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Semaine 2 / 2.3 S'auto-limiter ?

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Aujourd'hui internet notamment est une part intégrante de ma vie. Je travaille sur le web, je "loisire" sur le web, je fais mes courses sur le web, je converse sur le web, ... mais le numérique est ce uniquement le web. Me limiter bien sur, dans le cadre perso pour retrouver des valeurs centrées autour de la famille, de la réalité, ... c'est un besoin que je ressens et que j'essaye de m'appliquer. Mais le numérique ce n'est pas que cela. Mon fils de 4 ans maitrise l'ipad mieux que moi, le père noel lui a apporter une DS (usage à discretion) et mon conjoint est un TV-phil compulsif. Plutot que de diaboliser le numérique comme une addiction, ne devrions juste pas accepter que c'est maintenant dans nos moeurs et apprendre à vivre avec. Eduquer à l'usage du numérique comme on a éduqué par exemple à l'usage de l'alcool. J'ai toujours vu mes parents boire du vin à table, en soirée, j'ai été éduquée à ne pas aller dans dans l'excès. Car c'était un moeurs.

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

C'est bien là toute la question et on comprend que ça fasse peur car nous n'avons pas le recul nécessaire pour y répondre. Il faut vivre l'expérience pour vérifier !!! Dans ma famille, 4 générations se retrouvent sur skype et la distance n'est plus un problème pour permettre à la grand-mamie de voir sa petite petite fille. A 2 ans à peine vous lui montrez un pc portable, et elle vous montre l'objet en disant 'papi' 'mamie'. C'est génial mais en même temps ça fait froid dans le dos. Quant à la grand mamie, elle l'aime bien son pc jusqu'à le démonter pour lui ajouter de la rame. Au travail, les jeunes en formation sont en permanence connectés sur leur téléphone. Il leur est vraiment difficile de le poser. Dès qu'il y a un travail à faire sur pc, certains vont devoir, je dis bien devoir se connecter à You tube pour mettre en fond de la musique. Ce que je tolère, à tort ou à raison. D'autres iront directement se connecter à fb pour ne rien faire d'autre. Moi ce qui me saute aux yeux c'est surtout le fait qu'ils ont beaucoup de mal à traiter l'information puisque leurs activités se limitent aux jeux et aux réseaux sociaux. Quant à moi, je me sens plutôt bien derrière mon écran mais je n'oublie pas les activités extérieures

