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Une mise en abîme sur laquelle nous devrions réfléchir!

Bonjour, J'explore sur le Net les réflexions existantes concernant notre MOOC collaboratif et tombe sur cet article. Confus et polémique, mais explorant des thèmes de réflexion qui ne sauraient nous laisser indifférent. C'est sur : http://www.01net.com/editorial/524165/philosophie-sur-arte-les-joueurs-ont-des-tetes-dabrutis/ Personnellement, je vais y réfléchir et vous soumets bientôt mes remarques.

Une mise en abîme sur laquelle nous devrions réfléchir!

Bonjour Domipec, Suis-je le seul qui voit du mépris et un sentiment de supériorité dans l'intervention de Colas Duflo ? Son doctorat doit nous faire croire qu'il ne dit pas de bêtises ? Pourtant on a droit à un tas de lieux communs sur les jeux vidéos... Et le plus ironique, c'est qu'on obtient quelque chose qui s'apparente à la querelle du [sexe des anges][1] : de la pure [masturbation intellectuelle][2] puisqu'il n'y a rien de constructif. La philosophie seule dans son coin, dit des choses pertinentes parfois, mais est aussi pleine de préjugés ou d'inepties. Bertrand Russell le disait très bien dans son livre [De la fumisterie intellectuelle][3], où il expliquait qu'Aristote (loué par les philosophes comme "parangon de sagesse") balançait tout un tas de fadaises (cf. p. 78 dudit livre pour des exemples). Et ceux qui n'allait pas le même sens que les grands philosophes étaient calomniés sous des prétextes fallacieux. Comme les sophistes (p. 109 de [L'histoire occidentale de la philosophie][4] pour des détails), les cyniques, les cyrénaïques, etc. Seule la philosophie **en interaction** avec les sciences me semble utile et productive, donc rassures-toi Domipec : ce n'est pas parce qu'il a Bac+8 qu'il vaut la peine d'être écouté. Il ne semble pas connaître le sujet des jeux vidéos, mais plutôt des jeux bien antérieurs. Pas étonnant que des philosophes plus ouverts se sentent isolés (ah tient l'isolement ne touche pas que les jeux vidéos) en France (cf. interview de Catherine Malabou dans la revue Philomag n°83 d'octobre 2014). C'est ignorer par exemple qu'en Corée du Sud, Starcraft est comme un sport national depuis plus de dix ans. Il réunit énormément de gens : c'est le *e-gaming*, qui en plus fédère beaucoup de gens sur Internet *dans le monde*. Un petit tour sur la chaîne de [Pomf et Thud][5] pour un exemple non coréen. Bref, je ne fais pas une défense totale des jeux vidéos (n'étant moi-même pas un grand joueur), mais je voulais soulever une injustice de Colas Duflo qui ne sait pas tout mais semble faire comme si. Cordialement, Jérémy. [1]: http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2006/02/06/2006_02_byzantin/ [2]: https://fr.wiktionary.org/wiki/masturbation_intellectuelle [3]: http://www.decitre.fr/livres/de-la-fumisterie-intellectuelle-9782851972590.html [4]: http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100606890 [5]: https://www.youtube.com/user/PomfEtThud

Une mise en abîme sur laquelle nous devrions réfléchir!

Où se situe le problème là ? dans la communauté de joueurs qui ne fait que (trop ?) jouer ou dans la mise en lumière d'un comportement par un scientifique qui déclare ce comportement comme anormal. Je me rappelle des mêmes scientifiques attaquant les joueurs de jeu de rôle comme étant des satanistes avérés au journal de 20h. Le Coucou qui fait son nid dans celui des autres, c'est un comportement connu. Agresser une communauté organisée, pacifiste de préférence, c'est un bon moyen de se faire connaître. Colas Duflot a ensuite dit " Il y a à l’origine de tout cela une maladresse de ma part, mais aussi une mauvaise interprétation de mes propos" ( http://www.arte.tv/fr/jeu/2235124,CmC=3516262.html ) puis laissé croire que personne n'avait rien compris. Bel exemple de stratégie d'expert en manque de reconnaissance sociale, ça !

MOOC?

Bonjour, Que signifie MOOC? Merci d'avance de votre réponse. Kassel34

MOOC?

Bonjour, La définition se trouve dans le WIKI.

MOOC?

Bon une fois passé par le WIKI comme Jacaddict a dit, il faut savoir que ce MOOC ci est spécial: pas un cours traditionnel où des enseignants délivrent un savoir et vérifient à la fin l'acquisition des connaissances, mais plutôt une expérience collaborative où chacun est à la fois enseignant (de ses connaissances et usages du numérique) et enseigné (par les apports des autres). Les autres MOOCs sur France Université Numérique sont en général plus classiques sur la forme. ![][1] [1]: /media/14194204958252053.jpg

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Bonjour,<br/> voici un inventaire de souvenirs qui me sont venus en parcourant vos présentations sur le forum. je me suis dit que chacun et chacune pourrait aussi ouvrir ses tiroirs à souvenirs .... Qu'en pensez-vous ? Une manie d'ateliers d'écriture sans nulle doute mais qui me rends curieuse de vos propres souvenirs ! Antoinette <br/> **Souvenirs à la charnière**<br/> Je me souviens de la carte de téléphone dans le portefeuille <br/> je me souviens des cabines téléphoniques de Belleville<br/> je me souviens que l'une d'elle servait de maison à une femme brune très en colère<br/> je me souviens de ma première machine à écrire puis de la machine à écrire électronique puis du Mac sur lequel j'ai saisi mon mémoire<br/> je me souviens de ce petit bloc compact où des lignes de codes vertes s'inscrivaitent sur fond noir<br/> je me souviens de la découverte de la notion de sauvegarde après avoir perdu une bonne partie du texte<br/> je me souviens mal du minitel<br/> je me souviens de windows 3.1<br/> je me souviens de quelques uns des carnets utilisés avant les "docs" et les "fichiers"<br/> je me souviens que ce qui les relient est sans doute, encore et toujours, la question du rangement, de l'ordre, du classement<br/> je me souviens de l'apprentissage difficile de l'ordinateur dans les services où je travaillais<br/> je me souviens des boîtes d'archives<br/> je me souviens des matins de réveil avec la radio et sans Facebook<br/> je me souviens de matin en musique<br/> je me souviens du poids des dictionnaires<br/> du poids du sac dit à main mais en vérité à livres<br/> du poids des piles de vinyles puis de CD puis de la légèreté de la petite boite noire et plate, disque dur externe qui les contient tous<br/> je me souviens du premier portable prêté par le boulot, de sa masse, du choc lorsqu'il a été volé à l'arrache,<br/> je me souviens de l'attente des lettres aimées, du coup de fil aimé, bloquée chez moi, vérifiant que l'écouteur était bien posé sur son socle,<br/> Je me souviens du temps, plus dense, plus long, plus compact même s'il fuyait aussi parfois à l'intérieur des livres à tomes multiples<br/> je me souviens de la montée en pression des mails et de l'instauration progressive de l'instantané immédiat<br/> je me souviens des premiers Skype, puis, plus tard, des premiers Hangout de la magie des premiers, du soulagement des seconds qui évitaient des heures de train pour une réunion,<br/> je me souviens du développement des ordinateurs portables et de leur présence dans le TGV de 8h09 du lundi matin pour Paris et de l'affairement de leur propriétaire en costume gris ou noir<br/> je me souviens de *Momo ou l'étrange histoire des voleurs de temps et de l'enfant qui rendit aux gens le temps qui leur avait été volé*<br/> je me souviens de l'envahissement progressif et tenace de l'espace public par l'espace privé de chacun comme si le fait de parler au téléphone dans la rue créait magiquement une bulle à part<br/> je me souviens avoir mis du temps à comprendre que celui ou celle qui parlait seul(e) dans la rue en gesticulant, s'exclamant, s'arrêtant parfois pour être plus véhément n'était pas fou mais relié à son téléphone par un écouteur bluetooth,<br/> je me souviens de la découverte des revues en lignes, de la manne des blogs d'auteur et d'artistes, du premier blog tenté, du plaisir de jouer à cet endroit là,<br/> je me souviens de Google drive et du plaisir de pouvoir travailler à plusieurs et à distance <br/> je me souviens de la prise de conscience des traces numériques, de la surveillance simultanée, du Big Brother multiforme et commercial, du [Capitalisme linguistique de F. Kaplan][1], de la notion de "révoltés de Panurge" pour souligner les pétitions indignées et incessantes que je signe bien pourtant encore<br/> je me souviens que je peux encore me souvenir de tout cela, faisant de moi et de bien d'autres des êtres à la charnière du passage numérique<br/> [1]: https://fkaplan.wordpress.com/2011/09/07/google-et-le-capitalisme-linguistique/

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Bonjour, Je trouve que cet album photo est une très bonne idée. C'est comme si j'avais les images de tous ces moments et tous ces outils qui avaient défilé devant mes yeux. Merci à vous pour ce petit film. Guillaume

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

ah : )) merci ! <br/> et le vôtre de petit film ?<br/> Antoinette

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Bonjour, C'est difficile de répondre à ce message bien complet :) Ce que ça m'évoque, en tout cas, c'est que cette charnière est très courte ! Je n'ai que (presque) 28 ans, j'ai découvert le numérique assez tôt mais j'ai tout de même le sentiment que ça à évolué à une vitesse folle et j'ai aussi des souvenirs (RIP aux disquettes et aux disques ZIP... et au modem qui coupait le téléphone :)). Bref, du coup est-ce que nos craintes face au numériques ne viennent pas du fait que c'est encore relativement nouveaux pour nous et qu'on ne sait pas vraiment comment faire face à son évolution rapide ? D'ailleurs je me demande si on va vers une phase de stabilisation (et sûrement de réglementation..) mais c'est une autre question.. Je ne sais pas si j'ai bien répondu au message mais c'est ce que ça m'évoque :) Bonne journée, Angéla

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

ah oui !!! les disquettes et le modem ! et la rapidité, oui, le numérique a introduit l'instantanéité voire le simultané d'où le vertige de vitesse. Mais on doit être capable non seulement de s'adapter - la preuve en est ce forum - mais de transformer aussi non ?<br/> Antoinette

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Oui, je pense que le web va voir apparaître une nouvelle transformation où de nouvelles règles apparaitront (gestion de l'identité...etc). Mais ce que je voulais dire c'est: Est-ce qu'on n'a pas tendance à vite parler d'addiction au numérique parce qu'on n'a pas de recul pour gérer ces nouveaux comportements ? (bien sûr ce questionnement ne remet pas du tout en cause l'existence de vrais addictions au numérique...) bonne soirée, Angela

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Oui, très bien vue cette remémoration à la manière de George Pérec. Je me souviens de Sami Frey à vélo... Merci Antoinette. Sinon je me souviens des premiers jeux de briques et des premiers Mario. Je me souviens des disquettes souples sur lesquelles j'ai tapé ma thèse; résultat: heureusement que j'ai gardé un exemplaire papier des fois que j'aurais envie de la relire! Je me souviens d'Adibou et de Lapin Malin qui étaient censés tout apprendre aux enfants; résultat: un fils très (trop?) passionné par le numérique, moins (assez?) par l'école. Je me souviens que mon père se souvenait de tous les numéros de téléphones de ses connaissances. Moi, j'ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien... Que d'enjeux autour de la mémoire avec le numérique! ![saisir une description de l’image ici][1] [1]: /media/14197862657035439.gif

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

ah super ! oui, mémoire et numérique, souvenirs gardés ou souvenirs confiés à l'outil ... Sacrés enjeux ! Bonne fin d'année aussi !<br/> Antoinette

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Oui ! Adibou j'y jouais :) c'était pas mal dans mes souvenirs.. Mais si on doit parler jeux, c'est le Prince of Persia sur PC sans sauvegarde qui m'a bien marquée... et la Game Gear, ma première console "portable" qui tenait genre 15 minutes avec 6 piles ! :) Bonnes fêtes Angéla

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

:)))

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Bel exercice !

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Je me souviens aussi des parties de Monopoly en famille autour de la table de la salle à manger. Je me souviens aussi de mon premier contrôle parental, le câble du MoDem rangé dans mon sac à main. Mais pas de nostalgie, c'est le temps qui passe et le meilleur reste à venir. Peut-être que mes 50 ans me font voir la vie en rose.

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Merci pour ces souvenirs, l'image du jeu de Monopoly me donne l'image suivante : l'a-plat cartonné du plateau de jeu qui se transforme, à la verticale en écran. peut-on se réunir autour de cet écran là dans le même lieu et en famille ? Comment le numérique s'apprivoise-t-il ? ce qui me frappe en cette période de réunion de familial c'est de voir, par moment, 80 % des personnes présentes en connexion via son portable - chacun avec son outil, et plus rarement, ensemble à regarder une vidéo, un doc sur le même écran ... Mais qui de l'oeuf ou de la poule ..., le numérique s'inscrit dans une époque, un contexte, une société, la nôtre et on ne peut le dissocier ...Pas de nostalgie non plus plus un questionnement tenace ! belles fêtes !

