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Semaine 3 / 1.1 Attention, perception corps, temps, identité sociale

phase 1

J'ai été "victime" d'un burn out il y a 5 ans et ai été agressée au travail. Je suis donc sous traitement, mes réponses vont donc en dépendre : 1. Mon attention est médiocre et je souffre d'aphasie. Décalage entre la pensée et l'expression. Quand la locomotive va trop vite tout déraille alors je fixe un objectif visuel, une parole d'ancrage. Lorsque je dois travailler dans l'urgence en étant trop sollicitée ailleurs, je visualise un panneau "stop" ce qui me permet de me reconcentre sur l'important. J'ai des alarmes pour tout sur le smartphone. 2. Je me permets des moments de flâneries en sortant du travail. j'ai la chance d'habiter près du campus universitaire. En été je marche au lieu de prendre les transports (jamais de voiture). En hiver je passe un peu de temps dans des endroits qui me permettent de déconnecter. De la musique, de la lecture (livre papier). Peu de télé, plutôt le cinéma et les expos. j'ai eu l'habitude de passer trop de temps au travail et je le pair encore aujourd'hui. En fin de journée j'ai programmé une alarme "range tes affaires et casse-toi". Quelques fois, je ne l'écoute pas. 3. Mon corps a beaucoup souffert alors aujourd'hui je gère plutôt dans la prévention. Alimentation très saine, pas d'alcool, pas de tabac. Je prends plaisir à faire le marché, pour le reste commande sur le net. Le sommeil est médiocre et doit être aidée. Couchée dans un créneau horaire défini pendant la semaine de travail. Pas d'activité intellectuelle avant le coucher. Un bon livre . Je pratique la méditation en pleine conscience depuis plusieurs années. Mes douleurs physiques sont induites par mes journées passées devant l'ordinateur : problèmes de dos, de cervicales, fatigue oculaire, etc. 4. J'affronte avec difficultés me regard de l'autre, ma place dans la société, dans ma famille car je me sens souvent en décalage. Alors je pratique l'auto-compassion et je retrouve une certaine assurance.

phase 1

Merci pour ce témoignage tres personnel qui sème pour tous ceux qui pourraient se retrouver dans la situation qui était la votre des petits cailloux sur le chemin de la reconstruction jlv

phase 1

Le docteur Picard , celui qui s'envole en stratosphère, utilise l'auto hypnose pour se reposer et se déconnecter complétement.

Vos réponses aux questions de la phase 1

Bonjour, Merci de répondre à ce message pour saisir vos réponses aux questions posées tout au long de la phase 1. Damien Aubert, membre de l'équipe technique.

Vos réponses aux questions de la phase 1

1. Je pense avoir de bonnes capacités d'attention, tout en pouvant parfois me disperser si je suis fatigué, et je m'en rends généralement compte. J'apprécie le "temps vide", en écoutant de la musique, par exemple, mais j'ai tendance à le remplir, surtout le soir, en regardant des films et des séries. Concernant le sommeil, je m'endors facilement mais j'ai tendance à me coucher trop tard (et à le payer le lendemain). 2. Je trouve mon corps plutôt en forme, sans doute parce que j'essaie de pratiquer une activité physique régulière (je me déplace beaucoup à pied et à vélo, je fais un peu de sport). Mais je ne respecte pas mon sommeil comme je le voudrais, j'ai tendance à accumuler beaucoup de fatigue avant de changer de comportement. 3. J'ai l'impression que mon temps est en grande partie occupé par des activités planifiées avec par conséquent de faibles risques de perte de contrôle du temps qui passe (merci Google Agenda). Par contre le soir, bien que je me fixe une limite, je ne la respecte pas souvent. 4. Dans mon rapport à moi-même, j'essaie de voir une cohérence dans mes différents actes pour trouver de la satisfaction dans ce que je suis. Dans mon rapport aux autres, j'essaie d'être à l'écoute, de pratiquer l'humour en toutes circonstances, de favoriser des ambiances détendues, de prendre du recul pour comprendre mon comportement et celui des autres. Malgré moi, je ne montre pas beaucoup de moi-même, j'exprime peu mes sentiments, et c'est forcément en réaction au regard des autres que je peux influer sur cet aspect de mon caractère.

Vos réponses aux questions de la phase 1

Concernant 1,2,3 je pense être le bon élève car je pratique plusieurs disciplines psychosomatiques, faites pour aller dans ce sens ; ceci de façon quotidienne, et depuis ... longtemps. En revanche, pour 4, je me sens complètement dans le cirage (malgré une recherche volontaristes d'expériences particulières).

Vos réponses aux questions de la phase 1

1 mes capacités d’attention sont liées à l’intérêt que je porte à un sujet, et à mon état émotionnel. Par exemple, si je suis énervée, j’ai du mal à me concentrer. Si je dois travailler ou assister à une réunion sur un sujet qui ne m’intéresse pas, alors j’ai rapidement du mal à me concentrer, et j’en profite pour lire mes mails sur mon smartphone (bouh….). Sinon, toutes les alarmes liées aux arrivées de mail sont désactivées. Je me ménage des moments pour penser (le week end en allant marcher). 2 je perçois mon corps avec mes 5 sens _ ou tout au moins sans appareil de mesure connecté ou pas. Je fais attention aux messages sur le sommeil et les tensions dorsales qui pour moi viennent signaler un problème d’équilibre général. 3 au travail j’utilise un agenda électronique qui signale l’heure de la réunion suivante, et je bloque des plages horaires de disponibilité dès que j’atteints 4h de réunion par jour. Je n’ai pas de montre. J’utilise en priorité les horloges murales, puis le smartphone. Hors du travail, je ne suis pas particulièrement le cours du temps qui passe, sauf pour aller à un rdv, sortie, ou attraper un train. 4 j’ai une présence sur les réseaux sociaux (de 5 à 30 items par semaine). J’apprécie quand certaines publications sont likées ou commentées, mais ce n’est pas vital pour moi.

Vos réponses aux questions de la phase 1

L attention Ma faculte d attention ne s altere pas avec le numerique au contraire le monde des images force l attention et le niveau des details le temps vide est mieux exploite, on rempli le temps d inactivite en se connectant au cas où un mail ou une nouvelle info soit disponible. Evidemment la relation aux autres en direct s en trouve affectee . Perception du corps Les yeux se fatiguent et le temps d activite se rallonge par le biais d une connectivite aux objets permanente hormis le temps de sommeil. LE TEMPS il y a une non perception du temps passe pendant les connections, mais heureusement il y a le temps des interractions exterieures qui interferent PERCEPTION DE L IDENTITE Il y a une meilleure perception de l identite puisqu elle est nommee (identifiant, mail,ou avatar) même si elle est noyée dans la masse on a l impression d une unicitė et singularité de son expression

Vos réponses aux questions de la phase 1

1. Capacités d'attention : aucun problème pour ça, ma capacité de concentration a contribué à la réussite de mes études et me permet de travailler imperturbablement quand des gens discutent ou chahutent (ça arrive) dans mon bureau. Elle me fait défaut dans les monologues (colloques, exposés)quand les gens ne sont pas bons à l'oral. 2. Attention au corps : normale. Je me couche quand je suis fatiguée, quand je peux si je suis malade. Je fais des activités sportives en fonction de mes capacités. Par contre je ne mange quand c'est l'heure car j'ai constaté que j'avais besoin de manger à des heures régulières pour être en forme. 3. J'ai conscience du temps écoulé en général, sauf en cas de concentration intense sur un travail important, ou de captivation par un roman (ma perception du temps se concentre ou de distend, ça dépend). Il m'arrive de jouer à deviner l'heure avant de regarder. Je me trompe rarement de beaucoup. 4. Je n'aime pas me montrer sur internet. Quand je le fais c'est à des cercles contrôlés (enfin, j'ai l'illusion que c'est le cas). Par contre, il m'est arrivé de publier des articles dans le cadre professionnel et d'aller consulter les stat. de lecture plusieurs fois par jour. C'était important pour moi que les articles soient lus, pas seulement pour comprendre mon lectorat et ses attentes, mais aussi pour avoir le sentiment d'avoir son approbation. C'était excitant et limite compulsif. A part ça, je fais une psychanalyse depuis 4 ans, donc je travaille sur mon identité et je n'ai pas besoin d'internet pour travailler mon égo.

Vos réponses aux questions de la phase 1

1. Attention J'imagine que mes capacités d'attention sont correctes. Tant que le sujet m'intéresse, je peux me concentrer dessus. Dans le cas contraire, je dois lutter pour rester éveillé. Heureusement, mon imagination est là pour m'occuper l'esprit le temps que ça passe. Je pense pouvoir m'aménager des temps de pensées libres, le soir ou le matin, dans le lit, ou quand je marche dans la rue. La musique aide à stimuler tout ça. Je ne supporte pas le temps vide, car je pense avoir toujours mieux à faire (lire un bouquin, avancer dans un travail, un jeu à finir ou un nouveau à essayer, etc.). Bien entendu, je dors peu ... même si j'apprécie la grasse mat' . 2. Perception de son corps Pas trop compris de quoi il est question. J'imagine que cela indique que je perçois mal mon corps. Disons que se sentir vieillir n'est jamais agréable. Alors autant penser à autre chose. 3. Perception du temps L'horloge sert à ça, je suppose. Mais il doit y avoir un sens caché ... Globalement, j'essaie de prendre le temps dont j'ai besoin, que ce soit 10 secondes ou 10 ans. 4. Perception de son identité Je sais que je n'existe que sous forme d'image pour les autres. Une image qui n'existe que dans leur esprit, et très certainement très différente de ce que je suis. Et comme je ne pourrai rien y changer, autant ne pas y accorder trop d'importance. J'imagine donc que ma perception est mauvaise ... ça ne m'empêchera pas de dormir.

Vos réponses aux questions de la phase 1

1 Mes capacités d’attention sont variables selon les circonstances. Elles me semblent les plus mobilisées lors de moments de concentration. Cela est le résultat d’une volonté. L’attention est un travail psychique centré sur la conscience. Il me semble qu’il y a aussi au moins une autre forme d’attention, celle qui consiste à réaliser des tâches simples ou répétitives, comme repasser du linge ou éplucher des légumes et faire la cuisine ou jardiner : là l’attention a fréquemment une fonction d’occupation qui participe à « vider la tête ». Mes capacités d’attention peuvent être distraites par de nombreux éléments, par exemple les bruits ou les sons ou interrompues parce que ma pensée suit un autre cours, sur un mode d’association plus libre. En règle générale, je n’ai pas le sentiment de me disperser. Bien sûr que je me ménage des moments pour penser plus librement, pour rêver et laisser vagabonder mon esprit. J’aime le temps dit « vide » que je considère comme un temps d’éclosion de créativité. En général je dors bien, moins bien en avançant en âge cependant. Parfois je me réveille la nuit et certaines fois j’ai du mal à me rendormir.Dans ces cas là il m'arrive (heureusement rarement) d'être envahi par des sujets importants de la journée ou même par des sujets anodins. Oui je me rends compte régulièrement que j’ai perdu mon attention. 2 Je perçois mon corps quand j’y prête une certaine attention, en me mettant à l’écoute de tel ou tel élément de celui-ci. Je peux aussi percevoir mon corps en tant qu’image, par exemple dans un miroir. Je perçois aussi mon corps de manière plus évidente lorsque je fais un effort, par exemple si je cours je sens plus les battements de mon cœur et la circulation accélérée du sang dans mes veines. Ou lorsque je ressens des émotions fortes. Il y a de multiples manières de ressentir son corps. Il me semble souhaitable de prendre en compte les messages et limites du corps tels que douleur, satiété, fatigue, etc. J’en tiens compte, étant entendu qu’il y a une grande marge permise par notre corps, par exemple face à la faim ou à la fatigue. Parfois on ignore, consciemment ou non les messages de notre corps et quand c’est trop, c’est évidemment nocif. 3 Trop vaste question ! Concernant le temps passé à une activité, soit je regarde l’heure soit je sens que « j’ai ma dose ». 4 Là aussi très vaste question ! Une part non négligeable de notre identité s’établit sur des identifications et introjections. Je me perçois, je me ressens et je m’apprécie plus ou moins selon les moments ; il est clair que le regard ou l’avis des autres peuvent contribuer à influencer cette perception et ces ressentis. Oui, je suis dans une certaine mesure dépendant du regard des autres mais j’ai aussi heureusement acquis une certaine indépendance étayée sur une certaine estime de moi. Tout cela est variable selon les circonstances et les époques de ma vie.

