chez soi pour avoir des nouvelles d'amis. Pour voir un film, acheter quelque chose...plus besoin de se déplacer. Mais les vraies relations manquent.

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Pour moi le numérique a diminué mes capacités d'attention. Tout s'automatise, plus besoin de prêter attention. Par exemple, quand j'utilise un GPS, je ne dois plus être attentif au panneau de signalisation contrairement à avant. Ma capacité d'analyse diminue. Je suis la route sans avoir besoin de réfléchir à quel chemin prendre. Par contre, cela peut aider à se concentrer sur la route. Bien que je reste plutôt sceptique à ce niveau là.

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1) Attention Je ne sais pas vraiment si Internet a changé ma capacité d'attention. Depuis 15 ans que je surfe, c'était bien différent avant et après, mais ma vie a changé aussi entre avant et après, avant internet j'allais à l'école, après je rentrais dans ma vie d'adulte, donc difficile de répondre à cette question. Au lycée je faisais mes recherches dans les bouquins que je trouvais, maintenant je fais mes recherches sur Internet, mais ce ne sont pas les mêmes recherches. En ce qui concerne les jeux vidéo auxquels je joue depuis plus longtemps encore, et bien là aussi difficile de répondre à la question. Je dirais que ça a développé une façon de se concentrer, une capacité à se concentrer sur une chose spécifique, mais pourtant comme je l'ai mentionné à la question précédente, mon esprit vagabonde facilement, mais je me concentre bien sur une tâche, parfois trop peut-être XD, exemple quand je me concentre pour apprendre la guitare (sur un morceau en particulier) je crois que j'oublie de respirer parfois ! 2) perception du corps Et bien là je dirais que par rapport au pc, depuis que j'en ai un et ce même avant internet, je me dépense moins physiquement, c'est sûr. Je peux le ressentir parfois dans mes jambes, quand je reste assise trop longtemps, mais aussi fatigue visuelle. Je pense que mes yeux ont un peu trop morflés. Avec les jeux vidéo, du moins avant, je n'avais pas trop ces problèmes, étant enfant, je sortais souvent, et après mes études me prenaient pas mal de temps. Aujourd'hui je rajoute le temps passé devant l'ordinateur, et du coup, moins d'activité physiques. 3) Perception du temps A vrai dire je crois qu'avant je trouvais que le temps passait beaucoup moins vite, et je ne saispas vraiment si c'est à cause du temps que je passe sur Internet, mais je trouve que le temps passe énormément vite. Ceci dit quand je suis en vacances sans internet, je trouve que le temps passe également très vite, mais peut-être d'une manière plus "calme". 4) Identité et relation aux autres Je ne pense pas que ça ait changé grand chose, étant donné que je ne suis pas une accro aux smartphones,quand je suis avec des gens, c'est la même chose qu'avant. En revanche, être derrière mon écran me rend moins timide, j'ai fais connaissance avec plusieurs personnes en ligne.

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Pour ma part, le numérique m'a surtout apporté la possibilité d'assouvir plus facilement mes envies. Il y a un temps ,pas si lointain , il fallait aller dans une bibliothèque ou même sur paris en librairie spécialisée pour trouver un livre pour apprendre et aller dans un autre magasin , tout aussi spécialisé, pour acheter du matériel à prix fort.Maintenant, il y a des forum très professionnel et du matériel d'occasion .Grâce à cela , j'ai pu m'instruire dans plusieurs domaines , sauf le français correct désolé .Mais on s’épanouit plus facilement