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

Je me souviens du téléphone portable de ma mère qui ne fonctionnait qu'à proximité de certaines bornes/poteaux, un Ola sur forfait feu itineris (Orange), Je me souviens du tamagochi (ce jeux qui avait l'air de prendre beaucoup de temps), Je me souviens de la connexion internet 54k et 56k où tu attendais 20 minutes avant que ta page internet daigne charger, Je me souviens d'Age of Empire et de Rayman, Je me souviens de ma première gameboy, la grosse grise avec tetris, Je me souviens du jeux de tennis avec deux barres et une balle.

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

ah le tennis avec deux barres et une balle, oui, totalement : )) et le son, ce "bop" qui marquait le coup, et l'accélération progressive de la balle !<br/> Merci pour ce partage !!!

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

J'ai 23 ans, mais je me souviens d'Alerte rouge premier du nom, d'Age of Empire II, du bruit de la connexion d'un modem 56k, des gros téléphones portables. Bref, l'enfance :p A l'année prochaine! et bonne révolution nouvelle de la Terre ^^

Vous souvenez-vous de la charnière numérique ?

comme quoi, le numérique va assez vite pour laisser des traces sur différentes générations ! (j'ai ledouble en âge : )) bonne année !

L'infobésité ; le mal du siècle ?

Bonsoir à toutes et tous, Je vous souhaite paix et santé en ce début d'année. Voici un sujet qui mérite que l'on s'y intéresse de plus près, qu'en pensez-vous ? http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/video-infobesite-le-mal-du-siecle_348052.html Cordialement Mathéa

L'infobésité ; le mal du siècle ?

Oui, bonjour Mathéa, c'est effectivement à mon avis une excellente introduction à un sujet qui disparaît trop souvent derrière l'inquiétude vis à vis des enfants face aux jeux et incitations de tous ordres. On est passé d'un temps où l'information était rare à la surinformation anarchique. La surinformation est une question essentielle et l'intervenante introduit très bien la question... A suivre! Cordialement, Bzzz.

L'infobésité ; le mal du siècle ?

Bonjour Mathéa, bonjour (re) Bzzz Je rebondis sur ce qui est dit à environ 2 minutes 30 secondes. L'intervenante, Caroline Sauvajol-Rialland, dit de qu'il faut faire la différence entre vie privée et vie professionnelle et que si dans le privé on fait le choix d'être connecté à tout c'est un choix, c'est une liberté donc pourquoi pas. (Je résume). Je pense qu'il y a là aussi à réfléchir et faire un lien entre ce qui est du domaine du subi (vie pro) du choisi (vie privé) et de l'addiction ou l'habitude qui peut en découler. En effet, nous faisons un choix, mais le choix est fait à un instant T. Avec le temps, on peut facilement se laisser déborder et entrer dans une spirale que nous ne maîtrisons plus. J'attends le début du MOOC pour avoir plus de notions sur ce qu'est une addiction et comment elle démarre mais je pense qu'il y a un "choix" qui est fait au départ. Evidemment je fais un gros raccourci sur ce qui a induit ce choix, (la notion de choix étant aussi à étudier), sur le parcours, les conditionnement externes et internes, le vécu etc. qui ont mené à faire ce choix mais à un moment, consciemment ou inconsciemment il y a bien un choix, délibéré ou non, qui nous fait mettre le doigt dans l'engrenage. Qu'en pensez vous?

L'infobésité ; le mal du siècle ?

Bonjour, Je suis d'accord que la surabondance concerne aussi la sphère privée et qu'elle n'est pas voulue, ni maitrisée. Par exemple Facebook où il serait intéressant d'analyser les pratiques de dépendance ou de mise à distance. Une question qui rejoint celle de l'infobésité des mails en entreprise (sujet développé par Caroline SR) est que le temps passé à lire les messages peut devenir exponentiel et bien sûr au détriment de temps passé à d'autres choses (ex : lire les journaux, des livres, discuter avec ses enfants, des amis, s'occuper de sa maison, de soi, ......). Serions nous 30 % moins productif ou 30 % plus dispersé à l'identique de la situation en entreprise ? C'est possible. En tout cas, dans la sphère privée nous ressentons l'effet du trop et il nous arrive tous de ne plus vouloir regarder ses mails, FB, ... Je pense que ce MOOC va apporter un questionnement et des réponses intéressantes. Je suis particulièrement intéressé par l'aspect collaboratif. Je ne sais pas si c'est ici que je dois me présenter mais je me lance ... Isabelle T, consultante dans une entreprise spécialisée dans la Gestion des documents, mère de 3 jeunes filles, je suis intéressée par l'éducation et la transmission et la place du numérique. Pour citer B. Stiegler, la présentation du numérique comme un pharmacon (remède et poisson) me semble pertinente. De plus c'est ma première participation à un MOOC et je suis intéressée par le dispositif de plus collaboratif. A très bientôt donc sur le forum et dans les interactions. Isabelle T

L'infobésité ; le mal du siècle ?

Bonsoir Qui d'autre que moi a le pouvoir d'ouvrir **et** de fermer internet ou tout autre outil,prendre sa voiture ou marcher à pied etc ....c'est une question de désir ,de volonté ,-en principe- plus facile dans la vie personnelle que professionnelle.A bientôt. jphed

petit point technique et pratique

Bonjour, un petit point technique qui pourrait peut être aider dans l'établissement de discussions plus approfondies autour de certains thèmes car là je trouve que chacun donne sa petite idée, c'est très bien mais échanger encore plus autour de noyaux de discussion serait mieux me semble-t-il. Alors le point technique: Quand vous consultez un message, il y a trois touches en haut sur la droite. Quand un sujet abordé vous intéresse, appuyer sur la touche étoile entraîne de "suivre ce message" il sera enregistrés dans "messages suivis". Plus tard, vous pourrez automatiquement voir s'il y a du nouveau sur le sujet en sélectionnant "messages suivis" dans "toutes les discussions" (tout en haut à gauche). Vous pouvez aussi voter positivement pour un sujet ou un avis exprimé en appuyant sur le bouton au dessus de l'étoile qui lui est une croix. Quand il y aura beaucoup d'avis positif, ce sera le signe que quelque chose d'intéressant pour un grand nombre se passe par là... Bon, pour certains c'était probablement évident, mais pas pour moi, alors je me dis que je n'étais sûrement pas le seul... (Merci à Guillaume qui l'avait déjà transmis, ce rappel m'a semblé utile après ce premier jour).

petit point technique et pratique

J'ai appuyé sur la touche "+" qui est désormais verte. je ne vois pas ce que ça produit... Merci pour ces renseignements précieux !

petit point technique et pratique

C'est un vote pour signaler l'intérêt d'un message. A priori les messages avec des votes positifs devraient être mis en évidence dans le forum. YP

petit point technique et pratique

mais effectivement on ne voit pas d'effet direct autre que le passage au vert après avoir appuyé...

petit point technique et pratique

Il y a ensuite un tri possible par "maximum de votes " ou "maximum d activité " en déroulant sous "par activité récente " (sous rechercher en haut à droite )

petit point technique et pratique

Merci Cardoso, je découvre une nouvelle fonctionnalité!

petit point technique et pratique

Merci beaucoup pour l'explication, j'ai appris des choses

Un peu d'humour...

En parlant d'addictions et de drogues, une courte vidéo pour ce qui ne l'ont pas vue... [sur la drogue en voiture...][1] [1]: https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=10%20drogen%20die%20sie%20nicht%20nehmen%20sollten%20wenn%20sie%20autofahren

Addict ? c'est pour bientôt

Après ce premier contact, j'ai le sentiment que ce MOOC devrait plutôt s'appeler : "Comment devenir addict au WEB". C'est ainsi que, pour ma part : j'ai relancé mon compte Twitter / j'ai lancé une campagne de recrutement de nouveaux "amis" Facebook / je me suis créé un avatar, toujours sur Facebook, pour animer mon compte principal / j'ai souscrit à Skype (pour la participation au MOOC) / je viens de créer mon dashboard Netvibes ... j'attends de nouvelles suggestions. Signé Francis.

Addict ? c'est pour bientôt

Toi tu me fais rire. Je me suis posé la même question. Rien que lire les messages, ça prend des plombes .... J'ai même pas pu retrouver le texte de ma présentation Alors, repérer les dangers d'addiction, l'aspect préventif, de qui se moque-t_on , lol ? Moi je m'en fous, suis déjà à crous Bon Auvinet, tu as toute ma solidarité, mais je ne me créerai pas un compte facebook pour autant : ni compte surtout pas§ Ca leur ferait bien trop plaisir de me profiler à vie. Bonne Année à toi et à tous . Kondor

Les frontières de l'addiction

Bonsoir. Je m'appelle Anita C. Je viens de lire les messages de présentation des animateurs et les questions que pose Domipec me semblent fondamentales: parler d'addiction nous oblige à "établir des limites": suis-je un utilisateur du net "comme-il-faut"? Où tracer la ligne à partir de laquelle on peut parler d'addiction? Peut-on "abuser" d'internet comme on abuse de l'alcool ou la masturbation :)? Surtout sous l'empire grandissant du politiquement correct et l'autocensure qui gèrent presque toutes les pratiques occidentales. Pour ma part, j'avance timidement l'idée que tout pratique qui échappe au contrôle de notre volonté nous soumet en quelque sorte.

Les frontières de l'addiction

Ah oui, AnitaC je pense que c'est un bon départ ton hypothèse: "Toute pratique qui échappe au contrôle de notre volonté nous soumet en quelque sorte." En sachant que plein de choses échappent au contrôle de notre volonté et heureusement d'ailleurs que l'on ne contrôle pas tout! Nous sommes soumis à plein de choses, à commencer par notre mort à venir et c'est assez terrible... J'ajouterai donc peut-être, tout aussi timidement, que ce qui n'est vraiment pas souhaitable c'est que 1) quelque chose échappe à notre contrôle et 2) passe sous le contrôle d'autres que je n'ai pas choisis ou que nous n'avons pas choisis collectivement... Effectivement parler d'addiction nous oblige à établir des limites, encore faut-il que nous ayons la liberté de les choisir, condition nécessaire mais pas suffisante... Bon, je dis ça, c'est juste pour faire avancer le schmilblik. En matière de numérique, il me semble qu'il y a l'utilisateur que je suis et il y a l'utilisateur que l'on fait de moi.

est ce grave d'être addict ?

Bonjour à tous, Tout d'abord merci à ceux qui ont permis que ce mooc existe. C'est le quatrième que je suis depuis l'ouverture de FUN et je suis sûre qu'il sera aussi gratifiant que les autres. Née avec un stylo dans la main et pas avec une souris - 60 ans cette année- je suis pourtant "tombée" dans le numérique et ces outils au point d'être devenue administrateur réseau et responsable du système d'information de mon entreprise ; évolution qui s'est faite au gré de formations et de curiosités. Suis je devenue addict ? je me suis posée cette question le jour où après 5 heures de marche, arrivée sur un sommet des montagnes près desquelles je vis, je me suis rendu compte qu'avant même de profiter du paysage, j'ai vérifié si j'avais du réseau sur mon smartphone !! Quand je parle avec la nouvelle stagiaire du service RH ou la jeune remplaçante du service facturation et qu'elles me répondent tout en vérifiant leurs messages - voire en répondant- sur leur smarphone, je me demande aussi si c'est cela être addict. Est on addict parce que nous passons beaucoup et/ou trop de temps dans l'environnement numérique ou parce que nous ne pouvons plus vivre sans cet environnement ? J'espère qu'ensemble nous allons trouver des réponses et qui sait.... des traitements :) mais est ce nécessaire ? ne sommes nous pas la préfiguration des hommes de demain ??? Bon week end à tous.

est ce grave d'être addict ?

Je ne pense pas que vous soyez addict, vous êtes entrée dans une nouvelle civilisation. J'ai 67 ans et je ne peux plus vivre sans le numérique, l'ordinateur, le smartphone. Si mon ordinateur tombe en panne, j'en rachète un dans l'heure qui suit, s'il s'avère que la réparation n'est pas possible ou trop longue. J'ai des amis de mon âge qui n'ont pas pris ce train en marche. Ils me considèrent comme addict, et moi comme attardés dans le siècle. Je n'imagine plus vivre sans ces outils qui m'ont ouvert des possibilités inimaginables quelques décennies auparavant.