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Merci à Julie 1503 d'avoir si bien posé la problématique. Personnellement je ne me sens pas envahi par mes usages du numérique mais je constate qu'ils ne cessent d'augmenter donc la question de la limitation existe pour moi quand même ou se posera bientôt... Dans tous les domaines de la consommation me semble-t-il nous sommes amenés à poser nos propres limites et quand il y a des domaines où nous ne savons pas le faire, il y a un risque d'usage excessif et dans les cas les plus importants d'addiction, c'est à dire d'envahissement au détriment d'autres éléments participant à notre équilibre. Natag, merci aussi pour votre témoignage clair sur cette question, tant dans votre sphère privée que professionnelle. Pour alimenter la discussion, je voudrais vous interpeller sur cette dernière partie: je suis bien conscient que c'est très difficile de "gérer" certains jeunes en apprentissage, surtout sur ces questions là mais bon, j'ai quand même un peu de mal à comprendre comment on peut être en apprentissage et écouter la musique sur youtube ou échanger sur facebook en même temps que l'on est censé faire un devoir. Bon, en même temps je ne pense pas qu'un enseignant seul puisse régler cette question, c'est l'institution où il travaille qui doit permettre un positionnement collectif ou au moins prendre des décisions qui permettent de remplir la mission... Et puis si ces jeunes se permettent cela à l'école, c'est que surement chez eux c'est permis aussi en des circonstances où cela ne devrait pas... Et puis on a tous des doutes : est-ce que le "trop" d'aujourd'hui ne sera pas la norme de demain? est-ce que la norme est une référence d'ailleurs? etc. Nous en sommes donc actuellement réduits à nos doutes évolutifs et à notre intime conviction... Je terminerai par un exemple qui m'a marqué à l'époque: En première année de collège de mon fils, j'avais été fort étonné de voir que les enfants qui avaient un smartphone avaient le droit de l'amener à l'école et de s'en servir pendant les récréations. C'était embêtant pour moi car je trouvais que concernant mon fils, c'était encore trop tôt pour avoir un tel. Lors d'une réunion, j'ai demandé s'il ne serait pas mieux d'en interdire l'usage dans cet espace. Le représentant de la direction a dit que c'était impossible car c'est un instrument de communication et que les parents ne seraient pas d'accord. L'année suivante, après que des élèves se soient fait régulièrement "choper" à regarder des images ou des petites vidéos pornos et que plusieurs enseignant se soient retrouvés sur Internet après avoir été filmés à leur insu et parfois relookés, j'ai constaté que l'impossible avait pu se réaliser: la possession de smartphones demeurait certes autorisée mais l'usage interdit dans l'enceinte de l'école. Depuis les choses se sont apaisées et la question ne fait plus polémique même si bien sur parfois certains utilisent leur téléphone quand même discrètement durant les récrés... Je ne prétendrai pas non plus que c'est une solution à généraliser mais c'était la bonne réponse à cet endroit là et à ce moment là. Il est quand même très interpellant de savoir que nombre des dirigeants de Google mettent leurs enfants dans des écoles où il n'y a pas d'accès au numérique... La question de la place souhaitable pour le numérique à l'école demeure à mon avis à ce jour non suffisamment résolue et c'est pourquoi je pense important d'échanger à ce sujet comme nous le faisons.

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Bonjour Julie, Je suis d'accord avec vous, le numérique n'est pas qu'un problème, son succès à lui seul nous montre qu'il a de nombreux aspects positifs. Il ne me semble pas que ce MOOC essaie de diaboliser l'usage du numérique avec l'addiction, mais plutôt de porter un regard sur nos usages et l'addiction qui existe dans de rares cas, mais qui est très présente dans l'esprit de beaucoup d'usagers, comme en témoigne la facilité avec laquelle on utilise le terme addict aujourd'hui. Effectivement, par rapport à cela, l'idée d'une éducation au numérique me semble bonne, et elle revient souvent. Mais qui doit s'occuper de cette éducation? Les parents, les profs, les experts du numérique? Guillaume

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Tous ceux que vous citez ! Pour cette génération il me semble difficile de confier uniquement aux parents la tâche de l éducation numérique du fait du décalage technologique qui peut exister . Le savoir est en construction et les experts sont nécessaires. Ce sera (C est ?) dans les programmes scolaires nécessairement en lien avec les autres apprentissages (dont l éthique , le droit ...oui je suis addict à l utopie aussi ). C est tout le village qui doit se ciller à cette tâche .

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Oui, tout à fait d'accord avec vous Cardoso, il incombe au plus grand nombre de s'y mettre et les avis des experts, c'est à dire ceux qui ont simplement un peu plus réfléchi sur la question, (pour moi un geek a une expertise) méritent toute notre attention. Parlant d'éducation, je trouve, pour ce que j'en sais, que l'éducation nationale a quand même mal négocié le virage informatique qui aurait du mobiliser beaucoup plus vite et plus fort, tant dans la réflexion face à ce phénomène nouveau que sur la formation des enseignants pour une meilleure mise en oeuvre auprès des élèves. Mais il y a des enseignants qui ont lancé des initiatives individuelles remarquables.

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

oui il faut vivre avec son temps et avec son époque, mais je pense que tout excès est nuisible quand même, vous parlez de vin de table tout à l'heure, vous avez conclu que boire avec modération est la solution, par contre il nous est difficile de nous surfer avec modération avec les numériquesz

m'autolimiter pour retrouver des valeurs ?