Vos réponses aux questions de la phase 1

Bonjour, il est malheureusement impossible d'écrire en anonyme en répondant à un message, ou bien je n'ai pas trouvé ou compris comment ça marchait. Mais tant pis, je poste quand même. Mais je trouve ça un peu bête car si on poste un message anonyme, et bien après on ne peut plus répondre anonymement à la personne qui nous aurait répondu, sinon notre identité est dévoilée... 1) attention Mes capacités d'attention sont plutôt limitées je trouve. Je me distrais assez facilement, je suis une grande rêveuse, j'ai malheureusement bien le sentiment de me disperser parfois. Le temps vide que j'ai de moins en moins, je le supporte plutôt bien étant donné ma propension à rêvasser que ce soit positif ou malheureusement négatif. De manière générale la qualité de mon sommeil est plutôt bonne et oui parfois j'ai l'impression que j'ai perdu de mon attention au fil du temps, même si depuis toujours je suis plutôt distraite, mon esprit à toujours eu tendance à vouloir vagabonder. Il suffit qu'on parle d'une chose qui me fasse penser à quelque chose pour que je perde le fil de mon écoute, malheureusement. 2) perception de son corps Comment je perçois mon corps ? Je ne suis pas très souple en tout cas. Je sais pas trop à vrai dire mais, je suis très à l'écoute de mes émotions et de mes ressentis, un peu trop peut-être, parfois je me laisse un peu trop envahir. En général je prend en compte les messages d'alerte de mon corps. 3) perception du temps Je perçois le temps qui passe comme une fusée. Je trouve que le temps passe extrêmement vite, même si l'on ne fait pas grand chose de sa journée. Le temps que je passe à une activité, en générale trop de temps. 4) perception de son identité Par rapport à moi même je me perçois comme quelqu'un de passionnée mais qui n'ose pas. Par quel moyen je sais pas, mais je sais que je m'intéresse à énormément de choses, mais qu'il y'a très peu de choses que j'ose faire (comme par exemple certains arts martiaux), à cause notamment d'un manque de confiance en soi. Je suis timide et réservée et j'ai parfois du mal à m'exprimer ou exprimer mes idées et mes pensées, ce qui fait que je ne parle pas trop en général. De ce fait je pense que les gens me perçoivent comme quelqu'un certes de timide mais également taciturne, froide et sans personnalité. Parfois j'ai l'impression qu'ils me prennent pour une naïve ou pire quelqu'un de bête. Je parle ici des personnes qui me connaissent à peine ou mal.

Vos réponses aux questions de la phase 1

1°) L’idée d’une vie sans temps vide, sans possibilité de rêver, de vagabonder en esprit, de ressentir ce qui se passe en moi, m’est insupportable. Pour moi, ce n’est pas une vie ! Aujourd’hui, la multiplicité de l’offre de culture, de loisirs, d’achats, augmente les possibilités de dispersion. Il faut un temps de digestion de toutes les nourritures que l’on avale (ressentis physiques, émotionnels). L’offre dépassant considérablement mes capacités de digestion et d’assimilation : je me retrouve parfois dans une sensation de « trop », d’étouffement. Mais je sais décrocher et ne pas trop participer à l’accélération du monde. 2°) Atteinte depuis plus de 20 ans d’une maladie qui me donne des douleurs, je n’ai pas vraiment de difficultés à percevoir mon corps. Heureusement, les pratiques du Wutao, de l’Eutonie, de la respiration pleine conscience me rappellent que mon corps n’est pas que de la douleur ! Mon corps me limite et le plus souvent j’obéis… Je trouve qu'oublier mon corps est plus facile en surfant sur internet (qu'en lisant ou en regardant un film) et béni soit internet pour cela ! 3°) Je sais toujours l’heure qu’il est à quelques minutes près. C’est très rare que je perde le sens du temps, et c’est d’ailleurs souvent une expérience agréable. Je ne sais pas comment je le sais. Sans doute qu’il y a toutes les fois où je jette un coup d’œil à une montre, un téléphone portable, une pendule et que j’enregistre l’heure, sans vraiment m’en apercevoir mais j’ai également l’impression que c’est dans mon corps : mon corps sait l’heure qu’il est. 4°) J'ai besoin de me retrouver avec moi-même : moi, mon cahier et une théière pleine le matin, dans mon fauteuil. C’est là que mon rapport à moi-même s’établit, se reconstruit, se renouvelle, évolue. Je ne peux pas vivre sans ce moment. Si je ne prenais pas ce temps le matin, je finirais peut-être par ne plus savoir qui je suis ? Par n’être définie que par les autres ? Par n'être définie que par ce que je fais, et plus du tout par ce que je ressens ou que je pense ? Je n'ai pas l'impression d'avoir tellement besoin d'être définie par le regard des autres sur moi. Par contre, je cache ce qui m'apparait comme de la faiblesse (avoir mal, être shootée par les antalgiques, être fatiguée...) même si cela n’en est pas pour les autres, mais juste inhérent au fait que je suis malade. Je fais la différence entre moi et ce que je montre de moi, sans être tout à fait dupe : je sais que je montre également des choses malgré moi, à mon insu ! Internet n'a que peu d'influence sur cette image de moi, car je fréquente peu les forums, je ne suis pas sur les réseaux sociaux...

Vos réponses aux questions de la phase 1

1 Au niveau de l'attention, il m'arrive parfois d'écouter les gens en réunion de travail sans les entendre. Parfois quand les réunions s'enchaînent il est difficile de rester concentré. J'ai besoin de faire souvent des coupures entre 2 réunions, des pauses de quelques minutes pour me recentrer ensuite. Conneccté au travail même le soir chez moi, il m'arrive aussi parfois de m'endormir devant mon ordianteur ! 2 Les effets au niveau du corps chez moi se sont manifestés à partir du moment où ma charge de travail a augmenté et donc faisant moins d'exercices physiques, j'ai pris en 2 ans 20kg... qu'il m'est difficile de perdre aujourd'hui. Cette prise de poids rapide car souvent assis (dje travaille de 7h30 à 18/ 19h du lundi au vendredi et 1 fois sur 2 jusqu'au samedi)provoque des douleurs aux épaules, des blocaes au niveau du poignet, un voile devant les yeux lorsque je travaille tard chez moi devant l'ecran 3 L'investissement au travail me permet de bien mesurer le temps car le résultat de mon travail doit être rendu dans des délais fixés. Par contre cet investissement me fait depuis peu aussi prendre conscience que je néglige moi, mes proches, mon intérieur et que je fuis les responsabilités domestiques. 4 Le rapport aux autres est fonction de mon état. Souvent négligé (pas rasé, même chemise ou pantalon pendant 3 jours car je n'ai pas de chemise repassée car je neglige le repassage)il y a une crédibilité face aux autres qui est en jeu. Souvent quand j'anime des réunions ou lors de rendez-vous où une décision doit être prise, les personnes sont surprises parfois l'image que j'affiche et l'autorité que je représente. Je suis conscient de l'image que je peux véhiculer mais en même temps c'est aussi volontairement que je casse les codes sociaux (exple s'habiller en costume cravate). J'ai aussi souvent besoin de me retrouver "avec moi-même", en déjeûnant seul mais pas au restaurant d'entreprise pour ne pas croiser des collègues, en fermant mon bureau ce qui signifie ne pas déranger...

Vos réponses aux questions de la phase 1

Bien que très présent en ligne et sur les réseaux sociaux notamment, je n'y suis pas très actif cela a donc peu d'impact sur l'image que je peux avoir de moi.. Par contre, cette présence modifie ma vision des autres dans le sens où je suis peut être plus enclin à juger les autres selon ce qu'ils exposent d'eux mêmes (retweet ou partage d'intox ou de hoax sans vérifications, orthographe approximatif, messages inintéressants etc.). Cela a plutôt tendance à restreindre mon cercle "d'amis" que de me pousser vers les autres...

Vos réponses aux questions de la phase 1

Mon attention est facilement distraite notamment par le smartphone Effectivement je me disperse et perd du temps je me « rassemble » régulièrement pour faire le point parmis mes moments de dispersion il m’arrive de rêver effectivement afin de m’isoler complètement et me retrouver j’apprécie de me retrouver avec du temps libre cependant j’ai souvent beaucoup de mal à le gérer je fais du sport, je lis je vais voir une amie, je range , je comble la qualité de mon sommeil est souvent mauvaise pas suffisante souvent et il m’arrive de faire une pause de 10 min et de « décrocher » éveillée ou non oui souvent je me rends compte que je dois me reconcentrer je perçois mon corps comme une « machine » , une enveloppe dont l’image subjective ne change presque jamais je ne m’écoute pas souvent et priorise d’autres données avant mon corps mes ressentis je pousse souvent mon corps à ses limites il m’arrive malgré la douleur de sortir courrir pour garder mon rythme de sorties , j’ai un objectif et je m’oblige à sortir néanmoins si une fois sortie je constate que mon corps ne suit pas je ralentis la cadence et marche pour quand même bouger mais en prenant soin de ne pas « casser » la « machine » j’écoute peu mes signaux internes notamment de fatigue si bien que de temps en temps la « machine » me rappelle à l’ordre avec des migraines ou autres douleurs qui m’obligent à me « replier » et me reposer je dois regarder et contrôler le temps passé à une activité car j’ai peu de notion du temps qui passe pour ce faire j’utilise mon tel en permanence quand je pars courrir ,partout en fait il est toujours avec moi je me perçois en regard aux réaction des autres je pense être une personne discrète voire froide pour certains car j’attends avant de parler et parle peu je ne suis pas très visible d’ailleurs souvent on ne sait plus si j’étais là à telle ou telle soirée ou on m’oublie manifestement ! je le vis très bien j’aime observer et me faire une idée de ce/ceux qui m’entourent sur les réseaux sociaux je mets très peu d’infos sur moi et je vérifie régulièrement ce qui ressort lors d’une recherche avec mon nom cependant je me soucie peu ds commentaires ou de ce qu’on peu penser de moi je veux seulement ne pas être trop visible

Vos réponses aux questions de la phase 1

Je traite les points demandés en articulation avec mon activité numérique uniquement. Capacité d'attention : très variable. Quand je travaille sur un document compliqué, je ferme volontiers mon navigateur web et je coupe le son des appareils mobiles pour ne pas me laisser distraire. Quand je dois être sur le web pour le travail, je ferme les onglets qui n'ont pas de relation directe avec la tâche en cours. Je peux me concentrer très longtemps sur un sujet qui me plaît ou dont j'ai intégré l'urgence. En revanche, je papillonne partout quand ça me pèse ou que ce n'est pas urgent. Perception du corps : j'ai abusé de la station assise voici quelques temps, je m'oblige désormais à bouger, à lâcher mon ordi au moins deux heures / journée de travail. Je souffre les jours où l'urgence du travail à accomplir me tient vissée au fauteuil. Perception du temps : le temps passe vite sur Internet, qui incite à la procrastination et remplit avec du pas grand chose souvent les plages de désoeuvrement. D'un autre côté, j'ai la nette impression de pouvoir travailler plus longtemps d'une traite sur un document présent sur mon ordinateur que sur une feuille de papier. Identité : j'ai une identité publique, je l'assume et essaie de ne pas m'emmêler les pinceaux ! J'ai horreur de la notion d'e-réputation, j'ai du mal à me considérer comme un paquet de lessive ou une "marque". Je privilégie l'interaction en ligne sur mes productions et celles de ma société, ainsi que la diffusion d'informations pertinentes (je lis par exemple toujours les articles avant de retwitter les liens sur Twitter) plutôt que le "branding" creux.