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Juste quelques pistes tant les sujets sont vastes: 1 Pour l'attention, c'est clair avec le numérique, j'ai l'impression d'une sollicitation à la distraction, à une dispersion, à une dilution de mon attention. On ne lit pas sur le numérique comme on lit un livre. Un livre a un début et une fin, sur Internet on peut aller dans de multiples directions et même se laisser guider au gré de nos ressentis et des sollicitations avec une sorte d’attention flottante. On est plus durablement attentif plongé dans la lecture d'un livre mais les multiples directions possibles avec le numérique offrent par ailleurs des possibilités insoupçonnables auparavant. De même on n'écrit pas pareil sur un ordiphone ou sur une copie ou sur un traitement de texte, ce sont trois options différentes que l’on pourrait développer. La multiplication de ces possibilités me semble une très bonne chose. Là où il y a à mon avis peut-être problème, c'est quand on privilégie une approche au détriment des autres, par exemple quand on est tellement sur la lecture sur le numérique qu'on ne prend pas (ou plus) le temps de lire des livres: on perd quelque chose d'une attention particulièrement remarquable me semble-t-il. Concernant l'attention je souhaite pointer que c'est une erreur de penser que l'on fait de plus en plus plusieurs choses en même temps. Oui, on peut avoir la télé allumée et utiliser son ordiphone et écouter de la musique d'une oreille parallèlement, mais si l'on y regarde bien, notre attention se porte la plupart du temps tour à tour sur l'un puis sur l'autre de ces pôles d'attraction de l'attention, donc on disperse son attention. C'est évident que si l'on écoute de la musique tout en faisant un travail on disperse son attention, même si cela allège la contrainte de faire ce travail, on le fait probablement moins bien... La qualité nouvelle développée par certains individus grâce à la multiplication des objets technologiques et particulièrement numérique, c’est peut être la capacité de passer très rapidement d’une activité à une autre, une plus grande capacité d’adaptation en quelque sorte. 2 La perception du corps : il y a à mon avis de multiples façons de percevoir son corps, par exemple dans la totalité de son image, comme dans le reflet du miroir, mais aussi dans la complexité de ses composants internes : organes par exemples s’ils sont douloureux. Des représentations de notre corps circulent beaucoup plus par le numérique, même si cette multiplication de nos reflets, des manières de nous représenter, a une origine beaucoup plus ancienne. Pour ce qui concerne le fonctionnement des composants internes de notre corps, fonctionnement silencieux et la plupart du temps disjoint de notre conscience, il est indéniable que les techniques de quantification de soi sont très fortement augmentées et de plus en plus fréquemment proposées par l’intermédiaire du numérique. Ce peut-être des outils d’apprentissage mais on peut craindre aussi une sorte de formatage. 3 La perception du temps : Il faut dire que le numérique change notre relation à l’espace/temps : pouvoir discuter en vidéo et en direct avec un ami à l’autre bout de la planète cela change forcément notre rapport au temps et à l’espace. Pour ce qui est de la perception du temps qui passe il est vrai que l’on peut passer beaucoup de temps sur du numérique sans s’en apercevoir, mais c’est aussi le cas d’une lecture ou d’une activité qui nous intéresse beaucoup. Les jeux vidéo en ligne semblent cependant spécialement chronophages de par leur permanence (on ne peut pas lâcher les autres s’il y a par exemple un combat) et leur illimitation (ce n’est jamais fini). Ils proposent une sorte d’engagement sans fin, c’est peut être une spécificité de cette partie du numérique. 4 La perception de l’identité : La possibilité de se créer des avatars de manière simple et rapide, c'est-à-dire de représenter par projection l’image que l’on se fait de soi, ou une image de qui l’on aimerait être semble être une des nouveautés intéressantes permises par le numérique. Ce peut être ludique mais ce peut aussi être un outil thérapeutique pour les personnes en souffrance psycho-affective. 5 La relation aux autres : Le numérique change pas mal de choses à mon avis même si les fondamentaux de l’humain semblent reste les mêmes. La relation directe en présentiel met en œuvre de multiples facteurs et une infinité de nuances plus ou moins conscientes (les attitudes par exemple trahissent nos états d’âme) ; avec le numérique on peut communiquer intensément avec juste une petite partie de cet arsenal, juste l’écriture ou la parole ou l’image par exemples. Cela permet de décomposer la communication de personne à personne, comme les lettres le permettaient déjà autrefois mais bien plus lentement. La représentation de son image mise en scène semble renforcée dans la représentation de l’identité. En plus comme on peut multiplier ses identités numériques sous une infinité de pseudos, les gammes deviennent infinies. Des liens intenses peuvent se mettre en œuvre par cet intermédiaire et déboucher sur du lien présentiel ou pas.