Droit de réponse - Article dans "20 minutes"

J'ai échangé hier avec une journaliste du magazine 20 minutes concernant l'addiction au numérique, pour un article crée le jour même ([voir ici][1]). Si je suis impressionné de la vitesse de rédaction, je voulais faire deux mises au point par rapport au contenu, notamment : 1. L'addiction au numérique n'est pas un "fléau", et ne concerne que de très rares personnes (1-2% prévalence à vie) 2. Peu de français font un usage excessif des nouvelles technologies. Passer 30h devant les écrans n'est pas un indicateur d'un problème. Ou alors de nombreux salariés (dont moi-même!) sont dans cette catégorie à cause de leurs emplois. Pour avoir des informations de qualité, voici une étude récente de l'OFDT ([voir ici][2]). C'est plus long à lire, mais nettement plus précis! Didier Acier [1]: http://www.20minutes.fr/societe/1505691-20141222-video-addiction-numerique-mesure-perte-liberte [2]: http://www.ofdt.fr/publications/collections/periodiques/lettre-tendances/ecrans-et-jeux-video-ladolescence-tendances-97-decembre-2014/

Droit de réponse - Article dans "20 minutes"

Merci pour ce partage d'info. En tant que professionnelle du conseil en entreprise et mère du ado de 13 ans, c'est avec enthousiasme que j'attends la semaine prochaine pour le démarrage du Mooc. Sophie Caufment

Droit de réponse - Article dans "20 minutes"

Si j'ai bien compris ce n'est pas parce qu'on passe plus de la moitié de la journée sur les écrans qu'on y ait addict ?

Droit de réponse - Article dans "20 minutes"

Bonjour Clément, C'est effectivement ce qui a été dit lors du webinaire par les intervenants. L'addiction à Internet n'est pas déterminée par le temps passé sur les écrans. C’est un facteur qui entre en ligne de compte, mais qui ne suffit pas à dire qu'il y a addiction. Guillaume

@ddict aux MOOCs ?

Bonjour tout le monde :) J'en suis à mon 13ème MOOC, est-ce grave docteur ? Y-a-t'il d'autres accros à ce nouvel outils de formation ? Pour vous, j'ai recensé plus de 200 MOOCs en français sur [**www.annuaire-mooc.fr**][1] Enjoy ! [1]: http://www.annuaire-mooc.fr/

@ddict aux MOOCs ?

Salut Lucas, Beau boulot! J'en profite pour te suggérer un MOOC intéressant à rajouter ;) : http://icap.univ-lyon1.fr/actualites/ideal-un-mooc-pour-apprendre-a-concevoir-des-robots-766768.kjsp (il est déjà terminé, mais pourrait être reconduit). Cordialement, Jérémy.

@ddict aux MOOCs ?

Bonjour et bravo Excellente initiative Betty

@ddict aux MOOCs ?

BOnjour, c'est mon premier Mooc, mais je me suis inscrite à 6 autres Mooc sur Fun. De nature curieuse, j'ai envie de découvrir ce que ces outils peuvent apporter (connaissances, savoirs, échanges, interactions..). en revanche j'ai déjà participer à des formations à distance en ligne (en 2001 et 2003). Je sais ce que ça implique comme investissement.

@ddict aux MOOCs ?

On se connaît déjà, je suis sans conteste addict aux MOOCS, plus d'une vingtaine déjà suivis.

@ddict aux MOOCs ?

Bonjour, merci beaucoup

Certificat

Bonjour! j'aimerai savoir si à l'issue de ce MOOC les participants auront droit à des certifications ou non? Merci.

Certificat

Bonjour, Ce MOOC étant un MOOC connectiviste, il ne soumet les participants à aucune évaluation et par conséquent n'offre aucune certification. Pour plus de renseignements, allez dans le contenu du cours, onglet Pré-MOOC et sujet "Un MOOC collaboratif" Guillaume

Certificat

Bonjour, Dommage :-( "L'attestation de suivi avec succès" peut être un bon moteur de suivi car au delà de l'aspect "évaluation" elle apporte une part de jeu. Je ne connaissais pas le mot connectivisme avant ce post, mais d'après ce que j'ai lu sur Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Connectivisme), je ne vois pas en quoi cela est incompatible avec le fait d'avoir des QCM formatifs ou évaluatifs ? Ceci dit, je respecte totalement votre approche pédagogique. Merci pour votre réponse. Bonne journée et bonne année 2015

Certificat

Le mooc connectiviste Itypa 2 a tenté d'utiliser des badges, de valider des blogs, etc., et apparemment l'idée n'a pas été retenue pour Itypa 3.

Famille et numérique

Bonjour, je trouves beaucoup de documentation sur l'addiction des adolescents, des adultes ect... Mais il est rarement fait cas des parents qui poussent, incitent l'addiction de leurs enfants en leurs créant des comptes Facebook, en leurs mettant la connexion, l'ordinateur, la tablette, le portable, la console jeu (voir 2 à 3 consoles) dans leur(s) chambre(s) etc... Qu'elle est le pourcentage d'addict du au comportement familiale? Cordialement Katia

Famille et numérique

Bonjour Katia J'entends plutôt l'inverse, et j'avais tendance à croire que les parents étaient réfractaires à un compte Facebook pour leur enfant. D'un autre coté, comme parent, je peux comprendre l'envie de mettre un enfant devant un écran et d'avoir la paix quelques heures pour pouvoir dormir. Je n'ai pas la réponse à votre question, mais j'ai une autre question: est-ce qu'une tablette est pire que la télévision? Cordialement Didier

Famille et numérique

Pour ma part (3 enfants de 13, 15 et 23 ans), j'ai toujours accompagné leurs usages du numérique. A l'époque des skyblogs que tout ado avait et qui affichait des pubs parfois très limite, ma fille avait son blog sur un hébergement personnel sans pub, ça m'a paru salutaire. Quand ils sont arrivés sur facebook, papa était un des premiers "amis". La console, je joue avec eux, ça permet d'arrêter. C'est illusoire de penser que l'on pousse : sans nous, ils y vont de toute façon. Même l'école pousse plus aujourd'hui. Je forme au numérique et parfois je m'amuse, parfois je m’inquiète des parents qui découvrent ce que leurs enfants racontent sur le net. Je crois que c'est un des devoirs de parent (pas le plus simple souvent) que d'accompagner vers de nouveaux territoires. En grandissant, ils trouvent leurs espaces de liberté mais avec de bonnes bases et surtout des alternatives et là, comme parent, on a encore plus à jouer : qu'est-ce qui peut faire lâcher une partie de Minecraft sachant que c'est infini ?

Famille et numérique

BJR,sur la dernière question: > Citation qu'est-ce qui peut faire lâcher une partie de Minecraft sachant que c'est infini ? pour moi (jphed)ce serait:Je décide d'arrêter car j'en ai le pouvoir ,la volonté,le désir ,comme j'avais en commençant un autre désir celui de jouer. A suivre jphed

Famille et numérique

BJR,sur la dernière question: Citation qu'est-ce qui peut faire lâcher une partie de Minecraft sachant que c'est infini ? pour moi ,ce serait:Je décide d'arrêter car j'en ai le pouvoir ,la volonté,le désir ,comme j'avais en commençant un autre désir celui de jouer. A suivre jphed Plus posté il y a environ 3 heures par jphed

Kondor : nouvelle présentation, motivations, remarques,réserves et tutti frutti

Re Bonjour à tous Des petites remarques toutes bêtes pour commencer: Y'a pas assez d'onglets dans ce FAC (je vous le disais bien, je suis faché avec les abréviations, n'insistez pas) , ou **alors je ne les ai pas trouvé** [en gras, souligné, hoops] Comment s'y retrouvé dans ce magma bouillonnant d'idées, sans un minimum declasssements et de repères (déja trouver où il faut cliquer pour écrire un message :-)) ? Je n'ai pas pu retrouver la présentation que j'avais faite : bpourtant j'ai relu tous les messages ! Personnelle (remarque) Une étude de la Faculté de Nantes, ça ne peurt pas être mauvais : et puis... Et puis : il lui faut bien des data pour faire progresser la science. Pourquoi natais, ça ne peut-être mauvais. Il suffit de suivre le championnat [de fotbal] : le FCNA (Football Club Nantes Atlantique, sauf erreur) et la ferveur inconditionnelle mais bon enfant de son public, le muguet du mois de mai , le vin blanc .... et le reste loin d'être laid, s'en ^parler du jeu à la nantaise, coco Suaudeau .... personnelle 2 : je suis complexé Tous ces gens à titres, à masters (avouez que c'est quand même plus chique que maîtrise, alors la licence : tiens, la Licence existe toujours, dieu soit loué), à spécialités informatiques , et même ceux à bonne conscience, ça m'impressionne, alors je me sens tout petit moi qui ne suis que le Directeur de la BNF (Bibliothèque Natinale de France)et de l'IMA (Institut du Monde Arabe) réunis RIDEAU ! ___________________________________ Bien, je me représente Petit (de taille), j'ai fait des études universitaires et eu mon bac (à lauréats) en 69 (je n'ai pas le sens de l'humour, vous savez : c'était le bac qui suivait le bac oral de 68 et il était loin d'être drôle). J'ai dû me mettre à l'informatique pour des raisons professionnelles, à mon corps défendant, hostile et réfractaire. C'est pourquoi, entre autres, je fais beaucoup de fautes de frappes avec mes (mon) doigt(s) gourd(s). Mais y'a pas que le travail dans la vie, y'a aussi le plaisir, diantre. Alors je me suis mis à étudier des langues, pour le plaisir. Je crois que j'aime finalement toutes les langues, même ma maternelle qu'est si compliquée (la langue de boeuf, j'ai toujours aimé, la question ne se pose même pas. Et puis voila, j'ai rencontrer Google sur ma route, comment l'éviter ? Et bien je me marre, avec Googletranslater : je lui tends des pièges, le pousse dans ses retranchements, le met dans les cordes, le pousse au tapis. Faites lui re traduire ce qu'il vient de proposer comme traduction, en sens inverse : ça ne manque pas de sel .. ! Bon mais jusque là , pas d'addiction que je sache Et puis il y a les addictions, les vrais, les inavouables, que par définition on avoue pas. Dois-je mettre en avant une caution, un prétexte scientifiques pour vous avouer que j'essais de me constituer un catalogue personnel des perversions sexuelles de ce bas monde : l'envie de ré-écrire les "Caractères" me démange, si vous saviez. Pourquoi se voiler la face : les réseaux sociaux, c'est partout éducatif Auprès de ses "amis" en tout genre, et de fac (université) las, je m'invente une méthode de langue personnalisée : finalement, c'est beau l'allemand, même si le chinois a ses attraits. Allez, Bonne année: 新年快了 Kondor

Kondor : nouvelle présentation, motivations, remarques,réserves et tutti frutti

Bonjour, Pour retrouver des messages précédents je vois au moins 2 façons de le faire : il est possible de **suivre** des messages en cliquant sur l'étoile en haut à droite. Pour les retrouver en passant la souris sur toutes les discussions dans le menu à gauche il suffit de cliquer sur messages suivis ;-) Sinon pour avoir accès à tous les messages d'un internaute il faut cliquer sur son pseudo (qui apparait bleu). Peut etre que cela va vous eclaircir ^^ Bonne St Sylvestre

Kondor : nouvelle présentation, motivations, remarques,réserves et tutti frutti

Merci Ostertam, ce sont effectivement les deux moyens les plus simples de retrouver les messages de quelqu'un. Guillaume

*Kondor: nouvelle présentation ... : ERRATA

Au moins trois fautes de syntaxe dans ma présentation précédente: un infinitif marqué d'un " é " A rebours, un participe orthographié "er" un verbe , "essayer",je crois, maltraité au présent : *j'essaye L'orthographe ne nécessitait sans doute pas cette mise au point, mais je le-la (?) considère comme une forme de covivialité. ah Pis, Nov year Kondor

*Kondor: nouvelle présentation ... : ERRATA

Vous pouvez éditer vos messages pour les corriger (cliquer sur les trois points sous l'étoile, puis éditer).

Pas de compte Fb ou Twitter

Bonjour, Je dispose d'un profil sur Linkedin - Mathéa COSTE MOURATILLE - ne souhaite pas multiplier les canaux et ne suis pas intéressée par Fb ou Twitter. Dans quelle mesure serait-il envisageable de créer un groupe Linkedin publique @addictMOOC ? Je demeure à votre écoute et vous remercie de votre attention. Bonnes fêtes de fin d'année. Mathéa COSTE-MOURATILLE

Pas de compte Fb ou Twitter

Bonjour, je pense que vous pouvez créer ce groupe (nous encourageons toutes les initiatives sur toutes les plateformes !), par contre nous ne pouvons garantir que nous pourrons suivre ce qu'il s'y passera (à moins qu'il y ait un flux RSS que nous pourrions agréger dans le netvibes du mooc ?). Y.P.