Semaine 3 / 2.1 Ce qui change avec le numérique : témoignages

le numérique me change le cerveau

....il permet plus de temps pour préparer ce dont nous avons besoin ,quelle info me manque pour répondre à la sécu ,où habite maintenant cet ami dont j'ai perdu la trace ,1000 questions comme cela qui nécessite une stratégie de recherche ,mais je peux aussi clique slt le nom ou le mot et je vois ce qui se passe,ce que cela donne ,c'est aussi se perdre dans le dédale des questions et des réponses ,l'anarchie s'organise alors toute seule ,le temps ne compte plus ,je m'étonne moi même ,je suis distrait et concentré à la fois ,le corpset scotché ou en mouvement ....

le numérique me change le cerveau

Je suis incapable de répondre à une telle question. Cela fait 30 ans que le numérique est entré dans ma vie (avec un Mac SE) Sur une telle durée, je ne peux pas faire la part de ce qui est dû au numérique, à l'évolution de la société, et à mon propre vieillissement.

le numérique me change le cerveau

Vous pouvez réfléchir par rapport à une technologie numérique particulière : par exemple l'arrivée d'internet à la maison, l'arrivée du haut-débit à la maison, le téléphone portable, facebook, etc. : qu'est-ce qui a changé pour vous sur l'attention, ou bien le rapport au temps, etc.

le numérique me change le cerveau

Le numerique permet d affiner et d echanger sur des sujets varies il peut aussi permettre a une opinion de se definir ou se renforcer voire d etendre le champ de connaissance des sujets et permettre d ecouter la contradiction.

le numérique me change le cerveau

En tout cas, l'utilisation du smartphone a supprimé les accents et les apostrophes...et c'est regrettable ! En dehors de ça, je trouve que l'attention est plus fluctuante avec le numérique, je mémorise moins bien (ou alors serait-ce l'âge...) une lecture sur écran que sur papier. De même, l'utilisation d'un GPS fait qu'on se laisse conduire et qu'on est souvent incapable de refaire un trajet sans cette aide voire de situer sur une carte le lieu atteint (on a une vision très en détail) ... Dans la relation aux autres, on se parle sans doute moins, on s'écrit plus (sms, mails), du coup le contenu n'est plus tout à fait le même, on "pense" plus à ce qu'on dit/écrit.

perception numerique

1 er paragraphe avant le numerique on avait les livres les journaux lorsque on lit un livre on absorbe par l attention on rentre dansle livre . l internet est apparu notre perception a change maintenant nos yeux sont rives sur les ecrans ordi tablettes parfois c est difficile de lire un ebooks est epuisant par rapport a la luminosite de ces appareils 2 paragraphe la perception de notre corps est transforme avant on se deplacait beaucoup on allait dans des magasins se promener . l ere numerique est apparu plus besoin de deplacer de son salon on acces au monde entier on devient dependant 3 paragraphe avant javais du temps on nest pas accapare par la vie moderne maintenant j utilise l ordi toute la journee on oublie sa vie pendant un moment4 paragraphe avant j utilisais le telephone cest bien d entendre la voix des proches maintenant je passe par le celebre reseau social avec les amis virtuels plus besoin de telephoner on se parle en ligne en direct on perd l habitude de se parler

perception numerique

tout à fait d'accord ces perceptions. cela a changé nos habitudes, nos comportements et nos relations avec les autres. Tout de même, si on aime lire, on garde la préférence pour les lectures sur papier. De plus, même si on n'a plus besoin de se déplacer aussi souvent qu'avant, parfois il devient nécessaire. la relation face à face est plus intéressante. Tout dépend aussi de son éducation...

Vos témoignages

Bonjour, Merci de répondre à ce message pour saisir votre réponse à la première question de la semaine : *qu’est-ce qui change avec le numérique concernant les capacités d’attention, la perception du corps, du temps, de l’identité et de la relations aux autres ?* Cordialement. Damien Aubert, membre de l'équipe technique

Vos témoignages

Attention : Internet nourrit ma distraction : je ne pense pas être plus distrait, mais il est plus facile de sauter d'une distraction à l'autre désormais. Par rapport à un travail de bureau à l'ancienne l'ordinateur peut aussi faciliter ma concentration en aidant à la focalisation sur un écran, et en minimisant l'effort physique. Le téléphone portable offre un moyen quasi-immédiat pour occuper les temps vides (mais que s'y passait-il avant ?). Perception du temps : pas sûr que grand chose ne change par rapport à une montre.

Vos témoignages

Capacité d'attention : on capte + de choses mais - en profondeur. On ne prend pas le temps de se poser pour analyser vraiment. La perception du corps : celui-ci se "customise" à volonté, on rajoute des options... Le temps s'accélère : un événement dramatique qui a suscité un flot incessant de réactions sur Internet, cela nous paraît déjà loin alors que cela est encore très récent (mais tellement de choses ont été dites...) L'identité : à la fois on a peur de révéler son identité (voire son intimité) et à la fois son identité devient plurielle, au fils des différents usages. La relation aux autres : Comme pour l'attention on a plus "d'amis" mais on peut s'en séparer plus facilement.

Vos témoignages

Je souscris au commentaire précédent. Néanmoins, je n'ai pas l'impression qu'en ce qui me concerne il y ait un changement notable sur ces 4 critères, peut-être parce que j'étais déjà adulte quand on a adopté des usage numériques aussi étendus. Tout ça pour dire que peut-être il se peut que rien ne change pour certains. La question appelle en fait une typologisation de changements et des groupes de sujets formés selon la fréquence et l'intensité des changements constatés chez eux, et l'étude de ce qui les rassemble en dehors de faire partie de ce groupe.

Vos témoignages

Je suis probablement un contre-exemple, mais bon ... ça a peut-être un intérêt sociologique, qui sait. J'ai pratiquement toujours vécu avec un objet électronique (ou interactif) à portée de main. Je n'ai jamais ressenti le besoin de rejoindre les autres, et mon cercle d'amis a toujours été restreint. Ce comportement s'est prolongé dans ma vie numérique. Je ne ressens donc pas de changements importants par rapport à avant, en dehors d'une plus grande multiplicité des activités potentiellement intéressantes à mes yeux. Avant j'avais le choix entre les bouquins, la console ou la télé. Maintenant, c'est à peu près pareil, avec Internet en plus. Mes occupations sont devenues "en ligne", mais sont restées "hors ligne" dans l'utilisation que j'en ai. En dehors de mes participations dans quelques forums, je ne fais rien de fondamentalement différent d'avant. Question de caractère, j'imagine. Il y a 1000 ans, je serai surement devenu moine ou lettré, pour continuer à lire et à gribouiller aussi souvent que possible.

Vos témoignages

Je pense que je « butine » plus avec le numérique. par exemple quand je suis sur mon ordinateur, je peux utiliser internet, écouter la radio, lancer un ou plusieurs logiciels en même temps. J’ai parfois une sensation de zapping. Je crois que mon attention est mise plus à l’épreuve qu’auparavant. J’ai aussi remarqué que si je dois faire un travail ou une tâche un peu fastidieuse, j’ai besoin d’écouter de la musique en même temps. Ça m’aide à me concentrer. Alors que quand je lis un bouquin, je ne fais que lire (pas de musique, ni de radio) . peut être ai-je besoin de plus de concentration ? Comme je l’ai déjà évoqué dans d’autres posts, je pense que la notion du temps passé sur internet est très différente de la réalité. Souvent je prévois de rester seulement ½ heure et en fait au bout de 1 ou 2 heures j’y suis encore…. Parce qu’il y a toujours quelque chose à faire ou à voir. Encore plus si je suis connectée sur les Réseaux sociaux tels que Facebook ou pire Twitter. Puis que ça bouge réellement tout le temps.

Vos témoignages

Chacun de nous possède son identité réelle et virtuelle. nous nous créons nous-même notre identité virtuelle au fur et à mesure de notre utilisation d'internet, de nos usages et de notre implication. par exemple dans ce mooc je suppose que certains sont très présents sur le forum, d'autre un peu moins et d'autre encore ne font que lire les posts ... on pourrait donc établir une typologie des usagers du mooc @ddict en fonction de l'implication de chacun (sans que cela soi un jugement) . Si on recueille les posts de chacun à la suite on peut établir une certaine identité virtuelle ou plutôt numérique liée à ce mooc.

Vos témoignages

Mon attention est plus sollicitée depuis l'arrivée d'internet à la maison. Je surfe beaucoup, et en definitive, je survole beaucoup. RAS pour la perception du corps.Sommeil, fatigue et douleur ne sont pas assez pris en compte, mais rien à voir avec internet. Le temps : de même, depuis toujours, le temps me semble élastique. Trop court quand on est passionné, trop long quand on a mal par exemple. Le gros changement pour moi est la sociabilisation : depuis internet, il est beaucoup plus facile de rester chez soi pour avoir des nouvelles d'amis. Pour voir un film, acheter quelque chose...plus besoin de se déplacer. Mais les vraies relations manquent.

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Pour moi le numérique a diminué mes capacités d'attention. Tout s'automatise, plus besoin de prêter attention. Par exemple, quand j'utilise un GPS, je ne dois plus être attentif au panneau de signalisation contrairement à avant. Ma capacité d'analyse diminue. Je suis la route sans avoir besoin de réfléchir à quel chemin prendre. Par contre, cela peut aider à se concentrer sur la route. Bien que je reste plutôt sceptique à ce niveau là.