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qu’est-ce qui change avec le numérique concernant les capacités d’attention, la perception du corps, du temps, de l’identité et de la relations aux autres ? Ça me paraît difficile le passage au numérique s est fait pour moi avec le passage à la vie d adulte autonome. comment déterminer les effets dans ce changement ? pour la capacité d attention le numerique correspond à ma façon de penser, J ai toujours "deux ou cinq fenêtres ouvertes" en même temps dans ma tête et je passe d un sujet à l autre sans cesse en ayant ma propre façon de mettre les éléments en lien. Je "pense " réseau sans cesse . Du coup ma capacité d attention est renforcée je pense par le net, ce n apporte pas de changement pour moi. ( et cela peut générer de la fatigue et une baisse d attention bien entendu mais je peu le fatiguer toute seule sans où ils de la même manière ) Ma perception du corps ...même constat, je l esquive , je ne M y interresse pas et le numerique ne s interresse pas à mon corps. Si il y a des applications qui veulent s y penser je ne m'y arrête pas. Le temps : J aime le contrôler , J ai des routines dans ma pratique du net qui me permette ça. Il y a un ordre pour moi (mails, officiel (banque, administration...) puis Facebook (amis, actus) puis éventuellement jeu ou lecture ou apprentissage. Je mets de côté ce vers quoi je souhaite revenir sur un créneau temps choisi. Pour ce qui est de l identité et de la relation au autres, je ne souhaite pas répondre ici.(pas le temps peut être ? :D )

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Capacité d'attention : je ne peux pas lire sur un écran. Enfin, je peux, mais j'ai l'impression de survoler. Si je veux ou dois lire quelque chose vraiment, je l'imprime et je le lis ailleurs... L'attention sur internet est volatile... Tout pousse à la distraction : c'est bien cela surfer ! C'est naviguer sans réellement de direction. Comme toutes les mamans du monde j'ai fait plusieurs choses en même temps : préparer le dîner en écoutant la récitation, ranger le linge en discutant... Mais je ne crois pas qu'on puisse faire plusieurs choses "intellectuelles" en même temps. On ne peut pas écouter de la musique en lisant. Pas réellement, on est soit à la musique, soit à la lecture. J'aime écouter la radio en cuisinant mais pas en lisant ou en écrivant ! Perception du corps : je n'ai pas l'impression que l'utilisation du numérique ait changé quoi que ce soit pour moi dans ce domaine. Perception du temps : idem. Sauf à considérer le temps comme une dimension de l'espace : pouvoir skyper avec des amis géographiquement éloignés, ça change les choses. Perception de l'identité : je ne suis pas sur les réseaux sociaux, j'ai participé à peu de forum, je n'ai pas l'impression que le numérique ait changé quoi que ce soit. Relation aux autres : côté pratique des sms et des mails pour des informations pratiques, pour le partage des tâches au sein d'une association, pour des échanges ayant un support concret. Mais pour le reste, ça n'a rien changé pour moi... J'écrivais des lettres et des cartes postales, j'écris des mails et des cartes postales !