Pas de compte Fb ou Twitter

Pourquoi pas un groupe linkedin oui Ambre

Pas de compte Fb ou Twitter

Je n'utilise que Facebook.

Qu'est-ce que le numérique ? Quelle est sa place dans nos vies ? Quels sont mes propres usages du numérique ? L'addiction au numérique existe-t-elle ?

**1. Qu'est-ce que le numérique ? Quelle est sa place dans nos vies ?** D’abord, une première question : pourquoi « numérique » plutôt que « informatique » ? Qu’y va-t-il derrière ce glissement ? Informatique renvoie à la fusion des mots « information » + « automatique », proposée par Dreyfus et quelques autres dans les années 60. Information renvoie à data, donc aujourd’hui « big data ». Et automatique renvoie à la notion de contrôle [au sens anglo-saxon, c’est-à-dire, en français, régulation], avec une finalité, une qualité de service. Techniquement, c’est bien de cela dont il s’agit ; donc pourquoi changer ? Veut-on par-là signifier que l’usage peut complètement s’affranchir de la technique sous-jacente ? Numérique, pour M. Tout-Le-Monde, c’est le nombre [en anglais le digit, d’où digital], et comme on sous-entend toujours ordinateur, c’est un monde abstrait de 0 et de 1. Ce qui était intéressant comme concept [information, régulation, calcul] a totalement disparu. « numérique = capacité de traitement + capacité d’interactions », une excellente définition mais qui a l’inconvénient de faire du mot numérique un faux ami dont le sens est sans rapport avec le mot ! Numérique apparaît comme terriblement réducteur. Le projet agile Dans la vulgate du numérique, on parle presque immanquablement d’agilité, de projets agiles,… termes que l’on voit apparaître avant les années 2000, avant la déferlante numérique, sans d’ailleurs se poser la question du « Comment peut-on être agile ? ». En perdant du poids, bien sûr, mais alors de quel poids s’agit-il. Les auteurs du Manifeste Agile donnent la réponse : « En ne développant pas ce que les usagers n’utiliseront jamais », bien qu’ils le demandent, et parfois avec force. Ceci sous-entend un vaste nettoyage du patrimoine existant et une maîtrise complète de l’architecture de ce patrimoine ; mais de cela, personne ne parle. Comme c’est bizarre… aurait dit Louis Jouvet [dans Drôle de drame, dialogue de J.Prévert]. Derrière le terme « Agilité », sécurisant et consensuel en apparence, se cache donc une problématique ultra technique qui requiert une grande compétence et un solide savoir-faire d’architecte pour obtenir l’effet recherché. Le terme “Architecture centric” est utilisé aux Etats-Unis, pas chez nous.   Que dire des mots nouveaux du numérique ? Je passe sur la création de nouveaux mots, comme « accéluction », autoporteur comme on dit… chacun jugera. Mais à côté de l’avalanche que nous avait infligée Edgar Morin dans les quatre tomes de La Méthode, avec sa « découverte » de la complexité, il y a une marge de progrès. Quand on ne sait pas, on crée un nouveau terme, aux contours incertains, et le problème disparaît, puisqu’il a maintenant un nom, alors qu’il faudrait se taire [cf. Wittgenstein, dernière pensée du Tractacus] et surtout travailler, réfléchir. Quand tout le monde fabrique sa propre terminologie, on connaît d’avance le résultat : la Tour de Babel, et le désordre4. Juste l’inverse de ce qu’il faudrait faire pour interagir mieux et se synchroniser, ce qui suppose un langage partagé. Alors, que faire pour s’entendre sur les mots du numérique ? Pour être sûr qu’on est d’accord dans la durée, il faut commencer par être certain du sens de ce que l’on met dans le pot terminologique commun, en évitant les faux amis, les mauvaises traductions, la polysémie… et le reste viendra par surcroît, en restant constant et patient. **2. Quels sont mes propres usages du numérique ?** Mes usages du numériques On a coutume d'entendre dans de nombreuses présentations et échanges sur le numérique dans le monde scolaire des propos comme "ce n'est qu'un outil". On comprend qu'à la suite de cette affirmation se trouve l'idée que l'usager est maître l'outil, qu'il l'a "à sa main". A partir des travaux de Pierre Rabardel (Les hommes et les technologies. Approche cognitive des instruments contemporains, Armand Colin, 1995), en particulier, nous savons qu'un outil n'est pas qu'un outil, c'est d'abord un instrument. La différence ne saute pas aux yeux dans la vie courante et pourtant quand on y regarde de près, on peut comprendre l'importance d'un tel aphorisme. Or dans le cas du numérique on peut parfois parler d'artefact, d'instrument ou encore de dispositif. Cette question de termes n'est pas anodine, elle est même significative de notre relation au monde technique. L'affordance considérée en ergonomie comme "la capacité d'un objet ou d'une caractéristique à suggérer sa propre utilisation", doit être définie aussi par le fait que la conception d'un objet, en particulier dans le domaine des TIC, voit s'incorporer des intentions humaines sous forme d'algorithmes, d'interfaces, de câblages, etc. L'objet n'est donc pas un simple objet, mais c'est bien un instrument, dans la mesure où son utilisation est largement dirigée, imposée par sa forme, sa nature, son fonctionnement même. L'usage parfois décalé de certains instruments nous alerte sur ce point. On me l'impose, et j'essaie de l'utiliser. Mais les contraintes sont telles que je ne peux utiliser réellement ce pourquoi il m'est présenté. L'exemple des fonctionnalités non utilisés d'un traitement de texte ou d'un TBI illustre ce point. J'ai un instrument de travail qui peut faire beaucoup de choses, mais je n'en ai pas l'usage ou l'accès aux fonctions dont j'ai besoin se révèle trop difficile. **3. L'addiction au numérique existe-t-elle ?** Là encore se pose la question de ce qu'on met derrière le mot numérique, parle-on des usages, des outils, des manières d'aborder le vaste champ de l'internet ? Parle-t-on pas plutôt de la notion de littératie Définition : Connaissances fondamentales dans les domaines de la lecture et de l’écriture, permettant à une personne d’être fonctionnelle en société. Sommes-nous addicte quand on doit élaguer une infobésité informationnelle ? ou bien lorsqu'on se sert mal d'un outil numérique ? Est-ce que c'est le temps qui est le facteur communn de l'addiction ou l'usage inapproprié de l'outil ? j'ai créé un framapad pour les internautes : https://lite5.framapad.org/p/E4uz1OFXhL [ici][1] [1]: https://lite5.framapad.org/p/E4uz1OFXhL

Qu'est-ce que le numérique ? Quelle est sa place dans nos vies ? Quels sont mes propres usages du numérique ? L'addiction au numérique existe-t-elle ?

Bonjour. Une petite précision : la notion d'instrument chez Rabardel est la combinaison d'un outil-artefact, et de schèmes d'utilisation, de pratiques incorporées. Pour lui, l'instrument est un outil que l'on sait utiliser.

Modifier mes messages ?

Bonsoir, je ne sais pas modifier un de mes messages sur ce forum ou sur facebook ? Quelqu'un peut-il m'aider ?

Modifier mes messages ?

Bonjour, sur ce forum vous pouvez cliquer sur les trois points "..." en haut à côté du message, et sélectionner "Editer". Pour Facebook, je ne peux vous aider :-)

Les groupes de discussion

Bonjour, Vous avez pu recevoir un mail d'invitation à des groupes de discussion via Skype. Ils font partie d'une recherche à laquelle vous êtes tous invités mais qui est *facultative*. Elle s'insère dans le cadre de mon travail universitaire de Master 2 Recherche en Psychologie. Son déroulement est simple: des groupes de discussion seront organisés via Skype sur différents thèmes autour d'Internet et des risques d'addiction liés à son usage, tous les soirs du Vendredi 26 Décembre 2014 au Samedi 10 Janvier 2015. Les thématiques sont détaillées dans le mail reçu et vous pouvez vous inscrire sur le calendrier doodle à l'adresse suivante: http://doodle.com/timfiifv3n3hmuvx Si vous participez, il est fondamental que vous nous laissiez une adresse mail ou Skype en commentaire sur Doodle pour que nous puissions reprendre contact avec vous. Pour plus de précisions, vos questions sur ce forum sont les bienvenues. Cordialement, Guillaume

Les groupes de discussion

bonjour hum 20 mn de webinaire c'est trop long et difficile à charger car tout le monde n'a pas une bonne bande passante. merci :) bonne continuation

Les groupes de discussion

Bonjour. Les prochains webinaires feront 1h15. Normalement c'est le prestataire diffusion vidéo (Dailymotion) qui adapte le débit de diffusion à la bande passante disponible. Peut-être que c'est désactivé quand on passe par FUN ? Essayez peut-être directement depuis le compte Dailymotion du MOOC : http://www.dailymotion.com/mooc-addict

Les groupes de discussion

Ce format et mode d'accès peut effectivement être un souci. Pour faciliter les choses, j'ai mis en place un podcast de la version audio uniquement du webinaire: ça permet ainsi d'avoir des fichiers plus légers, et surtout de pouvoir emmener avec soi le podcast, pour l'écouter au choix. Pour accéder à ce podcast, il faut utiliser le lien http://comin-ocw.org/contents/numaddict/podcast/feed.xml avec votre lecteur de podcast favori.

Les groupes de discussion

En tout cas, bravo pour la possibilité de télécharger la vidéo. Pour retrouver des passages (en vitesse hyper accélérée c'est bien). Quelles règles sur l'utilisation d'extraits ?

Les groupes de discussion

Les vidéos sont normalement en CC-BY-NC.

Les groupes de discussion

Bonjour, Certains d'entre vous se sont bien inscrits mais n'ont pas laissé leur adresse mail ou leur identifiant Skype. Si vous lisez ce message et que vous êtes concernés, n'hésitez pas à retourner sur doodle (lien ci dessus) et le faire, sans quoi nous ne pourrons vous contacter. Ou bien ajouter nous sur Skype. Voici notre identifiant: animateur.addict Cordialement, Guillaume

Les groupes de discussion

Bonsoir, je me suis inscrit aux séances de discussion et je l'avoue j'ai oublié de mettre mes coordonnées en commentaire. Mais j'ai un petit problème, je ne me rappelle plus du tout des dates que j'ai sélectionné ... Est ce que je peux les sélectionner à nouveaux ? Cordialement Victor

Les groupes de discussion

Bonjour Victor, Vous êtes inscrit au groupe de demain 19h (normalement on vous a contacté par Skype), puis le samdei 3 à 18h, le dimanche 4 à 18h et mercredi 7 à 19h. Si vous souhaitez faire des modifications, contactez nous par mail: guillaume.mazet@etu.univ-nantes.fr Cordialement, Guillaume

Les groupes de discussion

Bonjour ! Pareil pour moi, je crois m'être inscrite mais je ne me souviens plus quand... Désolée entre les jours de fête et les voyages, je n'ai pas noté... Mon identifiant SKYPE : na.vi024 Meilleures salutations, Anna VICENTE vicente.rabat@gmail.com

Les groupes de discussion

Bonjour Anna, Vous êtes inscrite ce soir, mais c'est un peu tard, ainsi que jeudi, vendredi et samedi midi. Avec votre mail et votre Skype, nous vous recontacterons un jour avant chaque groupe de discussion. Si vous rencontre un empêchement, n'hésitez pas à nous le signaler. Bonne Année Guillaume

Les groupes de discussion

Merci pour la réponse ! Et Meilleurs voeux également. Je vais essayer de suivre les discussions de fin de semaine, Bien cordialement. Anna

Impatiente!

Ca donne envie! Je suis vraiment pressée de voir tout ça! Merci de mettre cela en place. Ambre Erbisti

Impatiente!

A2mbre Erbisti, ça fait joli De quelles addictions va-t_on parler finalement? quelle part d'autocensure possible?

Merci

Bonjour à toutes et tous, Merci pour votre vidéo éclairante et incitante. Une forme proposée qui correspond en tous points à ce que j'attends de cet outil. Bien à vous Mathéa COSTE MOURATILLE

je hais l'ignorance

Merci pour cette organisation. j 'ai soif de la connaissance . je crois que je me trouve au bon endroit pour m 'abreuver.

je hais l'ignorance

Bref mais efficace! Cela me fait penser à cette phrase relevée sur la façade d'une école par chez nous:"Vous trouvez que la culture coûte cher? Essayez l'ignorance!"

Où se trouve le bâtiment "chantiers navals"

Je ne sais pas si ça a été répondu ailleurs, je n'ai pas trouvé. Je n'arrive pas à localiser ce bâtiment "près des nefs". Pourriez-vous donner un plan d'accès? Je m'y prend un peu tard je sais bien, au pire si je n'ai pas l'info à temps, je le regarderai de chez moi :) Merci bien!