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1) Attention Je ne sais pas vraiment si Internet a changé ma capacité d'attention. Depuis 15 ans que je surfe, c'était bien différent avant et après, mais ma vie a changé aussi entre avant et après, avant internet j'allais à l'école, après je rentrais dans ma vie d'adulte, donc difficile de répondre à cette question. Au lycée je faisais mes recherches dans les bouquins que je trouvais, maintenant je fais mes recherches sur Internet, mais ce ne sont pas les mêmes recherches. En ce qui concerne les jeux vidéo auxquels je joue depuis plus longtemps encore, et bien là aussi difficile de répondre à la question. Je dirais que ça a développé une façon de se concentrer, une capacité à se concentrer sur une chose spécifique, mais pourtant comme je l'ai mentionné à la question précédente, mon esprit vagabonde facilement, mais je me concentre bien sur une tâche, parfois trop peut-être XD, exemple quand je me concentre pour apprendre la guitare (sur un morceau en particulier) je crois que j'oublie de respirer parfois ! 2) perception du corps Et bien là je dirais que par rapport au pc, depuis que j'en ai un et ce même avant internet, je me dépense moins physiquement, c'est sûr. Je peux le ressentir parfois dans mes jambes, quand je reste assise trop longtemps, mais aussi fatigue visuelle. Je pense que mes yeux ont un peu trop morflés. Avec les jeux vidéo, du moins avant, je n'avais pas trop ces problèmes, étant enfant, je sortais souvent, et après mes études me prenaient pas mal de temps. Aujourd'hui je rajoute le temps passé devant l'ordinateur, et du coup, moins d'activité physiques. 3) Perception du temps A vrai dire je crois qu'avant je trouvais que le temps passait beaucoup moins vite, et je ne saispas vraiment si c'est à cause du temps que je passe sur Internet, mais je trouve que le temps passe énormément vite. Ceci dit quand je suis en vacances sans internet, je trouve que le temps passe également très vite, mais peut-être d'une manière plus "calme". 4) Identité et relation aux autres Je ne pense pas que ça ait changé grand chose, étant donné que je ne suis pas une accro aux smartphones,quand je suis avec des gens, c'est la même chose qu'avant. En revanche, être derrière mon écran me rend moins timide, j'ai fais connaissance avec plusieurs personnes en ligne.

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Pour ma part, le numérique m'a surtout apporté la possibilité d'assouvir plus facilement mes envies. Il y a un temps ,pas si lointain , il fallait aller dans une bibliothèque ou même sur paris en librairie spécialisée pour trouver un livre pour apprendre et aller dans un autre magasin , tout aussi spécialisé, pour acheter du matériel à prix fort.Maintenant, il y a des forum très professionnel et du matériel d'occasion .Grâce à cela , j'ai pu m'instruire dans plusieurs domaines , sauf le français correct désolé .Mais on s’épanouit plus facilement

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Juste quelques pistes tant les sujets sont vastes: 1 Pour l'attention, c'est clair avec le numérique, j'ai l'impression d'une sollicitation à la distraction, à une dispersion, à une dilution de mon attention. On ne lit pas sur le numérique comme on lit un livre. Un livre a un début et une fin, sur Internet on peut aller dans de multiples directions et même se laisser guider au gré de nos ressentis et des sollicitations avec une sorte d’attention flottante. On est plus durablement attentif plongé dans la lecture d'un livre mais les multiples directions possibles avec le numérique offrent par ailleurs des possibilités insoupçonnables auparavant. De même on n'écrit pas pareil sur un ordiphone ou sur une copie ou sur un traitement de texte, ce sont trois options différentes que l’on pourrait développer. La multiplication de ces possibilités me semble une très bonne chose. Là où il y a à mon avis peut-être problème, c'est quand on privilégie une approche au détriment des autres, par exemple quand on est tellement sur la lecture sur le numérique qu'on ne prend pas (ou plus) le temps de lire des livres: on perd quelque chose d'une attention particulièrement remarquable me semble-t-il. Concernant l'attention je souhaite pointer que c'est une erreur de penser que l'on fait de plus en plus plusieurs choses en même temps. Oui, on peut avoir la télé allumée et utiliser son ordiphone et écouter de la musique d'une oreille parallèlement, mais si l'on y regarde bien, notre attention se porte la plupart du temps tour à tour sur l'un puis sur l'autre de ces pôles d'attraction de l'attention, donc on disperse son attention. C'est évident que si l'on écoute de la musique tout en faisant un travail on disperse son attention, même si cela allège la contrainte de faire ce travail, on le fait probablement moins bien... La qualité nouvelle développée par certains individus grâce à la multiplication des objets technologiques et particulièrement numérique, c’est peut être la capacité de passer très rapidement d’une activité à une autre, une plus grande capacité d’adaptation en quelque sorte. 2 La perception du corps : il y a à mon avis de multiples façons de percevoir son corps, par exemple dans la totalité de son image, comme dans le reflet du miroir, mais aussi dans la complexité de ses composants internes : organes par exemples s’ils sont douloureux. Des représentations de notre corps circulent beaucoup plus par le numérique, même si cette multiplication de nos reflets, des manières de nous représenter, a une origine beaucoup plus ancienne. Pour ce qui concerne le fonctionnement des composants internes de notre corps, fonctionnement silencieux et la plupart du temps disjoint de notre conscience, il est indéniable que les techniques de quantification de soi sont très fortement augmentées et de plus en plus fréquemment proposées par l’intermédiaire du numérique. Ce peut-être des outils d’apprentissage mais on peut craindre aussi une sorte de formatage. 3 La perception du temps : Il faut dire que le numérique change notre relation à l’espace/temps : pouvoir discuter en vidéo et en direct avec un ami à l’autre bout de la planète cela change forcément notre rapport au temps et à l’espace. Pour ce qui est de la perception du temps qui passe il est vrai que l’on peut passer beaucoup de temps sur du numérique sans s’en apercevoir, mais c’est aussi le cas d’une lecture ou d’une activité qui nous intéresse beaucoup. Les jeux vidéo en ligne semblent cependant spécialement chronophages de par leur permanence (on ne peut pas lâcher les autres s’il y a par exemple un combat) et leur illimitation (ce n’est jamais fini). Ils proposent une sorte d’engagement sans fin, c’est peut être une spécificité de cette partie du numérique. 4 La perception de l’identité : La possibilité de se créer des avatars de manière simple et rapide, c'est-à-dire de représenter par projection l’image que l’on se fait de soi, ou une image de qui l’on aimerait être semble être une des nouveautés intéressantes permises par le numérique. Ce peut être ludique mais ce peut aussi être un outil thérapeutique pour les personnes en souffrance psycho-affective. 5 La relation aux autres : Le numérique change pas mal de choses à mon avis même si les fondamentaux de l’humain semblent reste les mêmes. La relation directe en présentiel met en œuvre de multiples facteurs et une infinité de nuances plus ou moins conscientes (les attitudes par exemple trahissent nos états d’âme) ; avec le numérique on peut communiquer intensément avec juste une petite partie de cet arsenal, juste l’écriture ou la parole ou l’image par exemples. Cela permet de décomposer la communication de personne à personne, comme les lettres le permettaient déjà autrefois mais bien plus lentement. La représentation de son image mise en scène semble renforcée dans la représentation de l’identité. En plus comme on peut multiplier ses identités numériques sous une infinité de pseudos, les gammes deviennent infinies. Des liens intenses peuvent se mettre en œuvre par cet intermédiaire et déboucher sur du lien présentiel ou pas.

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qu’est-ce qui change avec le numérique concernant les capacités d’attention, la perception du corps, du temps, de l’identité et de la relations aux autres ? Ça me paraît difficile le passage au numérique s est fait pour moi avec le passage à la vie d adulte autonome. comment déterminer les effets dans ce changement ? pour la capacité d attention le numerique correspond à ma façon de penser, J ai toujours "deux ou cinq fenêtres ouvertes" en même temps dans ma tête et je passe d un sujet à l autre sans cesse en ayant ma propre façon de mettre les éléments en lien. Je "pense " réseau sans cesse . Du coup ma capacité d attention est renforcée je pense par le net, ce n apporte pas de changement pour moi. ( et cela peut générer de la fatigue et une baisse d attention bien entendu mais je peu le fatiguer toute seule sans où ils de la même manière ) Ma perception du corps ...même constat, je l esquive , je ne M y interresse pas et le numerique ne s interresse pas à mon corps. Si il y a des applications qui veulent s y penser je ne m'y arrête pas. Le temps : J aime le contrôler , J ai des routines dans ma pratique du net qui me permette ça. Il y a un ordre pour moi (mails, officiel (banque, administration...) puis Facebook (amis, actus) puis éventuellement jeu ou lecture ou apprentissage. Je mets de côté ce vers quoi je souhaite revenir sur un créneau temps choisi. Pour ce qui est de l identité et de la relation au autres, je ne souhaite pas répondre ici.(pas le temps peut être ? :D )

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Capacité d'attention : je ne peux pas lire sur un écran. Enfin, je peux, mais j'ai l'impression de survoler. Si je veux ou dois lire quelque chose vraiment, je l'imprime et je le lis ailleurs... L'attention sur internet est volatile... Tout pousse à la distraction : c'est bien cela surfer ! C'est naviguer sans réellement de direction. Comme toutes les mamans du monde j'ai fait plusieurs choses en même temps : préparer le dîner en écoutant la récitation, ranger le linge en discutant... Mais je ne crois pas qu'on puisse faire plusieurs choses "intellectuelles" en même temps. On ne peut pas écouter de la musique en lisant. Pas réellement, on est soit à la musique, soit à la lecture. J'aime écouter la radio en cuisinant mais pas en lisant ou en écrivant ! Perception du corps : je n'ai pas l'impression que l'utilisation du numérique ait changé quoi que ce soit pour moi dans ce domaine. Perception du temps : idem. Sauf à considérer le temps comme une dimension de l'espace : pouvoir skyper avec des amis géographiquement éloignés, ça change les choses. Perception de l'identité : je ne suis pas sur les réseaux sociaux, j'ai participé à peu de forum, je n'ai pas l'impression que le numérique ait changé quoi que ce soit. Relation aux autres : côté pratique des sms et des mails pour des informations pratiques, pour le partage des tâches au sein d'une association, pour des échanges ayant un support concret. Mais pour le reste, ça n'a rien changé pour moi... J'écrivais des lettres et des cartes postales, j'écris des mails et des cartes postales !

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J'ai perdu mon message en cours d'écriture alors pardonnez-moi si apparaissent deux réponses. D'ailleurs ces 2 réponses seront différentes puisque je n'ai pas préparé un brouillon. Tiens c'est un peu comme le numérique : selon son humeur on peut être blanc ou noir. Cela pourrait très bien rentrer dans la catégorie "identité"... J'ai vécu 40 ans de ma vie sans et 20 ans avec le numérique. J'imagine que le numérique est un deuxième cerveau qui phagocyte le premier si je ne m'impose pas une discipline. Il m'est difficile de répondre point par point sur cette question tant les effets de l'un entraîne des effets sur les autres et vis versa. Intellectuellement, les apprentissages sont différents : autrefois je lisais sur papier, j'écrivais, c'était plus long mais physiquement moins dangereux. Quoique mes aînés me disaient que j'allais "m'abîmer les yeux". je dis la même chose à mon cadet ! Cependant j'imprimais dans ma mémoire tout ce que j'écrivais, je me souvenais des dates, des anniversaires, des numéros de téléphones, des horaires d'avions. Aujourd'hui je fais confiance à mes agendas, les infos sur mes contacts. Un problème de sauvegarde et je me rends compte que je ne peux plus faire appel à ma mémoire. je suis même en quasi panique lorsque je n'ai plus d'accès à un internet. Au travail une panne d'électricité ou de réseau et Bon cela c'est dit, la lecture sur écran entraîne une fatigue oculaire et une déficience visuelle c'est dans mon cas évident. L'écriture sur clavier a déjà coûté deux opérations du poignet à une collègue. J'ai des hernies cervicales et discales : mauvaises positions et ergonomie pas vraiment au top. Dans certains lieux de travail tout est pensé pour le confort des employés mais pas chez tous les employeurs, loin s'en faut. Je n'ai jamais voulu d'ordinateur portable pour des raisons d’inconfort justement. Il m'est difficile de me concentrer sur internet. La lecture sur écran fatigue et, habituée à lire en diagonale sur le support papier, je ne peux le faire sur écran. les mots se brouillent et j'oublie au dernier paragraphe ce que j'ai lu au début. je ne développerai pas tous les points mais dans un premier temps je retiens ces deux particularités qui pour moi sont dérangeantes : la perte de mémoire et la concentration rendue difficile par une mauvaise qualité de lecture.

