phase 1
J'ai été "victime" d'un burn out il y a 5 ans et ai été agressée au travail. Je suis donc sous traitement, mes réponses vont donc en dépendre :
1. Mon attention est médiocre et je souffre d'aphasie. Décalage entre la pensée et l'expression. Quand la locomotive va trop vite tout déraille alors je fixe un objectif visuel, une parole d'ancrage.
Lorsque je dois travailler dans l'urgence en étant trop sollicitée ailleurs, je visualise un panneau "stop" ce qui me permet de me reconcentre sur l'important.
J'ai des alarmes pour tout sur le smartphone.
2. Je me permets des moments de flâneries en sortant du travail. j'ai la chance d'habiter près du campus universitaire. En été je marche au lieu de prendre les transports (jamais de voiture). En hiver je passe un peu de temps dans des endroits qui me permettent de déconnecter. De la musique, de la lecture (livre papier). Peu de télé, plutôt le cinéma et les expos.
j'ai eu l'habitude de passer trop de temps au travail et je le pair encore aujourd'hui. En fin de journée j'ai programmé une alarme "range tes affaires et casse-toi". Quelques fois, je ne l'écoute pas.
3. Mon corps a beaucoup souffert alors aujourd'hui je gère plutôt dans la prévention. Alimentation très saine, pas d'alcool, pas de tabac.
Je prends plaisir à faire le marché, pour le reste commande sur le net.
Le sommeil est médiocre et doit être aidée. Couchée dans un créneau horaire défini pendant la semaine de travail. Pas d'activité intellectuelle avant le coucher. Un bon livre .
Je pratique la méditation en pleine conscience depuis plusieurs années.
Mes douleurs physiques sont induites par mes journées passées devant l'ordinateur : problèmes de dos, de cervicales, fatigue oculaire, etc.
4. J'affronte avec difficultés me regard de l'autre, ma place dans la société, dans ma famille car je me sens souvent en décalage. Alors je pratique l'auto-compassion et je retrouve une certaine assurance.