Il est aussi parfois difficile à un bon nombre de boire avec modération... Pour moi le problème est comparable.

Le mariage :-)

Il parait évident que la vie en couple ou toute autre forme de communauté est un facteur de limitation. En gros, la vie d'une façon générale est un bon facteur d'auto-limitation. Et pour un vieux grognon solitaire comme moi la vie c'est tout simplement internet. Beau paradoxe.

Le mariage :-)

ce n' est pas la même chose la vie en couple avec une femme ce que les femmes réagissent dès qu' il y a un abus, par contre la numérique est un partenaire qui pourra rester avec vous pendant des heures, donc l' auto limitation vient de vous mais pas de votre outils, ,

Le mariage :-)

Quand on est seul et sans activité, pas facile de s'auto limiter, et puis d'ailleurs pourquoi ? Si on a plein de temps et qu'Internet nous permet de nous évader et nous distraire, tant qu'on arrive à s'en détacher et à faire autre chose comme le ménage ou autre. C'est mieux que la TV toute la journée, à mon sens.

Auto limitation

Nous au Togo un pays en Afrique occidentale ou la connexion internet est très chèrement payée.Donc dès fois si on a plus les moyens on se limite naturellement

Auto limitation

ah voilà une idée pour limitée la connexion, payer plus chère, ou peut être essayer les bas débit dans mon pays l'internet est encore au bas débit, mais cela constitue un frein au progrès ? Alors il faire attention que la limitation de notre consommation n' est pas nécessaire sur l' aspect positif de la numérique

Auto limitation

cela me rappelle lorsque j'ai eu internet à mon domicile au tout début, je n'avais qu'un forfait 50 heures. et je trouvais ça génial parce que ça me paraissait énorme de pouvoir passer autant de temps par mois sur l'ordi à la maison. je devais donc vérifier régulièrement où j'en étais de ma consommation. maintenant je me restreint par moi-même. j'arrive à me dire stop arrête l'ordi (je l'éteins) et fais autre chose.

Auto limitation

plus que l'auto-limitation, ce qui m'intéresse d'évaluer c'est le type d'usages que je fais. ça m'agace de voir que j'ai pu passer 1 heure sur facebook par exemple à lire les notifications et autres messages alors que je ne voulais au départ resté que 15 minutes et consulter autre chose.

Auto limitation

j'utilise mon pc portable pour tout ce que je cherche ,veux ,désire et dont je sais qu'internet sera très effice.Mais etre dérangé par les sonneries ,pub,applis, et tout intrusion intempestive et chronophages non non et non

Pas de raison

Je ne trouve pas de raison objective (en toute subjectivité) à une auto-limitation, compte tenu de l'utilisation que je fais des outils numériques. Ils me servent et j'arrive bien à m'en défaire, m'en éloigner. Je vis sans/avec, selon. Mathéa

Quand j'ai senti le besoin de m'auto limiter

Bonjour, J'ai eu régulièrement senti le besoin de m'auto limiter. En effet, avoir des notifications pour les e-mails, pour FaceBook, pour Twitter. Regarder les sites d'informations mais surtout lire certains commentaires d'internautes sur l'actualité. Vérifier ses messages sur un site de correspondance... Tout cela, à un moment, a génèré pour moi un grand stress. Le stress par les sollicitations multiples, par être interrompu à chaque notification et donc être tenté de regarder tout de suite en lâchant ce que je suis en train de faire, le stress de savoir si j'ai été et commenté sur les sites d'actualités, sur FaceBook, retwitté ou mentionné sur Twitter... Etre dans l'attente de cette notification sur le sujet me semble important. (Il y a d'ailleurs trop de sujets pouvant sembler importants). Il y a une forme d'attente de reconnaissance de ce que l'on dit et fait sur les réseaux. Il y a aussi le stress et l'agacement de ce que l'on voit et lit qui nous touche, de certaines remarques, réflexions, commentaires. Donc dans ces moments là, je me modère en lâchant mon téléphone, ma tablette. Je ferme la boite e-mails, je ne me connecte plus sur les réseaux sociaux ni sur les sites d'informations et je me concentre uniquement sur ce que je veux faire, apprendre, travailler. Puis je m'accorde 2 à 3 connexions par jour sur chaque et je n'y reviens pas. J'arrive à m'auto gérer,ça fonctionne bien. Maintenant, je connais mes limites, je sais lâcher les écrans pour me recentrer sur ce que je fais et vis au moment présent, à l'instant T.