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***Rouen 47*** Je réponds, pour la première fois, aux questions posées. Je ne l'ai pas fait jusqu'à présent, or ce MOOC est censé être "participatif" *Capacité d'attention* : je pense que le numérique AUGMENTE, d'une part, les capacités d'attention mais, je constate que cette attention à "l'objet numérique" risque de DIMINUER la *capacité d'attention aux* *autres!* J'en donnerai un exemple : je suis en fauteuil roulant,et je dois souvent me protéger de toutes ces personnes qui ne regardent que leur portable en avançant sur le trottoir et qui se précipitent sur moi en ne me voyant qu'au dernier moment..... Elles sont tellement obnubilées par ce qu'elles font qu'elles ne voient même plus leur environnement! *Perception du corps et du temps* : je réunis les deux car bien souvent je réalise que le temps a passé sans que je m'en rende compte. Parfois, mon CORPS (douleurs, tensions, mal aux yeux ou à la main) me rappelle ce temps Malgré tout, j'ai l'impression que mon cerveau joue le rôle de "régulateur" car, souvent, j'ai le réflexe de regarder l'horloge en bas de mon écran, et cela m'incite à m'arrêter ou à décider d'un délai avant d'arrêter, alors mon attention est plus régulée et consciente Enfin sur *la Relation aux autres,* je trouve qu'il y a du bon et du moins bon. Les SMS, par exemple, permettent une relation PLUS FREQUENTE mais moins PROFONDE que le téléphone classique par exemple qui permet un réel DIALOGUE.

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Dans une étude, C. Shawn Green et D. Bavelier, du département neurosciences de l’université de Rochester, observent que la pratique des jeux vidéo d’action modifie chez les joueurs les capacités visuelles attentionnelles. Les auteurs ont comparé les performances de « joueurs » réguliers face à des « non-joueurs » dans différentes tâches. Leurs recherches ont mis en évidence que l’attention visuelle des joueurs fatigue moins vite que celle des non-joueurs lorsqu’ils doivent rechercher une cible, malgré l’augmentation constante de la difficulté de la tâche. Les joueurs arrivent également à appréhender un plus grand nombre d’objets d’un seul coup d’œil. Par ailleurs, la mobilisation de leurs ressources attentionnelles visuelles est plus opérante, en vision centrale comme en vision périphérique : ils repèrent mieux une cible quelle que soit sa distance par rapport au point qu’ils fixaient initialement. Enfin, ils parviennent plus rapidement à remobiliser leur attention à la recherche d’une nouvelle cible, après qu’une première ait été détectée. Il semblerait donc que la pratique régulière de jeux vidéo d’action améliore globalement l’attention visuelle sélective. (GREEN C.S. et BAVELIER D., « Action vidéo game modifies visual selective attention », Nature, 2003, n° 423,pp 534-537) Je ne connais pas d'étude similaire sur l'utilisation d'internet mais si certains en ont connaissance, il peut être intéressant de les partager. Cordialement, Marine

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d'une attention ouverte à une géographie proche et entourante (les autres, les choses, les pensées exprimées) mais de proximité l'attention se réduit à un objet unique mais protéiforme (son, image, écrit...) dont la distance peut être infinie mais la perception proche. Le corps perçu se réduit alors en un outil au service du cerveau qui, tout puissant, tout assoiffé recherche le maximum de simulation (connaissance, loisir, envie de tout appréhender de ne rien laisser échapper). Un corps en un lieu unique, un esprit présent partout. le corps ne se rappelant alors à nous que par les douleurs musculo-squelettique induites. Le temps qui rythme la vie, heures, jour/nuit, saisons, ne donnent plus le tempo: c'est le besoin d'aller toujours plus en avant de satisfaire ces besoins (loisirs) ou ses obligations (travail) qui domine. quant à la relation aux autres le besoin de vérifier si la connexion existe, si le fil à la patte n'est pas rompu (au risque de tomber dans le vide) est intimement lié au besoin de vérifier son attachement à sa nouvelle "grégarité": son entourage numérique personnalisé et créé de toute pièce.

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Je ne sais pas si c'est vraiment le sujet, mais je voudrais parler du téléphone portable. Pourquoi est-il si fascinant ? Pourquoi éprouve t-on le besoin de le consulter sans cesse ? regardez les gens à l'arrêt de bus, dans le métro : ils sont tous en train de consulter leur téléphone, et moi la première. Sommes-nous moins attentifs à ce qui nous entoure pour autant ? L'était-on davantage avant que nous possédions tous cet objet ? Je n'en suis pas sûre. Ce que je constate, c'est que je lisais davantage de magazines et de livres sur des temps courts (parce que sur des temps longs, plus de 30 mn, je lis toujours beaucoup sur papier). Le format de ce que nous voyons / lisons sur le téléphone me semble mieux adapté à la fragmentation de notre temps que celui des documents longs. Une chose est certaine : depuis que j'ai ces appareils mobiles, je ne m'ennuie plus ! J'ai vécu un ennui profond, abyssal à l'école... Je l'ai retrouvé parfois dans mon activité professionnelle et dans ma vie quotidienne, par exemple lorsque j'attends chez le médecin ou le dentiste. Maintenant, je prends ma tablette connectée en 4G et je lis les articles que j'ai stockés dans une application "à lire plus tard", je n'ai pas l'impression de perdre mon temps... Récemment, j'ai attendu plus de 3 heures dans un commissariat pour faire une déclaration de vol. Si je n'avais pas eu ma tablette, qui remplaçait avantageusement les revues déchirées et périmées mises à disposition dans la salle d'attente, j'aurais pété un câble !

Vos témoignages

Avant le numérique, j'écoutais certaines émissions radio, j'étais très fidèle aux horaires, car c'était mes seules sources de cultures et d'informations. En effet je suis du Bénin et de famille pauvre. Je n'avais pas accès aux journaux et livres facilement. Après mon accessibilité au numérique, je peux passer un mois sans mettre en marche un post radio ou une chaine de TV. Par contre, je n'arrive pas à me passer d'Internet. Quand une émission m'intéresse,je vais sur le net pour télécharger les numéros passés. Aujourd'hui, j'ai des difficultés visuelles mais j'ai du mal à donner un repos suffisant à mes yeux. Surtout que depuis 2006, j'ai considérablement réduit mon recours aux documents imprimés pour préparer et animer les formations que je donne.

Semaine 3 / 2.2 Ce qui change avec le numérique : synthèses

Votre synthèse

Bonjour, Merci de répondre à ce message pour saisir votre synthèse des réponses à la première question de la semaine : *qu’est-ce qui change avec le numérique concernant les capacités d’attention, la perception du corps, du temps, de l’identité et de la relations aux autres ?* Cordialement. Damien Aubert, membre de l'équipe technique.

Votre synthèse

J'ai constaté, au fil des interrogations sur mon utilisation du numérique, tout d'abord que je n'étais pas addicte ! mais plutôt "attaché" tout simplement parce que : - j'ai une pleine et entière conscience de mon corps (par une pratique d'activités physiques régulières), de mon environnement (j'ai plaisir à rencontrer les gens, converser, s'intéresser à eux), et de mes flâneries et pensées diverses. - par contre je remarque, sur les outils numériques, que ma capacité de concentration augmente sur une courte durée et que ma capacité d'attention diminue sur une longue durée. Adieu donc la lecture de longs articles bien étayés voire même de bouquins. Perte d'attention donc en complément du fait d'être rapidement démobilisé par un événement extérieur. Pour information, je ne possède pas de compte Facebook ou Twitter, pour des raisons de vie privée (pas certain de la protection de celle-ci), pour le temps que cela pourrait prendre

Votre synthèse

j'aime bien cette notion d'attachement qui me correspond aussi assez bien. je suis en effet attachée au fait de travailler et d'utiliser quotidiennement le numérique mais j'apprécie également beaucoup de faire des choses "déconnectées" comme me balader, faire du sport, peindre, lire....

Votre synthèse

Je suis d'accord avec cette sensation d'attachement au numérique, qui s'est implanté dans nos vies envers et contre tout, qui nous suit et peut donner l'impression d'une addiction, mais qui est plutot un attachement.

Votre synthèse

Nous sommes tous un peu attachés au numérique par la force des choses de la vie courante. Notre gamme intérêt c'est élargi avec le numérique (visuel ,digital et l'écoute). Tout (le numérique ) est prétexte pour nous rappeler nos faiblesse, fatigue, oublie, lenteur et erreur. Ce n'est pas une addition , c'est parfois une soumission

Votre synthèse

Savoir distinguer la notion d'addiction et d'attachement au numérique. Le numérique fait aujourd'hui partie de notre quotidien et a donc changé notre mode de fonctionnement. Nous nous adaptons et nous suivons tout simplement l'évolution...

Votre synthèse

Je suis d'accord pour tout ce qui est partagé jusqu'ici. Pour ce qui me concerne, j'ai été aussi par la force des choses attaché. Je dirai, je me suis attaché, car j'ai consciemment pris la résolution d'évoluer vers zéro papier dans ma profession. Cela me permet de masquer, mes désordres, ma mauvaise écriture, mon caractère brouillon...La conséquence est que j'ai les yeux fatigués et je n'arrive pas à me donner le repos nécessaire.

Semaine 3 / 3.1 Technologies réflexives et soi quantifié

vous jouez la recherche sur le cerveau progresse

http://m.sciencesetavenir.fr/article/20150119.OBS0260/video-vous-jouez-la-recherche-sur-le-cerveau-progresse.html#http://lm.facebook.com/lsr.php?u=http%3A%2F%2Fwww.sciencesetavenir.fr%2Fsante%2F20150119.OBS0260%2Fvideo-vous-jouez-la-recherche-sur-le-cerveau-progresse.html%3Fxtor%3DRSS-21&ext=1421827871&hash=Acn3K-cXZiR_RR_gGI7lztCc8nXpOWE6xoI31Vnq8SudfQ&_r J espère que le lien passe .

vous jouez la recherche sur le cerveau progresse

je suis inscrite dans cette expérience, il est intéressant et encourageant de voir qu'il semble relativement facile de mobiliser des cohortes d'internautes prêts à s'inscrire bénévolement dans des programmes d’intérêt général qui s'appuient sur la mesure de leur comportements (voir aussi l'étude [nutrinet][1] sur l'alimentation). Ces programmes sont toutefois à distinguer de la mesure du soi dans la mesure ou ils les données sont traitées à titre statistique [1]: https://www.etude-nutrinet-sante.fr

vous jouez la recherche sur le cerveau progresse

je pense que s'est une méthode pour mieux comprendre notre cerveau et pour mieux l'exploiter plus tard. OK pour connecter quelques paramètres, mais ma tête pas trop

vous jouez la recherche sur le cerveau progresse

Il faudrait pouvoir analyser les motivations. Il me semble que la connaissance de ses propres données est un facteur mobilisateur fort dans ce type de propositions. (Plus la facilité , le côté ludique et certainement l intérêt général aussi )

vous jouez la recherche sur le cerveau progresse

J'ai beaucoup travaillé sur ce sujet voici quelques mois, par exemple pour écrire cet article : http://cursus.edu/dossiers-articles/dossiers/171/prendre-soin-soi/articles/24150/religion-chiffre-souci-soi/#.VNCdmWSG-uE En synthèse : - Le quantified self laisse croire que l'on peut toujours "faire" quelque chose pour améliorer une situation estimée insatisfaisante, ce qui n'est ni vrai, ni efficace; - Le quantified self focalise notre attention sur ce que nous "avons" et ce qui se compte, plutôt que sur ce que nous "sommes" et ce qui ce ressent et se comprend. En cela, le mouvement illustre bien la propriété fondamentale du numérique, qui compte mais ne comprend rien !