Où se trouve le bâtiment "chantiers navals"

Bonsoir, Il y a un plan dans la case webinaire sur la bande noire. Au pire vous tapez "les nefs nantes" sur google maps, et il vous indiquera où aller. Le bâtiment s'appelle "chantier naval". Bonne soirée

Où se trouve le bâtiment "chantiers navals"

C'est le batiment de la [Formation Continue de l'Université de Nantes:][1] 2 bis bd Léon Bureau Quartier Ile de Nantes 44000 Nantes Cedex [1]: https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/univnantes/31002/Trimestre_4_2014/fb9640efb99c42ec9e8f6096cd36315d/

Où se trouve le bâtiment "chantiers navals"

Merci bien

Avis à la population mooc @ddict? !

Nous proposons à ceux qui le peuvent, qui ont un peu de temps, et qui le veulent bien de construire des analyses plus globales de tous les (ou de certains) avis émis au fur et à mesure des échanges et d'organiser ces constructions sous forme de google doc, de cartes conceptuelles ou autres présentations. Cela peut se faire seul ou à plusieurs, par exemple en contactant des gens avec lesquels on a déjà eu quelques échanges ou par affinités d'intérêts. Ces analyses pourront bien sur circuler sur les forums et celles en circulation avant mardi prochain seront dans la mesure du possible largement prises en compte pour le bilan de la semaine. Merci d'avance! Philippe Decan Co-animateur de la semaine 1

Le point de vue d'un concepteur de jeu

J'arrive un peu tard et je ne sais pas vraiment quelle semaine correspondrait le mieux à mon propos. Je suis un jeune concepteur de jeux vidéo et je voudrais partager mon point de vue sur les addictions aux numériques en étant de l'autre côté du miroir en quelque sorte. Comme je l'ai dit dans un commentaire sur un autre sujet, les jeux vidéo ont des mécanismes de rétention, qui ont pour but de focaliser le joueur sur le jeu, de le fidéliser, de l'habituer à la pratique de lancer son jeu pendant son temps de libre ou de lui faire ponctuellement mais régulièrement payer de petites sommes d'argent réel. Ces mécanismes sont pour moi essentiels, puisqu'ils sont générateurs de revenus pour nous autres concepteurs de jeux, mais je trouve aussi que nous avons le devoir de faire notre possible pour éviter que ces mécanismes ne facilitent pas des conduites à risques et ne génèrent pas d'addiction. J'aimerais avoir vos avis sur mon point de vue, éventuellement des conseils sur comment ils nous seraient possible d'éviter d'utiliser ces mécanismes ou des les rendre bénins pour les joueurs. Si besoin, je pourrais développer quelques uns des mécanismes utilisés.

Le point de vue d'un concepteur de jeu

Très bien. Par contre je suis en train de me rendre compte que je me suis trompé dans mon autre message (corrigé depuis) : les mécanismes on en parlera la semaine prochaine (semaine 4) et pas cette semaine. Les invités seront Erik Geslin et Samuel Coavoux.

Présentation des animateurs

Bonjour et bienvenue à toutes et à tous, Nous sommes Marine, Guillaume et Stéphanie, étudiants en Psychologie à l'Université de Nantes, respectivement en Doctorat, Master II et Master I. Nous sommes présents sur le Forum et les réseaux sociaux en tant qu'Animateurs de Communauté, et nous occuperons aussi le rôle de modérateurs des discussions ouvertes sur ce Forum. Nous interviendront en soutien de l’équipe pédagogique et technique qui sera naturellement sur les forums, comme tous les participants du MOOC. Nous suivrons ainsi les échanges afin d'identifier les questions importantes auxquelles nous répondrons dans la mesure de nos capacités. Ce Forum est à vous. N'ayez donc aucune hésitation à poster vos questions, à répondre à celles des autres, et à voter pour les questions qui, selon vous, demandent le plus une réponse. La participation à ce forum est soumise à une charte d'utilisation (disponible dans la partie **Outils disponibles sur cette plate-forme/Forums**), merci de la respecter. Nous ferons tout notre possible pour ne laisser aucune question sans réponse, nous vous demandons néanmoins une certaine indulgence si nous ne parvenons pas à vous répondre immédiatement. Dans l’espoir de vous voir nombreux et dynamiques sur ce forum, ainsi que sur vos réseaux sociaux favoris, Bon MOOC à tous et à très bientôt. Stéphanie, Marine, Guillaume

Présentation des animateurs

Bonjour, C'est l'hiver et il fait froid ce matin, le temps idéal pour un café devant l'ordi ... ma présentation : Jean-Noël, Formateur pour Adultes, de plus en plus addict aux MOOCs. J'ai démarré mon histoire Internet en 1997 avec un site créé sur Mygale.org et je la continue entre autres via un e-portfolio récent à lire ici pour mieux me connaître : http://www.saintrapt.com Le net, c'est un élément important de ma vie professionnelle (je forme au numérique), associative (micro-éditeur de BD en souscription et vente via Net) et, avec 3 enfants, de ma vie personnelle. Souvent je me pose la question de l'usage pertinent contre l'addiction. Où s'arrête l'un, où commence l'autre ? Voila de quoi bien démarrer un Mooc sensible à ces questions ...

Présentation des animateurs

Bonjour, Je m'appelle Domipec, philosophe et sociologue, et suis l'un des membres de l'équipe pédagogique. Prêt à participer aussi à ce Mooc en tant qu'inscrit "de base", une des postures indispensables à la construction collective de connaissances. La preuve? Je remercie Jean-Noël, car il me semble pas que l'équipe ait pensé un moment avoir affaire à un "addict des MOOCs". Encore faudrait-il se mettre d'accord sur une définition commune de l'addiction (au numérique)? Une des parties du cours porte sur cette interrogation, mais rien ne nous empêche de commencer à y réfléchir spontanément. Pour ma part, j'ai envie de voir dans l'usage du mot "addiction" se généralisant à toute activité humaine, le symptôme de la poussée hygiéniste qui accompagne désormais les pratiques de consommation. User sans mesure d'une pratique renverrait-il toujours à quelque chose d'anormal? Y a-t-il des pratiques qui échappent à ce jugement, des pratiques plus "nobles" que d'autres. Pour ma part, j'ai quelques idées sur la question, mais nous aurons sûrement l'occasion d'en reparler. A bientôt à tous.

Présentation des animateurs

"User sans mesure d'une pratique renverrait-il toujours à quelque chose d'anormal?" J'espère que non ;-) mais, avant qu'être Geek soit à la mode, nous, usager du net, avons été longtemps hors norme et mis en lumière via quelques médias qui ne montraient que le côté sombre des choses. il a fallu du temps pour valoriser tout ça et certains usages pourtant courants restent encore limites pour la société. De plus, l'addiction au numérique revêt tellement de formes qu'elle ne peut être que difficilement vue dans une globalité...

Présentation des animateurs

Tout à fait d'accord avec ce commentaire de saintrapt. Pour ma part, je vois dans la réflexion sur l'addiction, la possibilité d'articuler normes, habitudes, sujet, assujettissement, réification... Je m'explique. Il existe, par exemple des "addictions" au travail qui peuvent être considérées comme pathologiques par les uns (par exemple les médecins du travail), et souhaitées par les autres (par exemple, le DRH). Les normes, c'est ce qui paraît "normal" pour un grand nombre. Plus les pratiques sont marginales, plus elles sont stigmatisées, et, plus elles se généralisent, plus elles apparaissent normales aux yeux du plus grand nombre! L'assujettissement peut être le résultat de la domination des habitudes sur la réflexion sur soi-même. L'hypothèse d'un quant-à-soi à la remorque de pratiques numériques est à creuser. En même temps, je fais cette réflexion par le medium de mon micro-ordinateur. Oh, là, là...

Présentation des animateurs

Bonjour à tous, je suis Yannick Prié, enseignant-chercheur à l’Université de Nantes et un des membres de l’équipe pédagogique. Je suis tombé dans le numérique au cours de mes années collège, à l’époque des Oric et autres ZX spectrum, et depuis je n’ai jamais vraiment lâché. Ingénieur et docteur en informatique, mon intérêt principal porte en fait sur l’interface de celle-ci avec les humains, et je fais donc en sorte que chacun de mes projets me permettre d’échanger avec des collègues d’autres disciplines, particulièrement en sciences humaines et sociales et en sciences cognitives. Présentées de la façon la plus large, mes recherche portent sur le couplage et le co-développement entre humains et systèmes numériques, vu sous l’angle de l’interaction homme-machine, de l’analyse de l’activité, de l’ingénierie des connaissances. Je ne suis pas loin d’être tout le temps connecté, et n’ai pas (encore) d’opinion sur l’addiction au numérique. J’espère que nous pourrons tous tirer connaissances et humanité de cette aventure collective.

Présentation des animateurs

Bravo pour l'humanité. l'humanité, c'est ce qui nous rend humain. Je n'ai pas trouvé de définition plus simple. et l'humain, pour moi, c'est ce que proposait Nietzsche : l'état génial de l'homme qui peut faire une chose et en rire en même temps.

Présentation des animateurs

J'aimerais bien avoir la référence si vous vous en souvenez de ce passage de Nietzsche. L'humain alors, c'est un peu le rire de Démocrite tout en réfléchissant sur le système du monde alors ^^ J'aime ça!

Présentation des animateurs

Bonsoir, On trouve beaucoup de références de ce thème dans Nietzsche. Je vous en propose deux assez caractéristiques de ce thème. "jouer librement de soi et rire de soi" (Fragment 7 (12) Ecce Homo, 1880); "(...) tout artiste ne parvient au dernier sommet de sa grandeur que lorsqu'il sait regarder d'en haut son art et sa propre personne - lorsqu'il sait rire de lui-même." (Généalogie de la morale, III §3).

Présentation des animateurs

Bonjour Je suis Olivier Aubert, ingénieur de recherche en informatique. En tant qu'utilisateur d'outils informatiques, mais aussi de développeur d'outils et d'observateur des usages, depuis de nombreuses années, je me pose bien évidemment aussi des questions sur la place grandissante que ces technologies prennent dans notre société. Elles en prennent en termes de temporalité, par l'immersion qui nous fait parfois oublier notre horloge murale, mais également en termes d'importance prise par la variété des informations qu'elles mettent à disposition et de tâches qu'elles permettent d'effectuer. Un adage dit "With great power comes great responsibility", et il peut s'appliquer dans le domaine du numérique autant aux utilisateurs qu'aux fournisseurs de services et outils. Comment trouver justement cette utilisation responsable des formidables moyens à notre disposition ? Le partage d'expériences et d'informations sur ce sujet sera sans aucun doute très fertile.

Présentation des animateurs

Bonjour tout le monde. Je m'appelle Damien Aubert, je suis ingénieur en technologie de la formation à l'Université de Nantes et je fais partie de l'équipe technique de ce MOOC. Technophile depuis le début des années 2000, je suis particulièrement touché par l'hyper-connectivité affectant la société. J'ai pris l'habitude depuis quelques années de tracker mes randonnées et courses à pied, mes recettes de cuisine me suivent au supermarché dans leur carnet de note in the cloud et il n'y pas une journée où je ne consulte 15 fois par jour l'actualité du monde. Il me devient même parfois difficile de ne pas aller sur internet pendant ma journée de travail pour aller glaner quelques informations nouvelles. Et pourtant, je n'ai pas le sentiment d'être addict. Quelques séjours dans l'arrière pays ariégeois en guise de sevrage forcé ne m'ont jamais fait ressentir le moindre symptôme de manque. Il n'empêche que mon usage et celui de mes contemporains m'interrogent. J'espère donc trouver sur ce MOOC des éléments de réponse à mes questions, qu'on y abordera par exemple le rapport qu'entretient le marketing avec les usages excessifs, où qu'on discutera du paradoxe qui réside au cœur même de ce MOOC, à savoir user du numérique pour traiter de ses usages excessifs. Je vous souhaite à tous des échanges féconds, que ce MOOC vous apporte joie et bonheur dans votre vie :-) et qu'il soit source de bonnes résolutions pour l'année à venir. A bientôt.