Quand j'ai senti le besoin de m'auto limiter

Bonjour Olivier, Merci pour ce témoignage. La question du stress généré par Internet, avec ses sollicitations constantes et plus généralement le fait que sur internet, rien n'est jamais fini, il y en a toujours à faire, est déjà revenu précédemment, sous une forme un peu différente. https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/univnantes/31002/Trimestre_4_2014/discussion/forum/78d9fee556184817b0ed7d7f0b0f273b/threads/54b510c1bf989a3629000024 Guillaume

internet /ordi :oui ,les bidules qui sonnent non

j'utilise mon pc portable pour tout ce que je cherche ,veux ,désire et dont je sais qu'internet sera très effice.Mais etre dérangé par les sonneries ,pub,applis, et tout intrusion intempestive etchronophages non non et non

Choisir les outils qui me conviennent

Depuis que le numérique est entré dans ma vie, je prends le temps de choisir les supports et les pratiques qui me conviennent. Par exemple : - un téléphone portable, oui. un smartphone non. - Internet oui, Facebook non... Du coup ma "consommation numérique" est davantage faite d'actions vers l'extérieur (je vais vers : je cherche une information, je cherche une distraction, je vais à la banque sur mon ordi, je consulte des critiques de films, je fais des achats...) plutôt de sollicitations permanentes, qui viendraient de l'extérieur vers moi(avec éventuellement des sonneries intempestives...) qui me paraissent chronophages et finalement inintéressantes, anxiogènes... Je n'ai pas besoin d'être au courant de tout et même, je le refuse ! Je n'ai pas besoin non plus de savoir tout avant tout le monde. J'ai besoin de temps pour ressentir, réfléchir, désirer, digérer les informations reçues, les lectures que j'ai faites, les images que j'ai vues... Ce temps-là, indispensable pour moi, ne se fait pas devant un écran. L'écran pousse à la consommation, à la rapidité et parfois à la superficialité.

Est-on addict ou juste trop facilement tentés par des loisirs continuellement accessibles ?

Bonsoir, En lisant quelques messages (j'espère d'ailleurs ne pas écrire quelque chose de déjà dit mais ça semble difficile de tout lire :)), une question a pris forme dans mon esprit... La plupart de nos activités (travail, loisirs...etc) sont règlementées par des contraintes (de temps, d'horaires, de coûts...etc). Et, pour moi, les gens qui ont des addictions comportementales (au sport, au travail, voir à la nourriture...etc) franchissent à un moment ces contraintes pour basculer dans des usages excessifs qui ont souvent des conséquences (fatigue, arrêt d'autres activités...etc). Du coup, est-ce que ce sentiment d'angoisse face au numérique ne viendrait-il pas du fait qu il y a très peu de contraintes à son usage et que du coup il est le client idéal pour nos comportements (naturellement ?) abusifs ? J'ai remarqué que beaucoup de gens expriment l'idée qu'ils arrivent facilement à se passer du numérique quand ils sont dans un lieu sans matériel ou sans réseau... Or, un vrai addict, si je ne me trompe pas, fait tout pour se procurer ce qui lui manque (quitte à tomber dans le dangereux, l'illégal... etc). Donc, peut-être que ces gens (dans lesquels je m'inclut d'ailleurs) ne sont pas addict à proprement parler mais ressentent juste une difficulté à avoir devant eux un outil qui leur permet, n'importe quand et en quelques clics, de se connecter, de lire, partager, jouer.. sans sauter dessus :) Du coup, peut-être que l'on doit effectivement s'auto-limiter, se créer des sortes d'horaires d'ouvertures (pour faire un parallèle avec la bibliothèque)... afin de ne pas être débordé par la tentation :) Pour finir, je pense que la multiplication des sollicitations, pas seulement à cause du numérique, mais aussi dans les domaines de l'achat par exemple avec les crédits...etc nous obligent à faire des choix et à s'imposer des règles. Pour info, en ce moment, je m'impose 1/2h de lecture chaque soir et un coucher avant 23h et, non seulement ce n'est pas si difficile que ça à faire, mais en plus ça fait du bien je trouve d'avoir ce genre de règles :) Voilà, je vous laisse commenter !! Bonne soirée, Angéla