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J'ai perdu mon message en cours d'écriture alors pardonnez-moi si apparaissent deux réponses. D'ailleurs ces 2 réponses seront différentes puisque je n'ai pas préparé un brouillon. Tiens c'est un peu comme le numérique : selon son humeur on peut être blanc ou noir. Cela pourrait très bien rentrer dans la catégorie "identité"... J'ai vécu 40 ans de ma vie sans et 20 ans avec le numérique. J'imagine que le numérique est un deuxième cerveau qui phagocyte le premier si je ne m'impose pas une discipline. Il m'est difficile de répondre point par point sur cette question tant les effets de l'un entraîne des effets sur les autres et vis versa. Intellectuellement, les apprentissages sont différents : autrefois je lisais sur papier, j'écrivais, c'était plus long mais physiquement moins dangereux. Quoique mes aînés me disaient que j'allais "m'abîmer les yeux". je dis la même chose à mon cadet ! Cependant j'imprimais dans ma mémoire tout ce que j'écrivais, je me souvenais des dates, des anniversaires, des numéros de téléphones, des horaires d'avions. Aujourd'hui je fais confiance à mes agendas, les infos sur mes contacts. Un problème de sauvegarde et je me rends compte que je ne peux plus faire appel à ma mémoire. je suis même en quasi panique lorsque je n'ai plus d'accès à un internet. Au travail une panne d'électricité ou de réseau et Bon cela c'est dit, la lecture sur écran entraîne une fatigue oculaire et une déficience visuelle c'est dans mon cas évident. L'écriture sur clavier a déjà coûté deux opérations du poignet à une collègue. J'ai des hernies cervicales et discales : mauvaises positions et ergonomie pas vraiment au top. Dans certains lieux de travail tout est pensé pour le confort des employés mais pas chez tous les employeurs, loin s'en faut. Je n'ai jamais voulu d'ordinateur portable pour des raisons d’inconfort justement. Il m'est difficile de me concentrer sur internet. La lecture sur écran fatigue et, habituée à lire en diagonale sur le support papier, je ne peux le faire sur écran. les mots se brouillent et j'oublie au dernier paragraphe ce que j'ai lu au début. je ne développerai pas tous les points mais dans un premier temps je retiens ces deux particularités qui pour moi sont dérangeantes : la perte de mémoire et la concentration rendue difficile par une mauvaise qualité de lecture.

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***Rouen 47*** Je réponds, pour la première fois, aux questions posées. Je ne l'ai pas fait jusqu'à présent, or ce MOOC est censé être "participatif" *Capacité d'attention* : je pense que le numérique AUGMENTE, d'une part, les capacités d'attention mais, je constate que cette attention à "l'objet numérique" risque de DIMINUER la *capacité d'attention aux* *autres!* J'en donnerai un exemple : je suis en fauteuil roulant,et je dois souvent me protéger de toutes ces personnes qui ne regardent que leur portable en avançant sur le trottoir et qui se précipitent sur moi en ne me voyant qu'au dernier moment..... Elles sont tellement obnubilées par ce qu'elles font qu'elles ne voient même plus leur environnement! *Perception du corps et du temps* : je réunis les deux car bien souvent je réalise que le temps a passé sans que je m'en rende compte. Parfois, mon CORPS (douleurs, tensions, mal aux yeux ou à la main) me rappelle ce temps Malgré tout, j'ai l'impression que mon cerveau joue le rôle de "régulateur" car, souvent, j'ai le réflexe de regarder l'horloge en bas de mon écran, et cela m'incite à m'arrêter ou à décider d'un délai avant d'arrêter, alors mon attention est plus régulée et consciente Enfin sur *la Relation aux autres,* je trouve qu'il y a du bon et du moins bon. Les SMS, par exemple, permettent une relation PLUS FREQUENTE mais moins PROFONDE que le téléphone classique par exemple qui permet un réel DIALOGUE.

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Dans une étude, C. Shawn Green et D. Bavelier, du département neurosciences de l’université de Rochester, observent que la pratique des jeux vidéo d’action modifie chez les joueurs les capacités visuelles attentionnelles. Les auteurs ont comparé les performances de « joueurs » réguliers face à des « non-joueurs » dans différentes tâches. Leurs recherches ont mis en évidence que l’attention visuelle des joueurs fatigue moins vite que celle des non-joueurs lorsqu’ils doivent rechercher une cible, malgré l’augmentation constante de la difficulté de la tâche. Les joueurs arrivent également à appréhender un plus grand nombre d’objets d’un seul coup d’œil. Par ailleurs, la mobilisation de leurs ressources attentionnelles visuelles est plus opérante, en vision centrale comme en vision périphérique : ils repèrent mieux une cible quelle que soit sa distance par rapport au point qu’ils fixaient initialement. Enfin, ils parviennent plus rapidement à remobiliser leur attention à la recherche d’une nouvelle cible, après qu’une première ait été détectée. Il semblerait donc que la pratique régulière de jeux vidéo d’action améliore globalement l’attention visuelle sélective. (GREEN C.S. et BAVELIER D., « Action vidéo game modifies visual selective attention », Nature, 2003, n° 423,pp 534-537) Je ne connais pas d'étude similaire sur l'utilisation d'internet mais si certains en ont connaissance, il peut être intéressant de les partager. Cordialement, Marine