Présentation des animateurs

Hello Je suis professeur en psychologie clinique au Laboratoire de psychologie des Pays de la Loire et l'un des animateurs du MOOC. J'ai commencé à m'intéresser au numérique par les jeux vidéo, dans les années 1999-2000 avec Everquest et ma stupeur de voir un couple d'amis qui ne pouvaient pas se décoller de leur jeu alors que j'étais dans la même pièce qu'eux. Et l'expérience de passer une soirée à regarder par dessus les épaules et à ne rien comprendre... Par la suite, j'ai continué à m'y intéresser, professionnellement, en ouvrant une des premiers sites de consultation en ligne en 2001. Site que j'ai fermé rapidement car cela ne correspondait pas vraiment à une pratique de psychologue. Même si je pense qu'il peut s'agir d'un bon moyen pour créer un premier contact. Actuellement je fais partie de ceux qui pensent que l'addiction à certaines applications existe, bien qu'elle soit très rare. Au plaisir d'échanger, Didier Acier

Présentation des animateurs

Hello, Comme je crains de ne pas mémoriser vos noms, je trouve que les échanges futurs seraient plus clairs si les animateurs étaient identifiés avec un bandeau bleu "Animateur" de la même façon que les membres du staff sont identifiés par "Equipe pédagogique".

Présentation des animateurs

Bonjour. Pour l'instant le choix est que nous apparaissions comme des intervenants comme les autres, sans mise en valeur spécifique. C'est aussi un paramètre de la plateforme, certains ont au niveau de EdX un rôle d'enseignant (= équipe pédagogique), d'autres d'animateur (= les trois animateurs de communauté), et c'est soit l'un soit l'autre. Les animateurs peuvent épingler les posts qu'ils souhaitent mettre en valeur, c'est le cas pour celui de Didier Acier (droit de réponse article dans "20 minutes"). Nous pourrions modifier le fonctionnement, mais qu'en pensent les autres ?

Présentation des animateurs

Bonjour à tous ; je suis jean luc venisse ,enseignant de psychiatrie à la fac de médecine de Nantes et soignant en addictologie au CHU;je m'intéresse au processus addictif dans ses aspects les plus tranversaux ,avec ou sans consommations de "drogues" ,avec la conviction que la vulnérabilité addictive fait partie intégrante de notre dimension humaine; nous sommes tous concernés par la question de l'addiction me semble t il et c'est ce que reflètent ces premiers échanges sur le forum; ma relation à l'outil numérique reste fragile et j'ai surtout jusqu'à présent eu un usage de ma messagerie ainsi que des moteurs de recherche, avec des réticences pour aller voir plus loin;à ce titre ce MOOC est une double expérience pour moi ; j'attends beaucoup de cette confrontation de points de vue et d'expériences multiples ; à suivre donc...

Présentation des animateurs

Je trouve que la position d animateur sans mettre en relief le nom est pertinent dans la démarche participative. En tout cas, c est ainsi que je pratique dans ma vue pro d animatrice.

Présentation des animateurs

Bonsoir. Tout à fait d'accord avec cette remarque de Cardoso. En tant qu'animateur, mon premier message est signé Dompec (je crois que cela ne trompera personne!). C'est le début de mon vrai prénom et de mon vrai nom! A la réflexion, pourquoi avoir fait cela? en conclusion: 1°) Je suis contre le fait d'être repéré comme animateur par un bandeau spécifique. 2°) Mais, avancer avec un pseudonyme est bien aussi une manière d'être repéré. 3°) Derrière tout cela, existe le rêve (ou le phantasme) de l'avatar, cette manière d'exister à distance ou différemment, tout en préservant son identité, mais aussi de s'impliquer sans réelle contrepartie sociale . Une dimension de l'usage du numérique? A suivre sur le thème de la "présentation de soi" que permet des applications de cette technologie (jeux, anonymat, mise en abîme...). Bonne année à tous.

Présentation des animateurs

Bonjour, Je suis Philippe Decan, (entre autres) psychologue au service d'addictologie du CHU de Nantes. J'ai fait une grande partie de mon parcours professionnel en institution auprès de personnes dépendantes de drogues, légales ou non, et en souffrance à cause de cela. L'apparition puis la multiplication des applications numériques m'ont à la fois beaucoup intéressé et inspiré une certaine méfiance. Personnellement, j'ai régulièrement pesté contre l'inadéquation des outils proposés, les virus, les publicités envahissantes, les pertes non sauvegardées, les accords à donner après trois kilomètres de contrat illisibles, etc. Mais d'un autre côté, merci couper/copier/coller! Quel plaisir aussi de pouvoir organiser ses documents à volonté, de communiquer de visu avec quelqu'un à l'autre bout de la planète, de trouver des tas de documentations difficilement accessibles auparavant, etc. A la maison, j'avais évacué la télé (si souvent débilitante) par la porte et l'ordinateur est rentré par la fenêtre! C'est moins passif mais cela peut-être envahissant... Addictogène? La participation à un diplôme universitaire sur les adolescents en difficulté puis une série de conférences pluridisciplinaires passionnantes sur le numérique m'ont amené à prendre conscience de la rapidité impressionnante, de l'ampleur et de la complexité de l'irruption du numérique et à souhaiter relever le défi d'y voir sufisamment clair, spécialement dans les interactions avec mon domaine professionnel: la psychologie humaine. Et j'ai trouvé cela assez passionnant pour m'engager dans la co-construction d'@ddict?...

Et si on tissait des liens?

Bonjour à tous et bienvenue, Je crée ce post pour donner un endroit où tout le monde, participants comme membres de l'équipe pédagogique, pourra déposer des liens vers des articles ou des vidéos jugés intéressants et susceptibles d'alimenter et d'enrichir le débat. Je commence par relayer un lien déjà présent sur notre page Facebook, si vous avez le temps de lire l'article, entre deux chocolats, n'hésitez pas: http://www.ofdt.fr/publications/collections/periodiques/lettre-tendances/ecrans-et-jeux-video-ladolescence-tendances-97-decembre-2014/ Bonnes fêtes Guillaume

Et si on tissait des liens?

10 tendances pédagogiques pour 2015 : [http://www.infobourg.com/2014/12/08/10-tendances-pedagogiques-a-surveiller-en-2015/][1] [1]: http://www.infobourg.com/2014/12/08/10-tendances-pedagogiques-a-surveiller-en-2015/

Et si on tissait des liens?

Merci pour cette source digne du plus grand intérêt. Cordialement Mathéa CM

Et si on tissait des liens?

merci!

Et si on tissait des liens?

Proposé par [@YohannGilles][1] sur twitter : "[Avoidance][2]" de Erica Rotberg. *A short animation film about People's emotional detachment from reality, and how easy it, especially today, to escape to more comfortable, flat and fake alternate realities*. Peut-être qu'utiliser le wiki pour collecter les liens serait plus pratique. [1]: https://twitter.com/YohannGilles [2]: http://vimeo.com/99992788

Et si on tissait des liens?

sur France Inter - La tête au carré (26 décembre) Céline Bonnaire, psychologue clinicienne, spécialiste des **addictions comportementales** Elle est co-auteur de l'enquête Pelleas sur la pratique des écrans et jeux vidéo à l’adolescence. lire l'étude : http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxiouc.pdf

Et si on tissait des liens?

et http://www.franceinter.fr/emission-grand-angle-les-tablettes-ne-sont-pas-nocives-pour-la-sante-cerebrale-des-enfants qui peut être intéréssant aussi. Je met ici car même radio.

Et si on tissait des liens?

Je suggère l'article dans Slate, sur l'usage *retravaillé* de Twitter pour la com politique : http://www.slate.fr/story/95687/com-politique

Et si on tissait des liens?

![Le MOOC @ddict?][1] [1]: http://vidberg.blog.lemonde.fr/files/2014/12/news460.gif Lu sur l'actu en patate :)

Et si on tissait des liens?

ha, y'a pas de j'aime !!!! (je suis addict)

Et si on tissait des liens?

Bonjour à toutes et tous, Voici quelques liens: - un site informant sur le lien entre les violences subies dans un passé proche ou lointain et les addictions de toutes sortes. Site très riche avec de nombreuses références, des vidéos, émissions, textes, articles, brochures. http://memoiretraumatique.org - une émission de Rfi: "Jeune, sexe, et vidéo" concernant l'impact sur la santé et les risques d'addiction pour les jeunes et aussi les enfants http://rfi.my/1zGxbaH

Et si on tissait des liens?

Un bilan critique (mais favorable) sur ce qu'est devenu Internet par rapport aux attentes initiales. http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/03/antonio-casilli-peut-encore-aimer-internet-256885

Et si on tissait des liens?

Un commentaire sur la récente enquête PELLEAS, on aura sans doute l'occasion d'y revenir ! http://www.psyetgeek.com/lenquete-pelleas-sur-laddiction-aux-jeux-video-pose-11-problemes-de-trop

Et si on tissait des liens?

Un dossier de 7 pages paru dans le courrier international de la semaine dernière (n°1261 du 1er au 7 janvier 2015) : "En 2015 Débranchez !" Extrait : http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/07/en-inde-le-boom-des-cyberaddictions

Et si on tissait des liens?

Un dossier qui colle à notre réflexion, et qui tombe à point nommé. C'est intéressant de voir comment il a vu grandir les possibilités du Net, avec l'arrivée des blogs et des réseaux sociaux. Personnellement de par ma profession, professeur documentaliste, je risque chaque jour de tomber dans l'addiction aux outils 2.0 de création, de veille, de travail collaboratif. Et d'y faire tomber mes élèves aussi ! Car ce sont des outils qui font le contenu de la plupart de mes cours : des outils design, du vrai "prêt à porter technologique", grpace à eux, tu cliques, c'est beau, c'est prêt ! quelle magie, comment s'en passer ensuite ! Fred Lamy

Et si on tissait des liens?

Captation d’un colloque sur l’enfant et les écrans (avril 2014 Paris) sur les répercussions négatives de l'augmentation du temps passé devant les écrans. Avec Sabine Duflo, Sophie Jehel... [http://carrefour-education.qc.ca/nouvelles/les_nouvelles_technologies_de_communication_nont_pas_que_des_effets_positifs][1] bonus : Compléments et pistes d'actions pour réduire le temps d'exposition aux écrans et mieux l'accompagner [http://jacbro13.com/colloques/paris/c2-expe.php][2] [1]: http://carrefour-education.qc.ca/nouvelles/les_nouvelles_technologies_de_communication_nont_pas_que_des_effets_positifs [2]: http://jacbro13.com/colloques/paris/c2-expe.php

Et si on tissait des liens?

[Drogue, tabac, alcool, jeux vidéo: une campagne contre l'addiction des jeunes][1] [Les spots][2] [1]: http://www.francesoir.fr/societe-sante/drogue-tabac-alcool-jeux-video-une-campagne-contre-laddiction-des-jeunes-video [2]: https://www.youtube.com/watch?v=3Q1-PImXGEc

Et si on tissait des liens?

"Le syndicat du jeu vidéo est monté au créneau lundi, après le lancement d'une campagne des autorités de santé visant à alerter les jeunes sur les risques de conduites addictives" [(article site figaro)][1]. [1]: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/01/14/23259-fabricants-jeux-video-colere-contre-campagne-prevention

Et si on tissait des liens?

Addiction = endomorphines http://www.theguardian.com/science/2015/jan/18/modern-world-bad-for-brain-daniel-j-levitin-organized-mind-information-overload

Et si on tissait des liens?

Une vidéo qui illustre avec humour le concept d'économie de l'attention présenté par Alain Giffard lors du 3e webinaire : **Si c'est gratuit vous êtes le produit !** https://www.youtube.com/watch?v=8vLSf1i4E7A J'aime la présenter à mes étudiants juste après les avoir "menacé" de sortir la boîte à doudous "numériques" s'ils ne rangent pas leur smartphone en cours ;)

Et si on tissait des liens?

Article de sciences et avenir santé du 28/01/15 Connaissez-vous l'angoisse de séparation de... l'iPhone ? Une nouvelle étude met en évidence une baisse des performances cognitives lors de la séparation avec l'iPhone. La conséquence d'une réelle addiction ? http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150128.OBS1010/connaissez-vous-l-angoisse-de-separation-de-l-iphone.html?cm_mmc=EMV-_-SEA-_-20150128_NLSEAACTU-_-connaissez-vous-l-angoisse-de-separation-de-l-iphone#xtor=EPR-6-%5BActuSciences17h%5D-20150128

des ressources à partager sur Diigo

bonjour j'ai créé un groupe spécifique "Mooc addict" dans Diigo https://groups.diigo.com/group/mooc-addict pour permettre de partager des ressources vous pouvez l'utiliser à votre tour. Il suffit de vous inscrire gratuitement sur Diigoo (https://www.diigo.com/index) et de l'installer la barre d'outils. Grâce à un classement par étiquettes (les «tags») et à des outils de gestion et de recherche faciles d’accès, les signets sont retrouvés très rapidement. De multiples autres fonctionnalités sont également proposées : l’ajout de commentaires, de notes, d’images, de surlignage, etc. Diigo est un outil social, il permet notamment : -le partage des signets, -la publication sur les réseaux sociaux ou sur un blog, -la constitution de groupes d’échanges, -la possibilité de suivre une personne, un groupe, une étiquette précise ou une liste directement via le site ou par le fil RSS proposé, - ou encore la curation via les abonnements à d’autres utilisateurs. La possibilité d’intervention directe sur les pages sauvegardées (annotation, surlignage, etc.) est également offerte aux utilisateurs. lien vers un tutoriel assez complet : http://www.cndp.fr/crdp-besancon/fileadmin/CR/Fichiers_CR/ress_pedagogiques/Usage_des_TICE/Tutoriels-diigo/19-Diigo-tutoriels-complet.pdf

des ressources à partager sur Diigo

Je pense que c'est une excellente idée, mais qu'il conviendrait de rendre le groupe accessible à tous sans inscription, afin de faciliter la consultation.