Est-on addict ou juste trop facilement tentés par des loisirs continuellement accessibles ?

Bonjour, il y a plein de choses aussi dans mon frigo que je peux manger à volonté, je peux prendre n'importe quel livre dans ma bibliothèque, mon lit est toujours prêt à m'accueillir, ma télé (que je n'ai pas :-) me propose plein de programmes 24h/24, etc. Les contraintes de temps, d'argent, jouent également là-dessus. La différence avec le numérique ne me semble pas si évidente directement.

Est-on addict ou juste trop facilement tentés par des loisirs continuellement accessibles ?

Bonjour, Ce que je voulais dire c'est que le numérique a tendance à diminuer les contraintes je trouve, ce qui peut être anxiogène ou augmenter les comportements excessifs. Par exemple, j’entends souvent des gens se plaindre que les adolescents passent beaucoup de temps à discuter sur leur smartphone... Or, sur le fond, ce n'est pas nouveau, un adolescent préfère toujours parler à ces copains qu'à ces parents. Mais avant le numérique, les parents savaient poser simplement la limite en virant le copain de la maison par exemple. Alors qu'avec le numérique, le copain il est toujours là, à porté de main alors forcément c'est tentant. Surtout à l'heure des forfaits illimités et du wifi généralisé... Et les parents ne savent pas toujours comment le virer :) (même s'il existe des solutions souvent). Si on en revient à la lecture, lire des livres à la bibliothèque ou en acheter ça présente de nombreuses contraintes. Alors que là, je vois ma tablette et mon wifi et je me dis tiens je vais aller lire deux trois articles, quelques forums, voir un livre...etc et ça peut durer longtemps sans forcément de contraintes pour m’arrêter :) Et ma conclusion c'est juste que mon comportement parfois excessif (ou celui de l'ado devant son jeux par exemple) ne vient pas forcément d'une addiction réelle mais aussi du fait qu'on n'étais habitué je pense à avoir des contraintes naturelles (physiques, techniques..etc) et pas forcément à se les créer soit-même. Voilà, c'est une réflexion personnelle bien entendu et pas absolue... Mais je trouve intéressant de réfléchir à l'idée que le numérique ne nous rend pas forcément addict mais que par contre il nous oblige à réfléchir et à organiser son usage pour éviter les comportements excessifs. Bonne journée, Angéla

Est-on addict ou juste trop facilement tentés par des loisirs continuellement accessibles ?

Sur l'exemple des adolescents et des téléphones : je me souviens bien que pendant mon adolescence je pouvais passer des heures en communication locale (pas chère) avec les copains ! Mais il n'y avait pas les SMS qui pouvaient partir à toute heure du jour et de la nuit, je vous le concède. Je pense que le début des activités de la semaine prochaine permettra de discuter de celà en étudiant notamment ce qui change avant/après sur un certain nombre de points tels que rapport au temps ou identité.

Est-on addict ou juste trop facilement tentés par des loisirs continuellement accessibles ?