Objets connectés

Un des multiples sites qui font de la veille sur les objets connectés : http://www.objetconnecte.net/

Objets connectés

je n'ai pour ma part jamais (encore) utilisé ce type d'objet. je ne connaissais d'ailleurs pas cet appellation de "soi connecté" ou Quantified Self. Je trouve le sujet très intéressant surtout quand on lit que cela concerne surtout les domaines de la santé, du bien-être et du sport... merci pour le lien vers la page de la CNIL qui alerte sur les risques liés au partage des ces données personelles. On se rend compte aussi que certains usages collectifs sont en réflexion (http://www.creationduquartier.com/fr/webzine/conf%C3%A9rence-am%C3%A9liorer-nos-vies-avec-les-technologies-r%C3%A9flexives) cela peut partir d'un bon sentiment mais je crois qu'il faut être prudent quant aux développements de ces usages. je suis particulièrement vigilante dans mon utilisation d'internet et d'éventuelles applis. il me semble qu'une éducation à des usages devrait être proposée aux jeunes générations qui seront (sont) encore plus impactées que nous.

Objets connectés

ce sont des objets intéressants surtout dans le domaine de la santé ou de la sécurité. encore une raison pour rester connecté... je n'ai jamais utilisé ce type d'objets, à essayer!

Objets connectés

Je pense que tout ces objets peuvent être utiles quand on a un problème d'obésité, de diabète, d'hypertension, pour se surveiller (sans avoir besoin d'être connecté à internet et partager ses données). Mais pour le reste ce ne sont que des gadgets juste histoire de se rassurer ou de se lancer des défis, voire de s'amuser. J'espère que ça restera une mode et qu'on en viendra pas à l'histoire de Léa racontée dans le défi de la semaine. Le pire c'est que je crois que les histoires d'assurance ça existe déjà plus ou moins. :o Personnellement j'ai essayé le petit fit meter de nintendo, c'est un podomètre qui calcule aussi le nombre de calories. Je m'en suis servi par curiosité et pour me pousser à marcher un peu plus. Je trouve que pour perdre du poids ça peut aider, et ça peut motiver pour faire un peu plus d'exercice, mais ça ne va pas plus loin. Les données ne sont pas partagées sur un serveur ou avec d'autres utilisateurs, elles sont transmises à la console dans le jeu wii fit, c'est tout. A nous d'en faire bon usage.

se comparer

toujours la question de se mesurer par rapport à qui, à quoi.Un référent ,un référentiel ,avec le WEB quantité de personnes se présente comme la référence ,le point nodal des préférences et ceci se suit (évolue )le temps où dure l'affichage des semaines et des mois!

se comparer

cette technologie est fantastique afin de s'améliorer de mesurer et d'aller plus loin cependant le partage des données l'est beaucoup moins néanmoins cela correspond et répond à une partie de notre société qui affiche annonce partage et diffuse, attention aux plus fragiles qui peuvent développer des troubles du comportements dangereux avec l'aide de ces technologies

Semaine 3 / 3.2 Usages à risque et addictions possibles du soi quantifié

Hypochondrie

Il est évident que les hypochondriaques seront concernés en premier. Mais aussi, les personnes atteintes d'une maladie grave, qui pourront ainsi mesurer en permanence l'évolution d'une tumeur cancéreuse, par exemple. Il n'est pas du tout sûr que ceci les aide psychologiquement.

Hypochondrie

L’hypocondrie c'est certain. Mais aussi la volonté de dépassement de soi et des addictions nouvelles liées au sport (les technologies pouvant guider notre pratique du sport comme des professionnels !) la volonté de tout montrer de soi même la plus insignifiante modification. la volonté de vouloir tout contrôler; son temps, son énergie, le temps passé avec les autres, de tout chronométrer, analyser.

Hypochondrie

je partage les points de vue précédents * l'hypocondrie, le soi connecté étant un 'outil' de plus pour alimenter la surveillance de ses propres 'symptomes', d'autant que contrairement à un suivi médical prescrit et suivi par un médecin, on va voir fleurir des applis plus ou moins 'vérifiées' avec des conseils plus ou moins pertinents, bref, de l'automédication électronique... * la volonté de tout contrôler, tabuler, enregistrer, avec des indicateurs partout * l'exhibitionnisme jusque dans les data (comme déjà les posts de runstatic sur facebook)...

Hypochondrie

Je ne pense pas que cela créera de "nouvelles" addictions, par rapport à celles qui existent déjà. On retrouvera les obsédés de la perte de poids, du contrôle d'autrui (surveiller un proche h24) et de la reconnaissance sociale (meilleur score possible ET pire fail imaginable). Ce Quantified Self ne fera que faire ressortir ce qui existe déjà à l'état naturel. En revanche, en tant que nouveaux usages, on peut imaginer un suivi médical permanent, dont les données seraient immédiatement accessibles non seulement au médecin, mais aussi à l'urgentiste qui répond à un malaise. Avec une base de donnée et une IA qui donnerait un pré-diagnostic, voir alerterait à l'avance les secours grâce des algorithmes prédictifs, à partir de tendances et d'incidents mineurs. On peut aussi imaginer des cours à l'école, pour apprendre à lire et à donner du sens à des quantités qui ne sont à la base que des chiffres. Enfin, ce soi quantifié se rapproche de la vision jeu de rôle d'un individu. Dans un jeu de rôle, le personnage est défini selon des caractéristiques numériques, permettant au joueur de connaitre ses forces et ses faiblesses, et de déterminer à l'avance quelle sera la meilleure stratégie face à une situation donnée. Appliquée à la vie réelle, et en poussant la logique à l'extrême, on arrivait à la connaissance parfaite de ses capacités et de son état. Il serait ainsi plus simple de prendre la meilleure décision au lieu de se mettre dans une situation où on ne peut qu'échouer. Évidemment, on arrive également à la vision orwellienne, avec une société uniquement composée d'individus chiffrés, dont un algorithme prédictif pourrait déterminer dès la naissance quelle sera leur vie et comment chacun devra la mener pour en maximiser les bénéfices. Peut-être pour après-demain ?..

Hypochondrie

ce qui m'inquiète plus, c'est la volonté de toujours plus contrôler soi-même et les autres.

Hypochondrie

il y a certainement d'autres risques non liés à la santé mais pour le moment je ne vois pas lesquels si ce n'est sur la liberté. par exemple les objets qui servent à surveiller les enfants ou ados dans leurs moindres faits et gestes...

Hypochondrie

bsr c'est la quantification de l'humain ,réduit à des chiffres ,des tableaux ,des classements,des évaluations ,des barèmes ,des cases ,des étoiles ,tout cela ne servant qu'à faire des seuils,des catégories ,peut on clamer encore très fort on s'en fout de tout cela ,Galiléo et Descartes au poteau!!!

Hypochondrie

C'est clair et tout ça pourquoi ? Pour la société de consommation, pour nous étudier et nous vendre toujours plus de choses.

Hypochondrie

On peut craindre une tendance au formatage de nos manières d'être. L'exemple de Léa dans le "défi de la semaine" en est une belle évocation, comme l'a dit Jean Luc Vénisse lors du webinaire du 22/1. La quantification de l'humain, que certains sont tentés de nommer aussi objectivation de l'humain, risque de déplacer les frontières de la subjectivité et de limiter encore plus nos libertés d'action. Le prix à payer à la civilisation augmente avec le numérique. Mais il y a une manière plus positive de voir le choses:comme proposé par Bea Arruaberana lors du webinaire, ces outils "reflexifs" peuvent aussi être des supports d'apprentissage que l'on utilise un temps pour instaurer des changements que l'on souhaite, par exemple pour des raisons de santé. En définitive c'est donc l'usage qui est fait de ces technologies de quantification qui s'avère déterminant. Cela nous rapproche des questions liées à l'addiction ou à l'usage excessif ou au "bon" usage.

Hypochondrie

C'est un peu comme "science sans conscience, n'est que ruine de l'âme" !

Hypochondrie

La principale dérive de ces "objets" ne viendront pas des utilisateurs je pense mais plutôt de l'exploitation de ces chiffres qui pourrait être faite. Je vous invite à lire cela : http://www.news-assurances.com/actualites/assurance-auto-baisses-tarif-linstallation-dun-boitier-bonne-conduite/016783108 Et ensuite d'imaginer ce que cela pourrait entraîner avec des capteurs biométriques...

Hypochondrie

tout à fait d'accord avec les commentaires. Il y a des limites dans toutes conceptions! Même s'il n'y a pas de nouvelles addictions, il peut y avoir plus d'addicts: consultations "régulières" pour le sport, la santé...

Hypochondrie

De toute façon, plus il y aura d’innovations sur ces technologies, plus il y aura une notion d'habitude de tolérance. ce qui de facto fera reculer notre tolérance et permettre de nouvel intrusion dans notre être

Hypochondrie

Les objets connectés... Pour moi je vois unseul intérêt aujourd'hui c'est le "contrôle" médical pour les malades. Personnellement, je ne suis pas favorable à cela. Je n'ai pas envie de voir mon corps et mon esprit comme objets de mesure. Je suis bien portante ou alors une malade qui s' ignore (et sans doute préfère cela !) et le sport m'intéresse uniquement sociologiquement car je préfère dire que je fais de l'exercice et je n'ai rien à faire à le quantifier. Comme on dit dans la sagesse populaire : il faut de tout pour faire un monde des gens qui vont aimer avoir des capteurs de toute sorte pour tout mesurer et quantifier et d'autres, les benêts ou insouciants pour qui, il y a d'autres priorités comment dire... plus terre à terre

Hypochondrie

**Noah ou l'homme connecté.** Je vous invite à lire l'article suivant http://nt2.uqam.ca/fr/delineaires/noah-ou-lhomme-connecte

Semaine 3 / 3.3 Transhumanisme

illustration du transhumanisme

bonjour pour mieux cerner le concept en terme d'implication d'inégalité sociale s'il était mis en oeuvre, je vous conseille de lire la bande dessinée AAMA qui en apporte une illustration certes avec le decorum exagérée par le caractère science fiction: un homme non "augmenté" vit au milieu d'un monde ou chacun est "corrigé" par des implants. Il décide de faire naitre un enfant non équipé d'implant qui va se retrouver en marge de la société avant qu'un intelligence artificielle auto génératrice non controlée ne viennent bouleverser les équilibres de la société. Par ailleurs, un article du monde récent du cahier "science et medecine" du 14 janvier titré "l'intelligence artificielle va tuer l'argent" explore le paradoxe/l'utopie de la fin des inégalités d'intelligence par l'avènement d'un communisme 2.O! Une vision bisounours à l'opposée de celle d'AAMA...