Général / Recherche-Action

mais ou on discute?

Je dois vraiment pas être doué.....ou on se retrouve pour discuter? Sur facebook c'est mort. J'avais pas twitter ça y est inscrite mais ça bouge pas plus et la rubrique discusion c'est pas top ...alors y'a un autre endroit ou vous êtes caché?

mais ou on discute?

C'est vrai que les forums de FUN ne sont pas des plus pratiques... Je pense qu'il faut essayer de se tenir dans une discussion, avec un titre suffisamment évocateur, qui sera épinglé par les animateurs de communauté. Peut-être aussi encourager les gens à ne pas démarrer une discussion à chaque fois, mais à répondre à leur tour au sein d'une discussion, peut-être lancée par les animateurs. Ça donnera de la consistance aux discussions.

mais ou on discute?

Bon donc personne n'est caché? ça me rassure...j'arrive pas a voir le webinaire, juste le bonus, et lire tous les messages pour se faire un avis sur ces premières question...quel boulot!!!

mais ou on discute?

On essaye d'améliorer les choses. A suivre.

mais ou on discute?

Bonjour, Les impressions portant sur la difficulté de discuter ne sont pas à prendre à la légère dans un MOOC qui se veut "collaboratif". Plusieurs explications peuvent être avancées. Pour ma part, j'en retiendrai au moins deux. La première a trait aux media utilisés. Twitter et Facebook ne sont pas fait pour discuter mais pour échanger des informations nécessairement brèves, et la discussion ne se nourri que d'échanges élaborés où chacun prend d'une part, le temps et l'espace d'élaborer sa propre réflexion, et, d'autre part, de s'approprier celle des autres. La seconde porte sur le mouvement de la discussion. Pas de discussion sans dialectique. A la lecture des échanges, on s'aperçoit qu'ils ne "prennent" pas, ni à deux, ni à plusieurs. Ainsi, sur le support "discussion", les échanges sont duels, et s'arrêtent généralement à deux ou trois propos, et, quand une personne essaie de s'immiscer dans la discussion, elle oblige à revenir trop en arrière pour que quelqu'un lui réponde, ou trop à partir sur autre chose pour que la discussion progresse. Il me semble que l'appareil technique qu'est le MOOC ne prend pas en compte la nature même de la discussion, c'est-à-dire la progression en commun d'une signification qui se construit dans le dialogue "réel", ne mettant pas à l'écart, même provisoirement, même involontairement des personnes. De plus, l'appareil technique doit être vu aussi comme un dispositif de pouvoir qui gêne le mouvement de la recherche-action. Ce dispositif se concrétise à travers les webinaires où le savoir des experts ne rencontre pas ou peu le savoir profane (qui est dans la salle, qui pose des questions? (la participation ne consisterait-elle qu'à poser des questions?), les synthèses proposées, les nomenclatures, les questionnaires..., autant de productions qui maintiennent des distinctions contre-productives et des hiérarchies en terme de connaissances. Aussi, en tant que membre de l'équipe pédagogique, j'ai renoncé à animer les deux webinaires qui m'étaient réservés, et préfère adopter une posture différente. Désormais, je vais essentiellement m'intéresser au fonctionnement général du MOOC, et vais tenter, jusqu'à la fin, de proposer des éclairages sur ce fonctionnement, afin de maintenir l'objectif de "collaboration" et de soutenir la volonté d'une recherche-action. NB: Je poste le même message dans "Mais où on discute"

Tentative d'une synthèse de la définition d'addiction

Tentative d'une synthèse de la définition d'addiction par le biais d'une carte heuristique [saisir une description du lien ici][1] [saisir une description du lien ici][2] [1]: http://www.xmind.net/m/edfE/ [2]: http://imgur.com/share/i/c8ZqBqV

Tentative d'une synthèse de la définition d'addiction

Cliquer [ici][1] pour accéder à la carte heuristique clique [ici][2] [1]: http://www.xmind.net/m/edfE/ [2]: http://i.imgur.com/c8ZqBqV.jpg

Tentative d'une synthèse de la définition d'addiction

Merci pour cette proposition. Pourriez-vous donner le guide de lecture de cette carte heuristique ?

Tentative d'une synthèse de la définition d'addiction

Bonjour, La tentative d'une synthèse de la définition d'addiction n'a pas l'air d'inspirer grand monde. Personnellement, au regard de ce que je lis, vois ou entends sur le MOOC, je serais bien incapable d'en proposer une. Deux raisons: soit cette définition ne relève pas d'une discussion (et dans ce cas, il conviendrait de s'appuyer sur des définitions "officielles"; soit les discussions ne sont suffisantes pour permettre de définir ce qu'est l'addiction. Dans la tradition philosophique, la synthèse est l'aboutissement d'un mouvement dialogique: thèse, antithèse, synthèse. Difficile de tirer quelque chose de ce type de carte, même qualifiée d'heuristique. Où est la thèse, où est l'antithèse? Dans les nuages?

C’est quoi ce sentiment de frustration ?

Après avoir fait le test, j’arrive à un score de 49/100. C'est-à-dire pas d’usage excessif mais je dois rester vigilante. Ca me ressemble bien. Au travail, j’évite au maximum d’utiliser l’outil informatique même s’il fait parti du programme puisque aujourd’hui il faut intégrer les NTIC partout. Je me rassure en me disant que les apprenants ont besoin d’apprendre à s’en servir. Et puis mon expérience reste la mienne. Je me souviens encore du jour où j’ai découvert l’informatique. Je m’étais déjà acheté mon premier pc portable (relation à l’objet). Et puis enfin tout devenait accessible rapidement. Moi curieuse de tout, l’envie d’apprendre au bord des lèvres. Il me suffisait d’entrer un mot et me voilà avec une chaîne d’informations à n’en plus finir. A n’en plus finir c’est bien ça le problème. Il faut se raisonner. Je finis par ne plus me souvenir de ma première recherche. Mince, trois heures se sont écoulées. Allez je vais partager cette info en ligne, ça pourrait intéresser du monde que je connais. Enfin que je pense connaitre car il faut être honnête, on se voit peu, si peu, voire jamais. La distance c’est souvent l’excuse mais en y regardant de plus près, même s’ils étaient à côté, que partagerions-nous vraiment ? Je me le demande. Qu’importe, l’outil est magique. Plus besoin de courir à la banque. La direction des impôts vous facilite le paiement de vos taxes. Vos collaborateurs peuvent obtenir de vous réponses à leurs questions, via votre boite mail, votre téléphone en moins de 2. L’envoi de documents se fait si vite que parfois vous en oubliez de les joindre. La poste doit se diversifier !!! Le stylo numérique associé au tableau blanc permet le travail collaboratif (mot à la mode). J’ai le sentiment d’un monde qui court dans le vide. Dans lequel je me retourne de moins en moins même si je lutte. Quand l’information va plus vite que les idées, quel sens peut-on encore lui donner ?

C’est quoi ce sentiment de frustration ?

Bonjour, Je suis sensible à votre remarque concernant le "travail collaboratif". Pour ma part, au delà de la mode comme cause de son usage, je pense que l'expression appelle au moins deux remarques. La première prend la forme d'une question: Pourquoi ajouter au concept de travail la notion de collaboration? La collaboration, c'est le travail lui même. L'étymologie du mot collaboration témoigne de cette idée. Collaborer, c'est "travailler avec", mais, d'un point de vue anthropologique, c'est travailler tout court, dans la mesure où le travail individuel ne peut jamais être individuel. L'activité dont il est l'objet s'inscrit toujours dans une dimension collective. Organisation du travail et signification du travail en témoignent. Elles induisent des types de collaboration entre humains (présents ou absents) et non-humains (ici, tout ce qui a trait aux objets et outils ayant trait au "numérique". Alors pourquoi utiliser cette expression? L'écrivain Anatole France évoquait il y a longtemps l'usure des mots, du fait de leur trop grande utilisation. Etonnante remarque qui mérite toutefois d'être explorée. La généralisation du travail industriel qui a imposé un sens commun au travail d'aujourd'hui s'est faite avec l'intention d'accroître la production et sa valeur. Une solution a consisté à organiser le travail en développant l'automatisme et en accroissant la division du travail, jusqu'à concevoir et développer l'isolement du travailleur. Y aurait-il eu une usure du mot travail en même temps qu'une usure des travailleurs? Pourquoi parle-t-on autant de risques psycho-sociaux aujourd'hui? D'où finalement deux apparitions: l'invention de la notion de travail collaboratif pour redonner au mot travail son acception traditionnelle; les MOOC collaboratifs qui tentent de réconcilier apparition de l'intelligence collective et un machinisme pas tout à fait débarrassé de l'effet de réification inhérent aux pratiques qu'il met en œuvre.

C’est quoi ce sentiment de frustration ?

Bonjour, Les impressions portant sur la difficulté de discuter ne sont pas à prendre à la légère dans un MOOC qui se veut "collaboratif". Plusieurs explications peuvent être avancées. Pour ma part, j'en retiendrai au moins deux. La première a trait aux media utilisés. Twitter et Facebook ne sont pas fait pour discuter mais pour échanger des informations nécessairement brèves, et la discussion ne se nourri que d'échanges élaborés où chacun prend d'une part, le temps et l'espace d'élaborer sa propre réflexion, et, d'autre part, de s'approprier celle des autres. La seconde porte sur le mouvement de la discussion. Pas de discussion sans dialectique. A la lecture des échanges, on s'aperçoit qu'ils ne "prennent" pas, ni à deux, ni à plusieurs. Ainsi, sur le support "discussion", les échanges sont duels, et s'arrêtent généralement à deux ou trois propos, et, quand une personne essaie de s'immiscer dans la discussion, elle oblige à revenir trop en arrière pour que quelqu'un lui réponde, ou trop à partir sur autre chose pour que la discussion progresse. Il me semble que l'appareil technique qu'est le MOOC ne prend pas en compte la nature même de la discussion, c'est-à-dire la progression en commun d'une signification qui se construit dans le dialogue "réel", ne mettant pas à l'écart, même provisoirement, même involontairement des personnes. De plus, l'appareil technique doit être vu aussi comme un dispositif de pouvoir qui gêne le mouvement de la recherche-action. Ce dispositif se concrétise à travers les webinaires où le savoir des experts ne rencontre pas ou peu le savoir profane (qui est dans la salle, qui pose des questions? (la participation ne consisterait-elle qu'à poser des questions?), les synthèses proposées, les nomenclatures, les questionnaires..., autant de productions qui maintiennent des distinctions contre-productives et des hiérarchies en terme de connaissances. Aussi, en tant que membre de l'équipe pédagogique, j'ai renoncé à animer les deux webinaires qui m'étaient réservés, et préfère adopter une posture différente. Désormais, je vais essentiellement m'intéresser au fonctionnement général du MOOC, et vais tenter, jusqu'à la fin, de proposer des éclairages sur ce fonctionnement, afin de maintenir l'objectif de "collaboration" et de soutenir la volonté d'une recherche-action. NB: Je poste le même message dans "Mais où on discute"

C’est quoi ce sentiment de frustration ?