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d'une attention ouverte à une géographie proche et entourante (les autres, les choses, les pensées exprimées) mais de proximité l'attention se réduit à un objet unique mais protéiforme (son, image, écrit...) dont la distance peut être infinie mais la perception proche. Le corps perçu se réduit alors en un outil au service du cerveau qui, tout puissant, tout assoiffé recherche le maximum de simulation (connaissance, loisir, envie de tout appréhender de ne rien laisser échapper). Un corps en un lieu unique, un esprit présent partout. le corps ne se rappelant alors à nous que par les douleurs musculo-squelettique induites. Le temps qui rythme la vie, heures, jour/nuit, saisons, ne donnent plus le tempo: c'est le besoin d'aller toujours plus en avant de satisfaire ces besoins (loisirs) ou ses obligations (travail) qui domine. quant à la relation aux autres le besoin de vérifier si la connexion existe, si le fil à la patte n'est pas rompu (au risque de tomber dans le vide) est intimement lié au besoin de vérifier son attachement à sa nouvelle "grégarité": son entourage numérique personnalisé et créé de toute pièce.

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Je ne sais pas si c'est vraiment le sujet, mais je voudrais parler du téléphone portable. Pourquoi est-il si fascinant ? Pourquoi éprouve t-on le besoin de le consulter sans cesse ? regardez les gens à l'arrêt de bus, dans le métro : ils sont tous en train de consulter leur téléphone, et moi la première. Sommes-nous moins attentifs à ce qui nous entoure pour autant ? L'était-on davantage avant que nous possédions tous cet objet ? Je n'en suis pas sûre. Ce que je constate, c'est que je lisais davantage de magazines et de livres sur des temps courts (parce que sur des temps longs, plus de 30 mn, je lis toujours beaucoup sur papier). Le format de ce que nous voyons / lisons sur le téléphone me semble mieux adapté à la fragmentation de notre temps que celui des documents longs. Une chose est certaine : depuis que j'ai ces appareils mobiles, je ne m'ennuie plus ! J'ai vécu un ennui profond, abyssal à l'école... Je l'ai retrouvé parfois dans mon activité professionnelle et dans ma vie quotidienne, par exemple lorsque j'attends chez le médecin ou le dentiste. Maintenant, je prends ma tablette connectée en 4G et je lis les articles que j'ai stockés dans une application "à lire plus tard", je n'ai pas l'impression de perdre mon temps... Récemment, j'ai attendu plus de 3 heures dans un commissariat pour faire une déclaration de vol. Si je n'avais pas eu ma tablette, qui remplaçait avantageusement les revues déchirées et périmées mises à disposition dans la salle d'attente, j'aurais pété un câble !

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Avant le numérique, j'écoutais certaines émissions radio, j'étais très fidèle aux horaires, car c'était mes seules sources de cultures et d'informations. En effet je suis du Bénin et de famille pauvre. Je n'avais pas accès aux journaux et livres facilement. Après mon accessibilité au numérique, je peux passer un mois sans mettre en marche un post radio ou une chaine de TV. Par contre, je n'arrive pas à me passer d'Internet. Quand une émission m'intéresse,je vais sur le net pour télécharger les numéros passés. Aujourd'hui, j'ai des difficultés visuelles mais j'ai du mal à donner un repos suffisant à mes yeux. Surtout que depuis 2006, j'ai considérablement réduit mon recours aux documents imprimés pour préparer et animer les formations que je donne.