illustration du transhumanisme

Le jeu vidéo Deus Ex: Human Revolution a très pertinemment mis en relief les avantages et les inconvénients liés au transhumanisme, et laisse même le choix au joueur de déterminer vers quelle type de société il désire aller à la fin du jeu (retour en arrière, législation renforcée ou libéralisme technologique). Vouloir lutter contre le transhumanisme est illusoire à mes yeux. Déjà parce que la technologie ne peut être stoppée (tôt ou tard, on aura les moyens techniques de le faire). Ensuite, parce que la société actuelle est déjà transhumaniste : la médecine, les transports, le numérique ... Même les vêtements que nous portons sembleraient transhumanistes à nos ancêtres de la savane africaine. Nous augmentons artificiellement nos capacités depuis des millions d'années. Il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête maintenant. Les inégalités perdureront entre ceux qui auront une prothèse cyber et ceux qui n'en auront pas. Tout comme aujourd'hui ceux qui ont un ordinateur et ceux qui n'en ont pas. L'important est à mon sens une législation adaptée et un modèle de société qui ne laissera pas une majorité de personne sur le bord de la route.

illustration du transhumanisme

Je rajouterai "I've nerver ask for this" :D Dans le 1er Deus ex le transhumanisme va encore plus loin avec un surhomme augmenté avec des nanosmachines. Il va également plus loin dans le choix des fins. Même si il n'y a qu'une fin qui traite du transhumanisme.

illustration du transhumanisme

Voici une vidéo promotionnelle du jeu deus ex human revolution qui traite des méfaits du transhumanisme dans le jeu. Elle est très bien faite car elle ne reprend pas bêtement des images du jeu. [deus ex human revolution transhumanisme][1] [1]: https://www.youtube.com/watch?v=uGzpzlvf0Gs

illustration du transhumanisme

Et Darwin là-dedans, il est où

illustration du transhumanisme

Une interview de la brillante Antoinette Rouvroy autour de la gouvernementalité algorithmique http://www.article11.info/?Big-Data-is-algorithming-you extrait : **Il y a un risque de confondre le réel avec le réel numérisé ?** « Oui, parce que ce processus présente des aspects extrêmement performatifs. Ce qui n’est pas numérisé ou numérisable, que ce soit la détresse humaine ou des circonstances particulières, ce qui ne rentre pas dans les cases, n’a plus voix au chapitre. Cette évolution, qui paraît très objective, est en fait profondément injuste : on sait très bien que la totalité du réel n’est pas mise en nombres. Cette impression de repli de la réalité à l’intérieur de la réalité numérisée, cette totalisation – c’est presque un régime totalitaire numérique –, risque de faire disparaître la distinction entre le monde et sa représentation, et donc la possibilité même de la critique. On peut critiquer la représentation, comme on critiquait les anciens objets statistiques, qui n’étaient pas assez représentatifs ou mal construits. Tandis que le réel numérisé va à rebours de l’idée que le savoir est toujours construit, et donc critiquable en fonction des conditions de sa construction. Si ce n’est plus construit, ce n’est plus critiquable. C’est un enjeu fondamental. »

illustration du transhumanisme

En lien, une peu de propagande transhumaniste... L'utopie a toujours fait partie de l'humanité. Les religions en sont des illustrations. Le transhumanisme en est une... http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=gRYclpiYgNs

illustration du transhumanisme

quelques articles sur le sujet: [saisir une description du lien ici][1] - [1]: http://www.01net.com/operations/transhumanisme/ - http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-transhumanisme-homme-futur-sera-t-il-ameliore-36525/

illustration du transhumanisme

Bonsoir à tous, Pour ma part, je pense à un film paru en 2014 : [Transcendance][1] avec Johnny Depp dans le rôle principal d'un génie scientifique qui transcende la mort grâce à ses recherches sur l'Intelligence Artificielle. A voir :) ! [1]: https://www.youtube.com/watch?v=HXNdqJF_igo

illustration du transhumanisme

Oui et il transcende même plus que la mort. Ce film m'a beaucoup fait penser à un des aspects du jeu Deus Ex (le 1er) qui traite de l'homme augmenté avec des nanosmachines et surtout la fin ou le surhomme peut être encore transcender. Attention je vais spoiler une des fins du jeu : A la fin notre personnage a la possibilité de fusionner son corps et son esprit à une intelligence artificielle universelle, c'est à dire qui a accès à tout le réseau mondiale. Et donc faire de cette entité l'égal d'un dieu. Le choix de cette fin se termine par une citation de Voltaire : "si dieu n'existait pas il faudrait l'inventer". Dans le 2 ème épisode, cette entité se traduit par une conscience collective et un esprit collectif. Tout être humain connecté à cette entité rentre dans ce collectif et perd tout libre arbitre. Là aussi cela rappelle le film transcendance. D'ailleurs cela rappelle aussi les borgs dans la saga star trek.

Semaine 3 / Discussion générale de la semaine

Réalité du virtuel

Il est amusant de parler personnalité virtuelle, quand on désigne une personne qui se comporte différemment sur le net de ce qu'elle est dans la vie réelle. N'est-ce pas plutôt sa personnalité virtuelle qui est sa personnalité réelle ? Et son comportement réel, une façade que cette personne présente par commodité ? :3

Réalité du virtuel

Pluralité plutôt. je n ai pas le même comportement dans mes lieux de travail , à des fêtes entre amis ou dans le bus... je ne M exprime pas de la même façon sur un mooc ou sur Facebook (et même sur Facebook selon mes paramètres de confidentialité je n ai pas le même degré d humour par exemple ) Il n y a en pas une qui soit plus réelle ou de façade que l autre à mon sens .

Etre connecté...à qui profite le crime ?

Bonjour à tous, Ma réflexion rejoint celle d'un intervenant dans le reportage. Tout nouvelle technologie, toute invention produit des effets positifs ou négatifs selon leurs usages. Actuellement, c'est gentillet. Jusqu'alors, seules les entreprises privées tiraient profit de nos données. A présent les Etats veulent s'imposer "pour notre bien" et diminuer les libertés de chacun pour défendre La Liberté ! Nous pouvons nous poser clairement la question suivante : si une dictature (quelle qu'elle soit) venait à prendre le pouvoir, que ferait-elle des quantités infinies d'informations sur ses citoyens ? Trop facile pour elle de détecter ses opposants, de les traquer pour les éliminer. Non ? De nos jours, on peut pas vivre comme Robinson Crusoé mais, à mon avis, il est vital d'avoir en tête cette problématique pour sauvegarder la liberté de penser, d'agir et de contredire...

Bulletin de liaison de la semaine

Ce fil de discussion est destiné à discuter de la semaine, de son fonctionnement, à accueillir les remarques des animateurs, etc.

Bulletin de liaison de la semaine

Par rapport à la phase 2, pour ceux qui baignent dans le numérique depuis très longtemps et ont du mal à se souvenir d'avant le numérique, vous pouvez également vous concentrer sur l'arrivée de technologies numériques particulières : par exemple l'arrivée d'internet à la maison, l'arrivée du haut-débit à la maison, le téléphone portable, facebook, etc. : qu'est-ce qui a changé pour vous sur l'attention, le rapport au temps, le rapport au corps, l'identité et la relation aux autres, etc. Dans la phase 3 nous tentons d'anticiper ce qu'il pourrait se passer dans un futur pas si lointain pour nous en tant qu'humains, avec le soi quantifié, les objets connectés, etc. qui sont des évolutions technologiques.

Semaine 3 / Défi : journée totalement connectée

Lien mort

Bonjour,

Lien mort

Désolée, fausse manip. Je voulais signaler à l'équipe technique que le lien donné pour l'article de la CNIL ne fonctionne pas ; il renvoie à une page de FUN qui demande une authentification. D'autre part, la page "prolonger la discussion" donnait hier deux références accessibles sur internet qui ont disparu aujourd'hui, sans explication. Erreur technique ? Je n'ai pas accès à une bibliothèque universitaire pour me procurer les autres ouvrages.

Lien mort

Corrigé pour le lien CNIL. Pour le 2ème lien, je pense que c'était vers les vidéos de la journée "Technologies réflexives" du 24 juin dernier, mais qui ne sont plus disponibles malheureusement. Si on les retrouve on remettra le lien.

contrôle du cerveau?

Difficile de faire aussi bien que la description de Léa... Ci dessous un lien sur les hypothèses de contrôle du cerveau avec l'informatique, en particulier pour les armées... En déroulant, parmi les belles images, on trouve deux vidéos "science-fictionnesques" (mind control 1 et 2) qui posent quand même quelques questions sérieuses. Brrr... http://www.mindcontrol.se/?page_id=6715 ![saisir une description de l’image ici][1] [1]: /media/14220930061837527.jpg

Vendredi 24 janvier 2020 - 7:00

"Heu ... Excusez-moi ... Je suis navrée de vous interrompre dans votre sommeil ... Mais je crois qu'il est l'heure de se lever ... Enfin ... dans une ou deux minutes ..." La voix de mon PIA (Personnalité Intelligente Artificielle, dérivé des vieux PDA) me tire lentement de mon sommeil. Je l'ai réglé sur "Aléatoire", et ce matin, c'est la version Fluttershy qui m'accueille. Alors que je me rends dans la salle de bain, je jette un oeil distrait sur mes autres robots. Aspirateur, frigo, arroseur, ventilation, serveur central. Tous les voyants sont au vert. Je ne devrai donc pas avoir de mauvaises surprises en rentrant ce soir. Une fois lavé et habillé, je me dirige vers ma cuisine, et je me prépare mon petit déjeuner tout en regardant d'un oeil les infos du moment. Mon PIA se réveille, me signalant grâce à leur RFID quels aliments prendre pour un apport équilibré. Je la feinte discrètement en y ajoutant une barre de chocolat que j'avais "dépucé" à la main. Le frigo un peu vide, mon PIA me demande si elle doit passer commande de la liste classique de courses pour ce soir. Je revérifie son contenu sur mon écran, modifie quelques éléments, comme le surgelé de riz cantonnais dont la marque précédente ne m'a pas donné satisfaction. Mon PIA me signale un changement dans les apports journaliers. Je confirme malgré ses virtuelles remontrances, puis j'emporte mon déjeuner préparé la veille. Je pars au travail, toujours avec mon PIA à ma ceinture. A pied, car cela satisfait à la fois mes besoins d'activité physique et mon écoute de livres audios, de musiques ou de podcasts téléchargés la veille. 30 minutes plus tard, me voici à mon bureau à vaquer à mes occupations professionnelles. Visio, email, rapport, téléphone, prise à distance, impression 3D, etc. J'en profite pour consulter mes mails persos et mes sites préférés, entre deux textes à taper. La pause de midi a lieu à ce même bureau. Mon PIA me félicite du contenu de mon "bento", à la fois équilibré et varié. A ceci près que j'ai remplacé la poire par une bonne compote de pommes bien sucrée. Je lui avoue pour le plaisir de l'entendre raler. Tiens, je ne l'avais pas entendu avant, cette réplique. Elle a dû être mise à jour cette nuit. Surement un modeur qui a ajouté sa pierre à l'édifice du web 3.0. Je passe sur fullflix, mon agregateur de contenu VOD. Ce midi ce sera ... un trip retro ! Un épisode de Star Trek des années 60. "Retour" au travail, avec une réunion entre services. Sans rien à faire d'autre que de regarder des holo 3D qui ne m'intéressent pas, je dois lutter contre le sommeil. Je pourrai activer mes lunettes à réalité augmentée, profiter de ce "creux" pour regarder une vidéo de youtubers, ou consulter l'évolution du dernier RPG que j'ai financé sur Kickstarter. Mais ce serai mal vu, surtout que ce serait visible de loin. Je prends donc mon mal en patience. Trois vibrations. Mon PIA me fait savoir discrètement que sa batterie est à moitié vide. Fin de la journée. Je retourne chez moi comme je suis venu. Mon PIA me signale un appel en absence. Ce sont mes parents, qui ont un problème avec leur PIA. Je les rappelle en marchant, et essaie de les dépanner à distance. Grâce à mes lunettes RA, je peux voir à travers leur webcam et leur parler avec mon PIA, tout en continuant de marcher dans la rue. Je le redonne rendez-vous tout à l'heure, pour une vraie prise en main à travers mon PC. Arrivé chez moi, je constate que tout est en ordre. Avec l'arrivée de la domotique de masse, une nouvelle génération de cambrioleur a vu le jour, utilisant des virus dédiés pour pirater un réseau domotique, et ainsi entrer dans le domicile sans la moindre effraction. Malgré les sécurités déjà en place, j'en ai rajouté une imparable : mon réseau domotique est en circuit fermé. Inaccessible depuis l'extérieur, je perds en possibilité ce que je gagne en tranquillité. L'ErE (Energies renouvelables Européennes) m'achète moins cher mon électricité pour mon manque de "connectivité", mais cela ne me dérange pas plus que ça. Ma maison est de toute façon auto-suffisante la plupart du temps, et donner le surplus gratuitement est un acte citoyen avant d'être une perte pécuniaire. Mon PIA me fait savoir qu'il y a quelqu'un à la porte, surement le livreur de courses. Je vérifie par le système de surveillance externe, des faux livreurs se présentant pour faire du repérage ou forcer le passage chez leurs victimes. Un seul gars, avec un sac transparent contenant tous les produits commandés ce matin. C'est mon livreur habituel. Je lui ouvre, le remercie, et le laisse repartir pour ses autres livraisons. J'en profite pour préparer le repas, avec mon PIA toujours prête à me féliciter de ma rigueur nutritionnelle. Je termine le repas en regardant quelques autres épisodes de Star Trek, conseillés par d'autres spectateurs de ce midi. Je m'installe à mon PC, vérifie rapidement mon serveur central (pas d'intrusion, mises à jour, statut du système), puis contacte mes parents pour mieux configurer leur PIA. Je termine la soirée sur quelques travaux professionnels, des échanges sur les forums, et une séance de jeu vidéo. Mon PIA me signale que j'ai largement dépassé mon temps de veille, et qu'elle aurait aussi besoin d'une recharge. Je décide de suivre ses deux recommandations. "Bonne nuit. Je vous souhaite de très beaux rêves ... "