Bonjour, Les impressions portant sur la difficulté de discuter ne sont pas à prendre à la légère dans un MOOC qui se veut "collaboratif". Plusieurs explications peuvent être avancées. Pour ma part, j'en retiendrais au moins deux. La première a trait aux media utilisés. Twitter et Facebook ne sont pas fait pour discuter mais pour échanger des informations nécessairement brèves, et la discussion ne se nourrit que d'échanges élaborés où chacun prend d'une part, le temps et l'espace d'élaborer sa propre réflexion, et, d'autre part, celui de s'approprier celle des autres. La seconde porte sur le mouvement de la discussion. Pas de discussion sans dialectique. A la lecture des échanges, on s'aperçoit qu'ils ne "prennent" pas, ou mal, ni à deux, ni à plusieurs. Ainsi, sur le support "discussion", les échanges sont duels, et s'arrêtent généralement à deux ou trois propos, et, quand une personne essaie de s'immiscer dans la discussion, elle oblige à revenir trop en arrière pour que quelqu'un lui réponde, ou trop à partir sur autre chose pour que la discussion progresse. Il me semble que l'appareil technique qu'est le MOOC ne prend pas en compte la nature même de la discussion, c'est-à-dire la progression en commun d'une signification qui se construit dans le dialogue "réel", ne mettant pas à l'écart, même provisoirement, même involontairement des personnes. De plus, l'appareil technique doit être vu aussi comme un dispositif de pouvoir qui gêne le mouvement de la recherche-action. Ce dispositif se concrétise à travers les webinaires où le savoir des experts ne rencontre pas ou peu le savoir profane (qui est dans la salle, qui pose des questions? (la participation ne consisterait-elle qu'à poser des questions?), les synthèses proposées, les nomenclatures, les questionnaires..., autant de productions qui maintiennent des distinctions contre-productives et des hiérarchies en terme de connaissances. Aussi, en tant que membre de l'équipe pédagogique, j'ai renoncé à animer les deux webinaires qui m'étaient réservés, et préfère adopter une posture différente. Désormais, je vais essentiellement m'intéresser au fonctionnement général du MOOC, et vais tenter, jusqu'à la fin, de proposer des éclairages sur ce fonctionnement, afin de maintenir l'objectif de "collaboration" et de soutenir la volonté d'une recherche-action. NB: Je poste le même message dans "Mais où on discute"

Ressources

Quelques lectures : [Quel impact sur les salariés][1], [Rencontre avec Evgeny Morozov, chercheur et écrivain][2] , [Révolution numérique][3], [Extrait de : Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique ... Par Serge Tisseron][4] [1]: http://www.rslnmag.fr/post/2012/12/14/Les-outils-numeriques-quel-impact-sur-les-salaries.aspx [2]: http://www.rslnmag.fr/post/2014/10/17/Internet-peut-il-sauver-le-monde-Rencontre-avec-Evgeny-Morozov.aspx [3]: http://www.csc.com/fr/ds/71138/71285-r%C3%A9volution_num%C3%A9rique_7_tendances_qui_vont_changer_le_monde [4]: https://books.google.fr/books?id=21k29D18aMcC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=qualifier%20une%20relation%20num%C3%A9rique&source=bl&ots=hjQ91FjWAi&sig=p8yNreWqyl-Ug-rnEq7AYsea20U&hl=fr&sa=X&ei=mt-0VK_uBMm0aYPygagF&ved=0CEkQ6AEwBzgK#v=onepage&q=qualifier%20une%20relation%20num%C3%A9rique&f=false

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour, Vous avez été nombreux à répondre dès le premier jour aux questions de la semaine, merci et continuez ! Nous allons regrouper vos avis et proposer une analyse globale en fin de semaine. Mais d’ores et déjà un élément important ressort : voici l’état du nuage de mots hier soir : ![ndm][1] Cela autorise quelques premiers commentaires : Pour nous tous l’addiction c’est beaucoup, beaucoup de choses différentes mais dans l’esprit de presque tous il y a clairement quelque chose de commun aux addictions : la dépendance. C’est un premier point très important me semble-t-il. Mais est-ce que la dépendance suffit à définir l’addiction ? Rappelons que dès qu’il vient au monde, l’être humain est le plus dépendant de tous les animaux. Totalement dépendant même : il ne peut se déplacer seul, se nourrir seul, etc. Et dépendants le plus longtemps, durant des années ! Au point que certains ont estimé que l’humain arrive au monde prématuré, en tous cas pas fini ! Par ailleurs l’évolution de la société contemporaine montre une interdépendance sans cesse croissante entre nous, par exemple, les smartphones (ordiphones) ou les ordinateurs fabriqués en Chine ou en Inde sont indispensable à l’échange que nous avons actuellement : nous en sommes, consciemment ou non, dépendants. C’est valable pour quasiment tous les objets de consommation. Tout cela pour dire qu’il ressort du nuage de mots que la notion de dépendance est essentielle pour définir la notion d’addiction mais pas suffisante, sinon nous serions tous addicts ! Et si l’on regarde maintenant les nombreux autres termes que nous avons utilisés dans ce nuage de mots, à mon avis, à première vue, pas un ne semble « à côté de la plaque », chacun décrit effectivement un trait ou un aspect de certaines addictions ou de l’addiction en général. Il faut aussi constater que la plupart de ces mots, mais pas tous, font référence à quelque chose de négatif, du côté d’une souffrance plutôt que d’un bien être, à l'image de ce que je rencontre dans ma pratique clinique... Je pense que cela serait très intéressant d'aller analyser encore un peu plus du côté de tous ces termes... A suivre ! Continuez à participer et à vendredi pour le webinaire en direct ! Cordialement, Philippe Decan Co-animateur semaine 1. [1]: /media/14206404754238777.png

De la dépendance sur le nuage de mots

Cher Philippe Decan, Je souhaiterais ajouter quelques commentaires à ton commentaire. Je m'adresse directement à toi, pour respecter une manière de communiquer qui me semble convenable dans le cadre d'une recherche-action tentant rejeter par principe toute position en surplomb, et, si possible, tout échange duel qui ne serait pas rendu public! Aussi, j'aimerais que cette adresse soit publiée sous la même forme que le tien, et souhaiterais inviter d'autres personnes à participer à ce dialogue en construction. La dépendance peut être constatée de manière objective (par exemple sur le plan de la physiologie humaine ou, autre exemple, de la physique terrestre), mais elle peut aussi être vue comme une norme sociale régulant, plus ou moins implicitement, les formes de l'action collective, ou dit plus simplement, les manières d'être ensemble. Dans le cas de la dépendance entre deux êtres humains, il m'apparaît important de ne pas distinguer trop rapidement, ce qui relèverait d'une nature ou d'une « mécanique physique », et ce qui relèverait de rapports sociaux où la dépendance se constaterait à travers des rapports de domination. Je prendrais l'exemple du holding, cher au psychanalyste Winnicott. Pour lui, la relation entre la mère et l'enfant manifeste, si mes souvenirs sont bons, une interdépendance de fait, disons physiologique : l'enfant est incapable de subvenir à ce que suppose sa survie, mais la mère qui va le « manipuler » (une traduction possible de « holding ») est considérée par Winnicott comme psychologiquement attachée à son enfant. Sans prendre partie de la valeur de cette interprétation, elle me semble posséder une vertu épistémologique première. Sur un plan anthropologique, elle évite de séparer ce qui serait de l'ordre de la nature de ce qui serait de l'ordre de la culture (si l'on admet cette distinction), donc de réduire quelques écueils aux conséquences politiques néfastes. D'un côté le naturalisme, de l'autre, le physicalisme. Par exemple, si l'on admet la dépendance comme un phénomène « naturel », à quoi bon vouloir la dépasser au nom de l'égalité politique des individus ? Pourquoi ne pas simplement la constater et l'organiser ? Qui le fera ? Ceux qui croiront avoir dépassé la dépendance ! Il y a des chances qu'au nom du pouvoir qu'ils s'attribuent ou que les autres leur donnent, ils se décrèteront indépendants. Telle était ma première réflexion. Une deuxième concerne le rapport souvent établi entre dépendance et besoin. Il existe une manière comportementaliste de justifier l'orientation de l'action individuelle ou collective par l'hypothèse de la « satisfaction des besoins ». Je crois, notamment à la suite de la lecture des travaux de, par exemple, Baudrillard et de Radkowski, que l'inversion que suppose cette manière mérite d'être remise en cause. Elle dénonce les pratiques du marketing qui reposent sur la définition d'un homme comme être de besoins qu'il chercherait à satisfaire de manière consciente (d'où l'idée de manipuler les consciences!). Tous les organismes vivants trouvent dans l'environnement ce dont ils ont besoin, et ce dont ils ont besoin n'a pas besoin (!) d'être conscientisé pour être satisfait. De ce point de vue, l'orientation de notre action n'est jamais strictement volontaire. De plus, il n'est pas sûr que notre culture agisse volontairement dans le choix de cette orientation. En tous les cas, quand ces organismes vivants, dont nous faisons partie, ne trouvent pas ce qui maintient leur intégrité, ils changent d'environnement ou meurent, d'où peut-être la tonalité « négative » que tu relèves. Cette évidence n'est pas sans importance pour comprendre la question de la dépendance. Je pense que nous y reviendrons au cours de ce MOOC. Enfin, dernière réflexion, elle porte sur l'ensemble des mots qui constituent le nuage. Pour ma part, je ne suis pas surpris qu'aucun ne soit, comme tu le dis, « à côté de la plaque », dans la mesure où leur agrégation ne traduit que l'expression de chacun, et ne peut s'opposer à une définition a priori de la dépendance. C'est cela aussi l'intérêt de la recherche-action. Reste à porter un regard critique et collectif sur cet agrégat. Mais cela aussi, j'espère que nous en reparlerons. Amicalement. Dominique Pécaud

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour, Merci pour vos commentaires, sur le versant philosophique. Qui conduisent ma pensée vers les concepts de l'autonomie, l'hétéronomie. De votre point de vue : - on définit souvent la perte de contrôle comme un des signes du comportement addictif ; suffit-il à définir une addiction ? - l'addiction est souvent qualifiée comme une perte de l'indépendance ; peut-on dire qu'elle est le contraire de l’autonomie ? - y a-t-il une différence entre dépendance et addiction ? si oui, laquelle ? - peut-on dire que l'hétéronomie est une forme de dépendance ? - dans quelle mesure l'hétéronomie (au sens de la soumission inévitable, selon KANT) peut être un chemin vers l'addiction ? Selon les travaux de Paul KEEDWELL, psychiatre à l’Université de Cardiff, *"l’addiction est une maladie psychiatrique qui est la somme de l’inné et de l’acquis. On doit suivre ces personnes pour établir le risque que l’inné prenne le dessus sur l’acquis."* Qu'en pensez-vous ? Suite au webinaire 1, aux différents échanges sur le forum, il m'apparait qu'une addiction, qu'elle soit comportementale ou toxicologique : - est l'expression d'une recherche de remédiation à un désordre intérieur ou la difficulté à s'auto-satisfaire dans des contextes donnés. - s'exprime au travers de comportements plus ou moins dangereux. - trouve sa source intrinsèquement. La propension à l'addiction m'oriente vers les neurosciences et la plasticité du cerveau. - est un phénomène lié à l'écologie de l'action. *"Toute action échappe à la volonté de son auteur en entrant dans le jeu des inter-rétro-actions du milieu où elle intervient. Tel est le principe propre à l’écologie de l’action … L’écologie de l’action c’est en somme tenir compte de la complexité qu’elle suppose, c’est-à-dire aléa, hasard, initiative, décision, inattendu, imprévu, conscience des dérives et des transformations …"* (E MORIN) Peut-on faire une interprétation objective de l'addiction ? Cordialement Mathéa CM

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour Mathéa, Qu'entendez vous par "l'addiction trouve sa source intrinsèqument"? Guillaume

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour Guillaume, L'addiction trouverait sa source intrinsèquement, eu égard à notre degré de résistante et/ou remédiation à l'addiction, fortement liée à notre structure psychique. Conféré Otto F. KERNBERG : *[...] Je crois qu’une représentation de soi, une représentation d’objet et l’état affectif qui les relie, sont les unités essentielles de la structure psychique [...]* Source : http://mapageweb.umontreal.ca/scarfond/T6/6-Bouchard.pdf Qu'en pensez-vous ? Cordialement Mathéa

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour, Ne prenait pas mon commentaire comme une critique mais, vu que la définition du MOOC est d'être "ouvert massivement", est-il possible d'avoir une définition simple des termes suivants : - épistémologique - anthropologique - naturalisme / physicalisme - hétéronomie Et je n'ai mis là que les termes que je ne connais pas moi-même mais je trouve que le texte, d'une manière plus globale, n'est pas forcément accessible à tous... Si l'idée est de provoquer des discussions avec des gens qui partagent leur ressenti, leur expériences, je pense qu'il faut faire attention au langage utilisé. Merci pour vos explications, Cordialement, Angéla R.

De la dépendance sur le nuage de mots

Bonjour Angela, Je trouve votre message intéressant sur le versant de l'utilisation des outils numériques et leur appropriation individuelle. Dans l'objectif de nourrir ce MOOC, que pensez-vous de l'idée qu'il vous appartient aussi, d'apporter ici les définitions des termes qui vous posent question - que vous pourriez par exemple trouver en lisant, surfant ; je vous laisse le choix des moyens - et que chacun-e pourrait confronter, enrichir... ? Pistes de réflexion : exemples de liens qui proposent des références utiles. http://www.cairn.info http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/naturalisme.php Bien à vous. Mathéa