Bonjour Angela, je trouve vos remarques très pertinentes, ainsi que les commentaires de yprie, merci à vous deux. Angela, je vous approuve: l'accessibilité ultra-facile au numérique, fortement augmentée encore avec la multiplication des smartphones, lui confère de fait une propriété invasive si l'on n'y prend garde. Le numérique, pas besoin d'aller le chercher pour le trouver, c'est lui qui nous trouve! Effectivement je pense que le plus grand nombre est face à un usage excessif plutôt qu'à une addiction à proprement parler et que la mise en place de règles personnelles choisies est le meilleur outil pour une autorégulation satisfaisante. Dans ce domaine c'est à chacun de trouver les limites qui lui conviennent. Il me semble qu'une bonne part de l'éducation consiste en l'intériorisation de limites d'abord imposées de l'extérieur mais comme pour le numérique il n'y a pas de modèle pré-établi, puisque c'est nouveau, nous devons en inventer sur le tas. Ce fut pareil pour la télévision lors de son apparition et beaucoup se sont quand même bien laissé envahir et bon nombre y est encore clairement aliéné....

s'auto-limiter

La question me paraît intéressante si l'on met en parallèle le monde professionnel et la sphère personnelle. Dans l'un, on pourrait schématiquement imaginer une personne soumise à des obligations. Celles du résultat justifiant son poste de travail. A cela s'ajoute un potentiel besoin de satisfaire un client, une équipe, une direction. Il n'est pas rare de voir des salariés de certaines boîtes effectuer 11 voire 12 heures de travail d'affilée sans compter les mails consultés le weekend. Dans ce cadre comment s'auto-limiter? Dans l'autre c'est une personne qui se connecte sans compter ses heures mais sans les mêmes impératifs, le même stress. Notion de plaisir personnel et/ou du faire plaisir ? Conséquences néfastes sur la santé et la vie sociale dans l'un et/ou l'autre? Limites de l'entourage qui s'inquiète. Encouragement du directeur qui note les bons résultats? Bref, beaucoup de questionnements...!

s'auto-limiter

Le problème au travail c'est que plus on en fait, plus le chef nous en redemande... Personnellement, je ne travaillerai pas plus pour faire plaisir au chef, être bien vu, ou je ne sais quoi. Parce qu'on finira par trouver ça normal, et après on augmentera encore la masse de travail. Hors de question que j'emmène mon travail à la maison. Dans ce cas là, c'est les chefs qui nous rendent accros, mais accros sans vraiment le vouloir.

s'auto-limiter

La question est aussi d'avoir des collègues qui se comportent un peu comme des "addicts" au travail (où l'on revient encore à l'addiction !)

s'auto-limiter

Oui c'est vrai. Si un collègue travaille comme un malade, après on se sent obligé de suivre malgré nous.

limitation

Je n'éprouve pas le besoin de m'auto-limiter étant donné l'utilisation que je fais tant de mon smartphone que de mon PC. Le questionnaire précédent ne m'a pas paru totalement pertinent, dans la mesure où la possibilité de répondre aux questions ne fournissait pas la rubrique "Jamais" ! Sinon, nul doute que je l'aurai cocher souvent !

s'auto limiter du mooc ^^

Il faudrait que je m'auto limite pour ce mooc qui je trouve prend beaucoup de temps ! Beaucoup plus que je ne le pensais, si on lit, qu'on essaye de répondre aux forums et au questions. Au secours ! lol ^^ Ce n'est pas un reproche. J'ai raté le wébinaire tout à l'heure, mais j'ai regardé le 1er, et ça prend du temps :D. En plus je voulais le revisionner pour prendre des notes, argh dur dur. Je voulais m'inscrire à d'autres moocs, mais ça me prend trop de temps lol, donc voilà mon auto limitation aux moocs.

Faire des break

J'aime bien partir quelques jours en vacances sans accès. Ni connexion, ni portable.. Une petite cure qui remet les choses en place..

s'autolimiter?