Vendredi 24 janvier 2020 - 7:00

Bonjour, Je ne savais que nous avions un descendant d'Asimov inscrit au MOOC. Blague à part, je trouve que c'est une très bonne initiative et j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce récit. Merci beaucoup. Guillaume

Vendredi 24 janvier 2020 - 7:00

Oh mince, j'avais imaginé ou m'étais inspiré d'objets dans un futur plus lointain que 5 ou 10 ans. Du coup je serai peut-être un peu hors sujet. Et après le super récit de mon prédécesseur, le miens paraîtra brouillon ! Bon je tente malgré tout, j'ai envie de raconter une petite histoire. ---------- **Une journée banale en 2150** 7h00 du matin. L'ordinateur central de la maison me réveille avec une douce voix et une petite musique d'ambiance agréable. Pour mon petit déjeuner ce sera un thé. D'une voix un peu enrouée je commande à l'ordinateur centrale : "thé, earl grey, chaud". L'ordinateur me fait savoir d'un petit bip qu'il a pris en compte mon ordre. 2 minutes plus tard, je vais récupérer mon thé dans l'alcôve du synthétiseur. Quelle merveilleuse invention ce synthétiseur, recréer à peu près tout les objets et même de la nourriture. Cela a complètement bouleversé l'équilibre (déséquilibre ?) mondial. Ceci dit la nourriture synthétique est bien moins bonne que la "vraie nourriture". Après ces rêveries matinales, il est l'heure de se laver et s'habiller. Ma brosse à dent électrique m'indique que mon taux de tartre est un peu trop élevé et qu'il serait temps d'aller chez le dentiste. A peine eu le temps d'y réfléchir que cette brosse à dent a communiqué à l'ordinateur l'état de mes dents. L'ordinateur me prend automatiquement un rendez-vous chez le dentiste pour la semaine prochaine. "Chouette" Bon il est temps de partir travailler. Je reconnecte ma puce ordinateur greffée dans mon cerveau. Je la désactive la nuit pour éviter d'être dérangé, et puis je trouve que ça me donne des cauchemars. Cet ordinateur est relié en permanence à Internet. J'entends une petite sonnerie qui résonne dans mon cerveau et mon oreille : le téléphone, c'est mon patron qui me contacte pour me dire de me dépêcher, une réunion importante va commencer. A voir sa tête par l'intermédiaire de l'image de réalité augmentée greffée dans la pupille et le nerf optique, je me dis que j'ai pas intérêt à traîner. Et voilà qu'il m'annonce en plus que le lieu de réunion a été déplacé je ne sais où. J'active mon GPS lui aussi intégré dans ma puce ordinateur de mon cerveau. Le parcours s'affiche devant mes yeux directement grâce à la réalité augmentée. Dans la rue je croise un gars visiblement en mauvaise santé. En effet son dispositif d'état de santé greffé dans sa colonne vertébrale indique un niveau bas et dans le rouge. Ce dispositif est relié en permanence aux serveurs health world ce qui leur permet de surveiller notre état de santé à tout moment. Je vérifie le miens, tout va bien, juste une légère fatigue. J'arrive au travail à l'heure sans encombre, malgré ce changement de trajet à la dernière minute. Après une rude journée de travail, il est temps de rentrer. Je me détend avec un jeu vidéo holographique des plus immersifs. Un bon dîner préparé par le synthétiseur, et oui, la flemme de préparer moi même un repas. Avant d'aller dormir, plutôt que regarder un film dans le canapé devant mon super holoécran, je vais m'allonger dans mon lit, fermer les yeux et regarder un film sauvegardé dans ma puce ordinateur. Décidément nous avons des écrans partout, même dans les paupières. 22h30 l'ordinateur centrale me signale qu'il faudrait que je me couche en baissant l'intensité de la lumière. Je m'exécute, je suis bien fatiguée. ---------- Les amateurs de science fiction auront reconnu quelques inspirations.

Vendredi 24 janvier 2020 - 7:00

Tous ces récits sont impressionnants, mais je suis rassurée : les rêves ne sont pas encore "sous contrôle" - un endroit de liberté préservé (merci) !

Vendredi 24 janvier 2020 - 7:00

"- Mon arrière- arrière-arrière grand mère vient de me raconter un truc complètement farfelu. Elle m'explique que dans sa jeunesse, elle devait choisir elle-même sa musique, ses films ? - ben comment ça ? - Le Programme n'existait pas, du coup il n'y avait rien pour lui dire ce qu'elle devait voir, écouter ou sentir. Elle devait faire des choix.Il y avait des magazines, des Emissions, des critiques tout ça ...ça prenait beaucoup de temps d'écouter les avis des autres, d interroger sa sensibilité pour déterminer ses goûts. - Oh dis donc ! Heureusement qu'on a le Programme , ça parait tellement évident. Hop dès la naissance en fonction de nos réactions et des algorithmes tout est calculé, prébranché fin facile quoi !!! Si il fallait réfléchir à ce qu'on aime quel perte de temps !! - En même temps tu sais, ils devaient même choisir leur alimentation tout seul, les Programmateurs n'avaient que la publicité pour leur suggérer leurs achats mais c'était le grand n'importe quoi. - Ben comment faisaient ils pour connaitre leurs besoins physiologiques sans connexion ? - Oui? ben ils faisaient n'importe quoi et mourraient jeunes en fait. C'est quand même tellement évident de suivre le Programme et d'ingérer l'alimentation connectée. - Ne me dis quand même qu'ils choisissaient eux même leurs partenaires reproductifs , je ne te croirais pas ça aurait été tellement risqué !!!!!!!! ( Il y a dans ce récit un énorme archaïsme, j'aperçois des coquilles et des fautes d'orthographe. Le Programme m'aurait bien entendu permis que ma pensée soit directement transcrite sans avoir à faire usage d'un clavier et de mes doigts... )

Une journée comme les autres

Il est 4h42 mon extrayeur de sommeil viens de sortir de sa veille. Je ne me réveille plus avec un rêve en tête. Mais , il faut que je me lève. J'ai le souffle court .Je prends mon inhalateur d'éléments vitaux. Je me sens maintenant mieux réveillé pour me préparer . Une musique avec de douces harmoniques me met de bonne humeur. C’est presque toujours la même, à quelques petites choses prêt. C'est vrai que mon décrontracteur musical est branché sur mes ondes alpha. Je me sens bien, j'en profite pour prendre une bouffé d'air frais avant de me lancer dans les navettes de transports. Tiens, ils ont changé l'habillage des tunnels. Moi je préférais la vue de la montage. La musique diffusée dans la navette me berce un peu et comme d'habitude je ne vois pas le temps passer. Terminus, je descends de la navette et le speed-tapis m'emmène vers mon taf. Je reçois mes chiffes de la journée sur l'écran lenticulaire. Merde, ils ont encore augmenté la production par rapport à hier. Jusqu’où vont-il aller Me voilà arrivé, une douce voie me dit que je n'ai que 4 minutes pour être à mon poste. Juste le temps de mettre ma combinaison assistée. Toute la journée, je fais les mêmes gestes avec la même musique rythmée et surtout avec mes biosenseurs qui me stimulent. Lorsque je ne peux plus suivre, on m'accorde ma pause de 30 minutes, afin que je mange un repas que l'entreprise m'offre, car il est bien conçu. Il est 14h00. Mon cotas est atteint. A 5 minutes prêt, je n'avais pas ma prime. Une douche parfumée tonifiante et un petit goûté, encore offert par l'entreprise, car il est bien conçu. Déjà 15h, je rentre. Je reprends la navette. Cette fois sur les murs du tunnel, on peut y voir des familles heureuses. Je passe au speed shop pour y prendre ma commande de courses que j'ai faite dans la navette. De retour à la maison, les capteurs détectent que mes ondes bêta ne sont pas dans la bonne phase. La télévision s'allume et me passe un film comique avec Louis de Boon, c'est le temps qu'il faudra pour synchroniser mes ondes et que mon repas commence à ce préparer. Une bonne odeur de risotto envahi la maison et me donne envie de manger. 20 minutes de plaisir et c'est débarrassé. Je me sens bien. Sûrement grâce à mes ondes alpha/bêta. Je m'offre une cigarette pour le fun. Un message vocal me dit que je ne devrais pas ......je coupe de suite le son de la veille corporelle, non mais. Je m'accorde quelque instant de lecture sur un livre en papier, avant que la lumière ne baisse et l'éteigne, car je dors

Semaine 3 / Webinaire

le trading automatique

BSR personne ressource d'un club d'investissement boursier ,j'estime que le livre sur le capitalisme de l'attention est fondamental .Le trading automatique entraîne les investisseurs particuliers à une gymnastique impossible Leurs décisions absurdes suivent la volatilité qui augmente.Les automates amplifiant les signeaux ,le pile ou face se révélant aussi efficace (souvent plus ) que l'approche rationnelle.Question :qui en profite ?réponse =ceux qui ont un accès direct aux algos,c.a.dles grandes banques internationales,qui bien sur luttent aussi entre elles parfois et parfois s'allient aussi . quel progrès ?