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Semaine 2 / Webinaire

Evènement majeur

Bonjour, Ma question est globale. Que deviendront les millions d'utilisateurs du numérique par exemple en cas de - coupure d'électricité géante et prolongée - tempête solaire qui va perturber les communications ??? Tous les addicts seront privés de leur "doudou" numérique et devront intégrer totalement leur "identité réelle" !!!

Qjese

Bonjour, voici quelques questions que j'aimerais poser aux spécialistes: -Quels types de thérapies, de prise en charge sont proposées aux personnes addictes à internet? -Est-ce qu'il y a une augmentation de ce type d’addiction? -Quelles sont les nouvelles pistes de recherches en 2015 dans le domaine des addictions?

Qjese

A mon sens, les psychothérapies qui sont actuellement utilisées dans le cadre des addictions fonctionnent tout aussi bien pour une addiction aux jeux vidéo. Il y a quelques tentatives pour développer des programmes spécifiques, mais l'aspect de répétition à l'usage de l'écran n'est souvent qu'une des facettes du motif de consultation. Pour la 2e question, je ne pense pas qu'on soit en présence d'une augmentation importante, mais plutôt que plus les JV se développent, plus il est possible de rencontrer ce type d'usage d'excessif, et rarement d'addiction. Pour la 3e, nous y travaillons en ce moment !!!

pathologisation ?

j'ai été surprise du discours de la sociologue, que j'ai trouvé en fait très pathologisant par rapport au numérique. Quand elle dit que les personnes qu'elle rencontre pour parler du numérique "vont bien" car "ils ont peur de tomber malade et donc contrôlent leur consommation", je suis doublement choquée. D'une part, le mot 'tomber malade' me choque. Il y a pour moi une différence entre addiction (besoin irrépressible) et maladie (le corps 'tombe en panne'). Je sais qu'on peut attraper de jolies tendinites en cliquant trop sur la souris, je pense que la crainte ici est plus proche du mental. D'autre part, une consommation de quelque substance que ce soit (internet, nourriture, alcool etc) où le contrôle devient prépondérant, si elle peut limiter les dommages physiques et le temps passer à l'activité ne me semble pas très positive pour la personne concernée. Cela me fait penser à quelqu'un qui ne serait pas en surpoids, mais aurait peur de grossir, et gèrerait tous ses repas en fonction de cela, sans plus s'octroyer de plaisir dans la nourriture. Les propos tenus me font penser à un tel contrôle qu'il en deviendrait lui même une souffrance.

pathologisation ?

L'addiction est une maladie qui ne se limite pas à des besoins irrésistibles elle est plus complexe je pense

pathologisation ?

Bonjour, Oui la maladie est sûrement complexe mais je ne pense pas que ce soit la question ici. Ce que je comprend du message initial c'est qu'on se retrouve peut-être avec des gens non-addict mais qui ont tellement peur de le devenir (à cause d'un environnement anxiogène par exemple) qu'ils finissent pas avoir un comportement négatif pour eux-même en se contrôlant trop (je trouve le parallèle avec le surpoids très explicite :)). Du coup, est-ce qu'il ne faut pas faire attention aux messages que l'on fait passer pour ne pas trop augmenter l'anxiété des gens face au numérique ? Bonne journée, Angéla

pathologisation ?

Le parallèle avec la nourriture me semble très juste . Une perception anxieuse des messages de prévention en lien avec une alimentation saine peuvent conduire à une orthorexie alimentaire, un besoin de contrôle compulsif. je crois que ce n est pas encore qualifié de pathologique . Ce type de comportement peut sûrement s appliquer à l usage du numérique . En terme de responsabilité : le message ? Le récepteur du message ? L emmeteur ? Je ne vois pas une réponse simple à cette question.

pathologisation ?

Angéla, vous avez tout à fait bien transcrit ma pensée