Je ne sens pas le besoin de m'autolimiter.j'utilise par exemple l'internet pour des besoins spécifiques.Mon seul problème, c'est avec mon téléphone portable qui est toujours à coté de moi. Mais là encore je me bat pour m'en débarrasser peu à peu en prenant conscience sur l’inconvénient des ondes sur notre santé. c'est un effort mental et aussi une programmation de mon cerveau sur une telle décision( m'écarter de mon téléphone portable un temps soit peu)

Peut-être sortir...

S'auto-limiter en pratiquant des activités physiques à l'extérieur, peut-être en emportant son portable au début si nécessaire. Le corps est actif, l'esprit peut être aussi par l’environnement de cette pratique. Cette pratique peut engendrer des rencontres, susciter des intérêts nouveaux. Bref, sortir de notre routine ! Serait-ce un bon début ?

Remplacer une obsession par une autre

Un moyen de s'auto-limiter est de choisir une nouvelle obsession. Et/ou de consommer l'obsession actuelle suffisamment longtemps pour s'en lasser, et donc d'en diminuer son emprise. Exemple personnel : je peux passer des dizaines d'heures sur un même jeu vidéo, puis ne plus toucher un titre pendant plusieurs jours. Je passe alors à autre chose (un livre, un série TV, une création numérique), jusqu'à ce que je m'en lasse. Il s'agit plus globalement de rediriger son attention sur un nouveau sujet, plutôt que de s'enfermer dans l'habitude. L'attrait du nouveau et le plaisir de la maitrise, contre la sécurité du connu et l'aisance de la répétition.

Remplacer une obsession par une autre

là ou les choses peuvent se compliquer c'est quand la recherche de sensations et de nouveauté fait partie des dimensions de personnalité qui participent à la vulnérabilité addictive ,avec une boulimie d'objets successifs vis à vis desquels la relation reste plus ou moins aliénante jlv

S'auto limiter ?

De mon côté je pense ne pas avoir terminé de découvrir toutes les possibilités d'internet. J'en apprends encore tous les jours. Grâce à ce Mooc d'ailleurs! Donc pour moi je ne ressens pas le besoin de limiter mon usage. Merci pour les deux "webinaire" passés, très intéressants sylvie

s'auto-limiter

tant qu'on y est pas addict... les nouvelles générations plutôt à surveiller afin d'éviter cette addiction???

Paradoxalement...

Je ressens moins le besoin de m'auto limiter depuis, et cela est paradoxal, que l'accès à Internet est devenu plus simple. Je m'explique : adepte d'Internet depuis le début de sa percée en France, je passais beaucoup plus de temps en ligne car s'y connecter était contraignant (attendre que l'ordinateur démarre, attendre que la connexion soit établie, attendre que la page se charge...), il arrivait très souvent que j'oublie ce que je cherchais initialement et que je me laisse aller à flâner de sites en sites. Alors qu'aujourd'hui il me suffit d'allumer ma tablette ou mon smartphone, taper ma recherche dans Google et voilà j'ai l'info que je voulais, et cela en quelques secondes, dès lors je me laisse moins aller à me balader de sites en sites...

Paradoxalement...

Je suis d'accord avec toi Pierre-marieConte. L’accès à l'information est devenue beaucoup plus rapide et le devient de plus en plus au fil des années ! (4G, 4G+) Alors pour obtenir une information il suffit seulement de faire la recherche et c'est finit mais attention toutefois à ne pas chercher un complément d’information. En effet, puisque la recherche est rapide il est aussi simple de rechercher plus en détail la réponse à la question posée au moteur de recherche. On peut tomber dans un cercle vicieux !

Limites

Au vu de ce que m'apporte internet, je dirais qu'il serait nécessaire de s'auto-limiter vis-à-vis des lectures non intéressantes sur internet et des activités chronophages de chat.